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Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Activation et accompagnement, Jardinage et agriculture urbaine, Bâtiment vacant, Passé

École des Beaux-Arts de Nantes Nantes Publiée le 08.01.25

En quelques mots

Forte de ses expéri­ences (le Beau Tiers-lieu, Plan B, la galerie du Zéro déchet…) et inspirée par des pro­jets comme l’Hôtel Pas­teur à Rennes, la Ville de Nantes souhaite  incar­n­er sa vision d’une fab­rique de la ville renou­velée, sobre, plus ouverte, citoyenne au sein de l’ancienne École des Beaux Arts, ensem­ble pat­ri­mo­ni­al vacant depuis 2017. 

À cette fin, elle lance une mis­sion d’activation et d’étude de pré-pro­gram­ma­tion pour la recon­ver­sion de l’É­cole. Le groupe­ment mené par Yes We Camp est retenu pour men­er cette mis­sion — qui nous rap­pelle l’accompagnement mené à Saisons Zéro ! — et celle-ci débute dès l’automne 2024.

Le groupe­ment est con­sti­tué de Bien Urbaines et Inter­stices, acteur.ice.s du ter­ri­toire déjà en lien avec la col­lec­tiv­ité, les insti­tu­tions et les asso­ci­a­tions locales, mobilisé.e.s sur les ques­tions de la fab­rique de la ville col­lec­tive et itéra­tive à Nantes. Mais aus­si de Yes We Camp, Ancoats et Encore Heureux, struc­tures qui, par leurs expéri­ences de ges­tion et con­duite de pro­jet partout en France, ont la capac­ité d’ac­com­pa­g­n­er et d’essaimer leurs méth­odes et pro­to­coles expéri­men­tés, afin de per­me­t­tre à la col­lec­tiv­ité et aux acteurs locaux de con­solid­er leur méthodolo­gie. 

Cette mis­sion nous offre l’op­por­tu­nité d’ex­plor­er col­lec­tive­ment de nou­velles approches urbaines et archi­tec­turales, en phase avec notre vision de l’ur­ban­isme et de l’ar­chi­tec­ture comme vecteurs de trans­for­ma­tion sociale. 

 

Quelles sont les prochaines étapes ? La mis­sion se déroule sur trois années, pen­dant les prochains mois : 

  • 1 — On explore le site et le quarti­er pour en com­pren­dre les spé­ci­ficités (archi­tec­turales, tech­niques, fonc­tion­nelles, paysagères) et récolter les anec­dotes. 
  • 2- On apprend à con­naître nos com­man­di­taires et les parte­naires locaux. 
  • 3 — On co-définit un mod­èle économique, un statut juridique et un sys­tème de gou­ver­nance et un cal­en­dri­er pour pré­par­er une pre­mière ouver­ture au print­emps !

L’activation du site est prop­ice à mieux con­naître les besoins des acteur.ice.s du ter­ri­toire, les spé­ci­ficités du lieu et ses pos­si­bles, pre­mière étape pour réfléchir à une pré-pro­gram­ma­tion. Le lieu sera pro­gres­sive­ment ouvert au pub­lic et aux expéri­men­ta­tions, et une démarche de gou­ver­nance ouverte per­me­t­tra d’affiner les besoins pro­gram­ma­tiques. La dou­ble mis­sion d’ac­tiv­er pro­gres­sive­ment les espaces et les usages tout en pro­duisant une étude pré-pro­gram­ma­tique autorise à tester des usages en s’appuyant sur l’itération et la con­tri­bu­tion pour définir le pro­jet. Elle sert à la fois de catal­y­seur d’envies et d’implication citoyenne et de lieu d’apprentissage pour la col­lec­tiv­ité et per­met d’alimenter le pro­gramme et les modal­ités de fonc­tion­nement et de ges­tion futurs du site par l’expérimentation avant un pas­sage à l’échelle. La Ville ambi­tionne de met­tre en œuvre une gou­ver­nance ouverte et mixte, entre la col­lec­tiv­ité, l’écosystème d’acteur.ice.s et les citoyen.ne.s qui cherchent des nou­veaux mod­èles économiques et démoc­ra­tiques pour la fab­rique de la ville. Cette démarche, qui s’apparente à une étude de pro­gram­ma­tion en actes, reflète une volon­té de ques­tion­ner et d’enrichir les pra­tiques actuelles en matière d’amé­nage­ment archi­tec­tur­al et urbain. La Ville de Nantes invite à tester, pré­fig­ur­er, doc­u­menter et éval­uer une méth­ode dans une per­spec­tive d’essaimage et de réplic­a­bil­ité.

Informations clés

  • Dates : une mis­sion de 3 ans (2024–2027)
  • En chiffres : 9 bâti­ments vacants XX m²

Partenaires

Com­man­di­taires : Ville de Nantes

Groupe­ment : Ancoats, Bien Urbaines, Encore Heureux, Inter­stices, Yes We Camp

À retenir

Une mis­sion d’accompagnement qui vise à :

  • créer du lien entre acteur.ice.s et parte­naires potentiel.le.s du pro­jet de voca­tion et d’intérêts dif­férents en les inté­grant au pro­jet, dès sa pro­gram­ma­tion
  • appro­fondir le rôle du nou­v­el espace en com­plé­men­tar­ité de ceux déjà exis­tants 
  • com­pren­dre et analyser les spé­ci­ficités paysagères, économiques, urban­is­tiques et citoyennes du site pour définir un pro­gramme archi­tec­tur­al et fonc­tion­nel du lieu
  • étudi­er les aspects tech­niques, archi­tec­turaux et régle­men­taires de l’établissement d’un tel pro­jet
  • prévoir un mod­èle économique hybride qui ne repose pas unique­ment sur des fonds publics ni sur des recettes marchan­des, qui explore les pos­si­bil­ités de l’économie con­tribu­tive, afin d’assurer sa dura­bil­ité
  • prévoir le statut juridique, la gou­ver­nance de ce lieu et plus générale­ment sécuris­er le pro­jet
  • activ­er pro­gres­sive­ment le site avec l’appui des acteurs locaux
  • cap­i­talis­er sur le démarche afin de pou­voir essaimer et répli­quer la méth­ode pour d’autres pro­jets

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Arti­cle de Ouest France

Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Activation et accompagnement, Jardinage et agriculture urbaine, Bâtiment vacant, Passé, Région de Paris

Chantiers au Village Reille Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Dans un ancien cou­vent des Sœurs Fran­cis­caines de 3 600m², situé impasse Reille à deux pas du parc Montsouris dans le 14ème arrondisse­ment de Paris, mis à dis­po­si­tion pour 15 mois, ce pro­jet porté par Plateau Urbain accueille un cen­tre d’hébergement d’urgence de 60 per­son­nes de l’association Aurore, une colo­ca­tion sol­idaire de 8 per­son­nes gérée par Cara­col.

55 struc­tures rési­den­tres accom­pa­g­nées par Plateau Urbain sont aus­si présentes sur le site et sont issues d’u­nivers var­iés dont :

  • La sol­i­dar­ité : ser­vice de bagagerie pour les sans-abris, accès aux droits, inser­tion et for­ma­tion, pra­tiques éco- respon­s­ables, aide ali­men­taire…
  • La cul­ture : pein­ture, musique, pho­togra­phie, vidéo, édi­tion, dessin, écri­t­ure…
  • L’artisanat : pâtis­serie, cou­ture, déco­ra­tion, menuis­erie
  • Les entre­pris­es et ser­vices : médias, archi­tec­ture, design, réem­ploi, urban­isme …

En 2021, Yes We Camp accom­pa­gne sur quelques mois le Vil­lage Reille dans l’amé­nage­ment de ses espaces com­muns dont le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es à tra­vers des chantiers par­tic­i­pat­ifs impli­quant les struc­tures rési­dentes et les habi­tants du pro­jet : pein­ture, con­struc­tion de mobiliers, d’assises et de jar­dinières…

Informations clés

  • Durée de l’in­ter­ven­tion : mars/avril 2021
  • Une dizaine de bénév­oles lors des chantiers par­tic­i­pat­ifs sur le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es

Partenaires

Com­man­di­taires : Plateau Urbain, Asso­ci­a­tion Aurore, Cara­col.

Pro­prié­taire : INLI

La petite histoire

Le cou­vent accueil­lait avant 80 sœurs fran­cis­caines mis­sion­naires de Marie. Des résident.e.s et habitant.e.s ayant par­ticipé aux chantiers con­tin­u­ent la fab­ri­ca­tion de jar­dinières en autonomie.

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Arti­cle du Parisien
Site de la Mairie du 14è
Album Flickr

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Activation et accompagnement, Bâtiment vacant, Passé, Région de Paris, Hébergement social et insertion

C.A.I.R (Paris 2019) Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Yes We Camp est inter­venu avec Actes & Cités en juin 2020 au cen­tre d’héberge­ment d’urgence Cair-Caman dans le 12e arrondisse­ment de Paris, géré par l’As­so­ci­a­tion Aurore. Le cen­tre accueille 200 hommes isolés et des dizaines de  familles. L’une des voca­tions du lieu est la facil­i­ta­tion de l’intégration pro­fes­sion­nelle et sociale des per­son­nes réfugiées.

Un chantier par­tic­i­patif de con­struc­tion d’un espace de con­vivi­al­ité d’extérieur et d’agriculture urbaine a été mené. Yes We Camp a con­stru­it des tables et des bancs pour se restau­r­er, des transats pour se prélass­er, a égale­ment instal­lé quelques dis­posi­tifs légers de sport (ping-pong, foot et vol­ley) ain­si qu’un ensem­ble de jar­dinières-assis­es et de sus­pen­sions en tex­tile pour plantes aro­ma­tiques et à fruits. Le tout agré­men­té de manch­es à air et de fan­ions col­orés en tis­su. 

Le dernier jour a don­né lieu à un joyeux goûter avec les usagers et les usagères du cen­tre en guise d’inauguration de leur nou­v­el espace com­mun.

Informations clés

Dates :
juin 2020

En chiffres :
200 hommes afghans et soudanais et 70 familles

Adresse :
Cen­tre d’héberge­ment CAIR du 12e — boule­vard Poni­a­tows­ki

Partenaires

Com­man­di­taire : Asso­ci­a­tion Aurore
Inter­venants : Actes et Cités, Pépins pro­duc­tion

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Arti­cle Info Migrants

Études, Région d'ailleurs, Formation et atelier créatif, Terrain de plein air, Bâtiment vacant, Passé, Hébergement social et insertion

Hôpital Charial Lyon Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Inspirés par les Grands Voisins, l’Armée du Salut et Notre Dame des Sans Abris ont fait appel à Plateau Urbain et Yes We Camp afin de les accom­pa­g­n­er dans le lance­ment d’un tiers-lieux sol­idaire sur le site de l’ancien hôpi­tal géri­a­trique Antoine Char­i­al à Francheville en périphérie de Lyon.

Ce lieu abrite déjà 600 per­son­nes en héberge­ment d’urgence, ain­si que des espaces com­muns créa­teurs de lien avec le quarti­er et ses habi­tantes et habi­tants à tra­vers pro­gram­ma­tion cul­turelle, sportive, fes­tive, offre de restau­ra­tion, accueil d’artistes, arti­sans et entre­pris­es, amé­nage­ment paysager, agri­cul­ture urbaine…

Dans ce cadre là Yes We Camp a :

  • vis­iter le site 
  • pro­posé un ate­lier créatif 
  • organ­isé l’ate­lier sur 2 jours (18–19 mai 2021) : rassem­ble­ment des por­teurs de pro­jet et par­ties prenantes. Organ­i­sa­tion de temps de tra­vail autour de la com­mu­ni­ca­tion du pro­jet, de la tech­nique et de la pro­gram­ma­tion, de la gou­ver­nance, des espaces extérieurs, de la pro­gram­ma­tion et de l’alimentation/restauration. Ren­con­tre avec les poten­tiels parte­naires insti­tu­tion­nels (métro­pole, villes voisines, état)
  • accom­pa­g­né au lance­ment du pro­jet : pro­duc­tion de plans et d’études archi + accom­pa­g­ne­ment lors de réu­nions de pilotage + pro­duc­tion d’une étude sur la restau­ra­tion + pro­duc­tion d’un cahi­er des charges pour les por­teurs de pro­jets à venir dans les espaces extérieurs 

Informations clés

  • Lieu : Francheville, à côté de Lyon 
  • Chiffres :
    8 hectares,
    2 000 m²,
    600 per­son­nes en héberge­ment d’urgence.

Partenaires

  • Plateau Urbain 
  • Armée du Salut 
  • Notre Dame des Sans Abris 
  • YWC

A retenir

  • Occu­pa­tion tem­po­raire d’un ancien hôpi­tal géri­ar­tique. 
  • Acteur.ices : Armée du Salut, Notre Dame des Sans Abris.
Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Programme itinérant, Opération d'urbanisme, Alimentation et restauration, Formation et atelier créatif, Activation et accompagnement, Accueil de groupes, Bâtiment vacant, Intervention artistique et culturelle, Passé, Espace public

L’Ambassade Bordeaux Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Pour sa sai­son cul­turelle esti­vale 2019, la Ville de Bor­deaux invite Yes We Camp à inve­stir les anci­ennes Archives Munic­i­pales, instal­lées dans un hôtel par­ti­c­uli­er du cen­tre-ville, qui était fer­mé au pub­lic depuis qua­tre ans. En quelques mois, Yes We Camp invente un pro­jet d’usage, à réalis­er avec la mobil­i­sa­tion d’une dizaine de col­lec­tifs et artistes locaux.
Résul­tat : une grande salle de pro­jec­tion, un espace accueil, un dor­toir pour accueil­lir des rési­dences, une scène ouverte, et une cui­sine-buvette déployée dedans-dehors, sous la glycine cen­te­naire qui débor­de sur la rue. Le pro­jet s’appelle l’Ambassade. Ambas­sade des par­tic­i­pants à la sai­son cul­turelle, et ambas­sade des Républiques Nomades, événe­ments de 24h que nous pro­posons en dif­férents points du ter­ri­toire bor­de­lais. Au bar, vins et bières soigneuse­ment choi­sis, et en cui­sine, carte blanche à l’association Ernest, qui utilise la restau­ra­tion comme out­il de sol­i­dar­ité.

Informations clés

Date
Du 25 juin au 20 août 2019

En chiffres
7 col­lec­tifs bor­de­lais mobil­isés pour les chantiers
52 jours d’ouverture
10 000 bières servies

La petite histoire

Les Républiques Nomades, micro-événe­ments de 24h pro­posés tout au long de l’été aux qua­tre coins du ter­ri­toire bor­de­lais, pro­po­saient aux habi­tants de décou­vrir leur quarti­er d’une façon inédite : par exem­ple, 24 tentes con­stru­ites en trois jours ont per­mis au pub­lic de dormir en bivouac dans un parc du cen­tre ville ! 

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Insta­gram,Revue de presse

Région d'ailleurs, Evénement culturel et artistique, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Activation et accompagnement, Accueil de groupes, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Espace public

Le Beau bout des Cévennes St.-Martin-de-Boudaux Publiée le 22.06.20

En quelques mots

Un jour le télé­phone sonne. C’est le maire de Saint-Mar­tin-de-Boubaux dans les Cévennes, 100 habi­tants recen­sés. Dés­espérant de trou­ver un exploitant pour l’unique bistrot-épicerie du vil­lage, il a l’idée de s’adresser à nous : “Yes We Camp, que diriez-vous de pass­er trois mois dans mon vil­lage ? Je vous prête une mai­son et vous vous occu­pez de mon com­merce.” Nous prenons nos valis­es et nos out­ils, on débar­que un soir de fête du vil­lage, on prend pos­ses­sion du bistrot avec des amé­nage­ments fonc­tion­nels, et c’est par­ti pour trois mois d’ouverture, avec en moyenne de 50 cou­verts chaque soir, une pro­gram­ma­tion cul­turelle locale, l’animation de débats sur les futurs pos­si­bles du lieu, et l’accueil dans notre équipe d’un repre­neur qui trois ans après est encore à poste de ce com­merce.

Ce pro­jet rur­al nous a été pro­posé juste après l’abandon de Mucem-Plage, per­me­t­tant une étape “plein air” avant notre emmé­nage­ment à Paris à Saint-Vin­cent de Paul, pour ce qui devien­dra le pro­jet Grands Voisins. Nous espérons renou­vel­er de telles expéri­ences en milieu naturel et rur­al, ou pro­pos­er à d’autres jeunes col­lec­tifs de pou­voir s’investir sur des for­mats sim­i­laires de quelques mois, avec des fonc­tions marchan­des à dévelop­per, dans des espaces à l’opposé des métrop­o­les.

Informations clés

Dates
Juil­let — août 2015

En chiffres
Un record de 70 cou­verts à la soirée créole
2 jours de fer­me­ture en 2 mois d’ouverture
3 soirées ciné­ma
57 couch­ers de soleil sur la Val­lée du Galeizon

Partenaires

Mairie de Saint-Mar­tin-de-Boubaux

La petite histoire

Chaque semaine, c’était la mis­sion appro­vi­sion­nement de l’épicerie auprès de plusieurs pro­duc­teurs de la val­lée du Galeizon. 45mn de routes sin­ueuses dans la mon­tagne. Il a fal­lu qu’une fois, le cof­fre s’ouvre et libère toute les cours­es.

A retenir

  • L’importance du rôle du com­merçant qui est au coeur de la vie sociale du vil­lage pour recueil­lir les désirs des habi­tants.
  • Une mise à dis­po­si­tion d’un com­merce et d’un loge­ment pro­priétés de la mairie facile­ment réplic­a­ble dans de nom­breuses sit­u­a­tions rurales sim­i­laires.
  • Une ouver­ture 7 jours sur 7 pour créer de l’habitude et de la con­fi­ance.
  • Une fréquen­ta­tion touris­tique qui aurait souf­fert de la fer­me­ture du com­merce du vil­lage.
Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Activation et accompagnement, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Bâtiment vacant, En cours, Région de Paris, Hébergement social et insertion

Les Cinq Toits Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Depuis début 2019, Yes We Camp inter­vient en sou­tien de l’association Aurore sur le pro­jet des Cinq Toits, ini­tia­tive d’accueil de cen­tres d’hébergement dans l’ancienne caserne Exel­mans, dans le 16ème arrondisse­ment de Paris. Cette caserne, qui accueil­lait autre­fois des gen­darmes, héberge aujourd’hui réfugiés, deman­deurs d’asile, tra­vailleurs soci­aux, asso­ci­a­tions, entre­pre­neurs, arti­sans ou artistes, sur le mod­èle des Grands Voisins. Les Cinq Toits héber­gent plus de 350 per­son­nes, dont 250 réfugiés et deman­deurs d’asile. Elle offre égale­ment 100 places pour des familles en sit­u­a­tion d’urgence. Avec l’ambition de créer un lieu de vie ouvert, fondé sur l’hospitalité et la ren­con­tre. Notre équipe œuvre régulière­ment sur le pro­jet selon les besoins du site : nar­ra­tion glob­ale, recom­man­da­tions pour la pro­gram­ma­tion cul­turelle, quelques con­seils pour la ges­tion de site, le restau­rant et l’atelier partagé, mais surtout des amé­nage­ments pour les espaces extérieurs, végé­tal­i­sa­tion, sig­nalé­tique, iden­tité graphique… 

La présence d’actrices et d’acteurs asso­ci­at­ifs, cul­turels et économiques sur le site a rapi­de­ment porté ses pre­miers fruits, avec des marchés créat­ifs per­me­t­tant d’accueillir le voisi­nage, et la mise en place de démarch­es pilotes : restau­ra­tion en inser­tion, etc…

Informations clés

Dates
Depuis début 2019

En chiffres
300 per­son­nes, dont 250 réfugiés et deman­deurs d’asile
50 places pour des familles
99 BACSAC

Adresse
51 boule­vard Exel­mans, Paris 16ème

Partenaires

Asso­ci­a­tion Aurore
Ges­tion du site, héberge­ment d’urgence, inser­tion par l’emploi.

Plateau Urbain
Créa­tion d’e­spaces d’ac­tiv­ités mixtes

 

À retenir

  • La mise en place de plusieurs activ­ités “inclu­sives” de la restau­ra­tion en inser­tion grâce à la présence d’actrices et d’acteurs asso­ci­at­ifs, cul­turels et économiques sur le site.
  • Le lien au quarti­er avec des événe­ments ouverts au pub­lic extérieur (marché, car­naval, expo­si­tion…).
  • Un restau­rant sol­idaire : Le Recho.

En savoir plus

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