loader image
Le GR1, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, En cours, Hébergement social et insertion, Non classifié(e)

Les Coudes Sur La Table Paris Publiée le 15.05.25

Fête de l’alimentation solidaire, 2ème édition 🥳

🗓️ Le dimanche 8 juin, de 9h à 18h, la joyeuse équipe est heureuse de vous retrou­ver devant l’Académie du Cli­mat, sur la Place Bau­doy­er (Paris 4) pour une sec­onde édi­tion des Coudes sur La Table qui s’inscrit cette année dans le Fes­ti­val du Mieux Manger ! La Com­mu­nauté Ecotable, Yes We Camp et l’ensemble de leurs parte­naires s’associent à l’Académie du Cli­mat pour célébr­er l’égalité dans l’assiette !

Autour d’un grand ban­quet sol­idaire, rassem­blant vis­i­teurs et béné­fi­ci­aires de l’aide ali­men­taire, nous con­coc­tons une journée entière pour ren­dre l’alimentation durable acces­si­ble et fes­tive.

✨ Au pro­gramme : cui­sine à mille mains, ren­con­tres, con­certs, danse et plein d’autres sur­pris­es… De quoi en met­tre plein l’assiette et plein le cœur ! Les détails arrivent, restez dans le coin 🥟🥕🫛🥖

Les associations partenaires

Cette année, les asso­ci­a­tions qui œuvrent toute l’année pour l’égalité dans l’assiette vous font cuisin­er : dès le matin, mille mains pour des mil­liers de ravi­o­lis des ami.e.s.

Et 400 bouch­es pour les engouf­fr­er au déje­uner ! Les asso­ci­a­tions qui cuisi­nent pour vous et avec vous :

🍛 La Chor­ba : une cui­sine généreuse qui dis­tribue chaque jour des cen­taines de repas avec dig­nité et chaleur.

🧄 La Com­mu­nauté Ecotable avec Chez Gha­da : des saveurs syri­ennes au ser­vice du partage et de l’inclusion.

🔥 Le RECHO : un pro­jet sol­idaire qui œuvre depuis 2016 pour un accueil digne des per­son­nes exilées en France et en Europe grâce au pou­voir de la cui­sine

🥗 Les Petites Can­tines : des can­tines de quarti­er où chacun·e met la main à la pâte et à la table, pour retiss­er du lien local.

🍲 Des Étoiles et des Femmes : la pas­sion culi­naire de femmes de quartiers pri­or­i­taires se trans­forme en com­pé­tence pro­fes­sion­nelle grâce à cette équipe emplie de générosité

 

Le Recho, Les Petites Can­tines, Des Etoiles et des Femmes, Chez Gha­da, La Chor­baMou­ve­ment Restau­re, Refugee Food Joyons
Le GR1, La Dou­ve Blanche Fes­ti­val

Avec le sou­tien de Ville de Paris, Audrey Pul­var, Anne Hidal­go et Eau de Paris

Les 5 visages de l’alimentation solidaire

Qu’iels soient restaurateur.ice.s, cuisinier.e.s, producteur.ice.s, bénév­oles ou usager.e.s de nos lieux, tou­stes à leur manière con­tribuent au développe­ment de l’alimentation sol­idaire. La réponse à la pré­car­ité ali­men­taire demande le déploiement d’une véri­ta­ble chaîne humaine : nous don­nons ici la parole aux dif­férents mail­lons de cette chaîne.

Alix Gerbet a co-fondé le RECHO, une structure regroupant un service traiteur, un restaurant et une association qui œuvrent depuis 2016 pour un accueil digne des personnes exilées en France et en Europe grâce au pouvoir de la cuisine.

Pour toi, quel a été le déclic ? 

En mai 2016, un souci de san­té un peu costaud me pousse à faire une pause et je ren­con­tre Vanes­sa Krycève, qui s’apprête à lancer LE RECHO. Le com­bo par­fait, pour pren­dre mon courage à deux mains et me lancer au ser­vice d’un pro­jet qui relie ce qui m’anime : la cui­sine, le lien humain et la jus­tice sociale. Depuis, je milite à coups de fourchette.

Cuisin­er pour créer du lien, répar­er, inclure : manger est un acte citoyen. Et le plus beau dans tout ça ? C’est que ça marche.

De quoi es-tu fière au RECHO ?
En 2016, on était sept femmes avec des casseroles et un food-truck. Aujourd’hui, c’est trente per­son­nes, une asso­ci­a­tion et une entre­prise d’insertion, 35 000 repas/an, 32 salarié·es en inser­tion for­més dans nos équipes depuis 2020.
Une cui­sine bio, éthique, triple­ment labélisée Écotable et surtout un mod­èle économique viable. En 2024, on a bouclé notre pre­mier exer­ci­ce équili­bré. Et tout ça en créant du lien, de la dig­nité, du col­lec­tif.
La preuve que la sol­i­dar­ité peut aus­si rimer avec rigueur, ambi­tion et plaisir.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?
Je ferais en sorte que chacun·e puisse ressen­tir ne serait-ce qu’un dix­ième de ce qu’on vit depuis 2016 en étant sur le ter­rain à tra­vers nos ate­liers de cui­sine. Pour que cha­cun puisse voir naître du lien humain, de la dig­nité, de la joie — même dans des con­textes d’exil, de pré­car­ité ou d’oubli. Ce n’est pas théorique : c’est réel, puis­sant, trans­for­ma­teur.

Alors venez voir. Cuisinez avec nous. Engagez-vous, même un peu. Vous ver­rez : la sol­i­dar­ité, ça se ressent. Et ça change tout.

Depuis 1954, la Ferme de Viltain (78) produit des yaourts au lait de vache. Benoît Dupré, Guillemette et Olivier des Courtils ont pris la décision de livrer leurs surplus à La Chorba, une association humanitaire agissant contre la faim et l’exclusion sociale.

Pour vous, quel a été le déclic? 

Le déclic a eu lieu pen­dant le COVID : nos fri­gos débor­daient de yaourts des­tinés à la restau­ra­tion col­lec­tive, soudaine­ment à l’arrêt. Plutôt que de les jeter, nous avons choisi de les don­ner. C’était une évi­dence face à l’urgence et au gaspillage.

De quoi êtes-vous le plus fiers ? 

Nous sommes fiers de lim­iter le gaspillage tout en val­orisant nos pro­duits autrement. Offrir à tous, sans dis­tinc­tion, des yaourts fer­miers Bleu-Blanc-Cœur, c’est pour nous une belle manière de con­juguer qual­ité, sol­i­dar­ité et respect de l’environnement.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Avec une baguette mag­ique, on aimerait trac­er nos yaourts jusqu’à leur dis­tri­b­u­tion finale. Savoir où ils sont con­som­més nous per­me­t­trait de ren­forcer la trans­parence, de val­oris­er l’engagement de nos équipes et de don­ner encore plus de sens à notre démarche.

François Henrard est bénévole au GR1 depuis juin 2024. Il fait partie de ces milliers de bénévoles qui, chaque jour, permettent aux mécanismes de solidarité de perdurer dans un contexte toujours plus hostile.

Com­ment as-tu trou­vé le GR1 ?

Je suis arrivé au GR1 par le biais d’une autre asso, Kipawa, qui organ­ise des pro­grammes de français langue étrangère (FLE). Les participant.e.s sont invité.e.s à faire des mis­sions de bénévolat dans des asso­ci­a­tions mar­seil­lais­es pour pra­ti­quer le français en dehors de la salle de classe. Je suis venu accom­pa­g­n­er trois per­son­nes un mar­di matin pour découper les légumes qui allaient servir aux repas don­nés aux jeunes du GR1 et dis­tribués dans les maraudes. Et ça a été le coup de foudre avec le lieu et les gens qui le font vivre ! 

De quoi es-tu le plus fier ?

Je suis fier de con­tribuer à une cause qui me tient beau­coup à cœur, l’ac­cès à l’al­i­men­ta­tion pour tou.te.s. Et ce qui est bien ici, c’est de voir de manière tan­gi­ble la portée de son action. D’aider à son échelle à découper des légumes, pour aller ensuite dis­tribuer les repas qui en sont directe­ment issus à celles et ceux qui en ont le plus besoin. 

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

L’en­jeu prin­ci­pal selon moi, c’est le gaspillage ali­men­taire local. Pourquoi pro­duire des repas sol­idaires implique d’acheter des pro­duits quand tant de choses sont jetées ? Les com­munes pour­raient instau­r­er une poli­tique “zéro gaspillage”, avec par exem­ple la récupéra­tion de tous les inven­dus des com­merces et restau­rants. Les munic­i­pal­ités ayant les can­tines sco­laires à leur charge, on pour­rait imag­in­er un sys­tème de ges­tion mutu­al­isée de ces den­rées entre les can­tines et les asso­ci­a­tions qui lut­tent con­tre la pré­car­ité ali­men­taire. 

Mamadou Ciré Diallo est arrivé au GR1 en juin 2024, un lieu ressource pour les mineurs non accompagnés qui propose de nombreuses activités à Marseille. Après avoir participé à la confection de nombreux repas, Mamadou souhaite désormais poursuivre un apprentissage en cuisine.

Com­ment as-tu trou­vé le Gr1  ?

Je suis venu au Gr1 parce que je ne savais pas où aller et je man­quais de moti­va­tion après avoir séjourné à l’hô­tel. On m’avait pro­posé de venir ici, je savais ce que c’était comme endroit, j’avais très faim et j’ai été attiré par l’ac­cueil chaleureux et l’am­biance pos­i­tive.

De quoi es-tu fier depuis ton arrivée au GR1 ? 

Je suis fier d’avoir pu pro­gress­er en cuisi­nant. Je me sens utile en aidant la cui­sine à nous nour­rir tous. Ici, on mange à notre faim. J’ai adoré la nour­ri­t­ure et la cui­sine, notam­ment pré­par­er des plats pour les autres jeunes. Ça m’a don­né de la moti­va­tion et de l’én­ergie pour faire ce tra­vail de pré­pa­ra­tion des repas chaque jour..

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite que le GR1 reste ouvert pour tou­jours. Aujourd’hui, je suis autonome grâce au GR1 mais il faut que ce lieu con­tin­ue à exis­ter pour les autres et pour les généra­tions futures. D’autres vont venir car on meurt de faim chez nous, on meurt de ne plus avoir d’espoir. Le GR1, c’est un lieu impor­tant et essen­tiel pour les jeunes qui ont besoin de sou­tien et de ressources. Je voudrais que ce lieu existe encore pen­dant 100 ans !

Ghada Saïdi, est arrivée aux Grands Voisins en 2016 comme résidente du centre d’hébergement d’urgence. Accompagnée par les structures présentes sur place et grâce à la mise à disposition de la cuisine de l’un des deux restaurants du site, Ghada a pu démarrer son activité. Neuf ans plus tard, elle gère désormais son propre lieu dans le 10eme arrondissement.

Com­ment as-tu trou­vé Les Grands Voisins? 

J’ai trou­vé Les Grands Voisins grâce à Sihem Habchi, direc­trice d’activités de l’association Aurore qui accom­pa­g­nait les femmes de la Mai­son Marceau autour d’une cui­sine partagée. Par la suite, elle m’a pro­posé un parte­nar­i­at dans un lieu pérenne appar­tenant à la mairie du 10e arrondisse­ment. Désor­mais, nous avons un bail de 6 ans, ce qui change tout pour moi. La sta­bil­ité dont j’avais besoin pour dévelop­per mes savoirs-faire.

De quoi es tu la plus fière ?

Aujourd’hui, je suis très fière d’ouvrir mon restau­rant sol­idaire ouvert sur le quarti­er. Je peux mobilis­er toutes mes com­pé­tences per­son­nelles et réalis­er mon rêve : avoir mon pro­pre lieu et ren­dre la sol­i­dar­ité qu’on m’a don­née.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite chang­er la vision qu’on peut avoir des restau­rants sol­idaires en con­tin­u­ant à dévelop­per mon tra­vail en cui­sine. Mon­tr­er que les restau­rants sol­idaires peu­vent être de qual­ité, acces­si­ble, respon­s­able, viable et qu’ils per­me­t­tent au pub­lic de s’in­téress­er à la ques­tion de l’alimentation engagée. 

Infos & Billetterie

Dimanche 8 juin 2025, de 9h à 18h

📍: Académie du Cli­mat — 2 Pl. Bau­doy­er, 75004 Paris

Bil­let­terie

Région d'ailleurs, Programme itinérant, Formation et atelier créatif, Activation et accompagnement, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, Intervention artistique et culturelle, En cours, Région de Paris

Diplôme universitaire “Espaces communs” Publiée le 07.08.20

En quelques mots

En 2018, nous créons une for­ma­tion pro­fes­sion­nelle à la ges­tion de tiers-lieux avec le souhait que ces expéri­men­ta­tions d’espaces com­muns se dévelop­pent dans de nom­breux con­textes et ter­ri­toires. Cette for­ma­tion a pour voca­tion d’encourager l’essaimage de ces lieux, en rassem­blant les acteurs con­cernés, venant d’horizons var­iés et aux pro­fils hétérogènes (ges­tion­naires de lieux et leurs équipes, pro­fes­sion­nels en recon­ver­sion pour porter des pro­jets d’ouverture de lieux, acteurs de la fab­rique de la ville, col­lec­tiv­ités, secteur asso­ci­atif à fort impact social et ter­ri­to­r­i­al).

Can­di­dater au DU Pla­que­tte de présen­ta­tion du DU

Informations clés

En chiffres
140h de for­ma­tion
3 ses­sions immer­sives
3 ses­sions focus
60 inscrits en 2019–2021
14 mem­bres du cer­cle édi­to­r­i­al

Tar­ifs
Tarif unique : 4 200€
Tarif réduit*: 2 100€

*en cas de refus de prise en charge par votre struc­ture.

Partenaires

Uni­ver­sité Gus­tave Eif­fel
Uni­ver­sité française expéri­men­tale spé­cial­isée dans l’é­tude des villes et des proces­sus d’ur­ban­i­sa­tion

Ancoats
Entrepreneur.e.s cul­turels et de consultant.e.s en fundrais­ing sur le ter­ri­toire du Grand Paris

Code­sign-it
Col­lec­tif d’indépendants en inno­va­tion col­lab­o­ra­tive

French Impact
Accéléra­teur nation­al d’in­no­va­tion sociale et envi­ron­nemen­tale

SNCF Immo­bili­er

Les sessions

Ses­sions immer­sives réal­isées
Coco Vel­ten (Mar­seille) — 13–14-15 juin 2019
Hôtel Pas­teur (Rennes) — 24–25-26 octo­bre 2019
Le 6 b (Saint Denis) — 30–31 jan­vi­er et 1er févri­er 2020
Les Grands Voisins (Paris) 10–11-12 sep­tem­bre 2020
Car­ton Plein (Ambert) — 23–24-25 sep­tem­bre 2020
Mains d’Oeu­vres (Saint Ouen) — 27–28-29 jan­vi­er 2021
Lieux d’im­pli­ca­tion locale (Après M, La Dévi­a­tion, La Cité des arts de la rue, Fores­ta : quartiers Nord de Mar­seille) — 24–25-26 mars 2021
Ate­liers Jean Moulin (Plouhinec) — 21–22-23 avril 2021
l’Her­mitage, Autrêch­es — 19–20-21 mai 2021
Gare de l’U­topie, Ver­to­laye — 22–23-24 sep­tem­bre 2021
Hôtel Pas­teur, Rennes — 13–14-15 octo­bre 2021
Coco Vel­ten, Mar­seille — 18–19 octo­bre 2021
La PADAF, Antony — 19–20-21 jan­vi­er 2022
Com­mu­na, Brux­elles — 9–10-11 févri­er 2022
Design d’e­spaces, Mar­seille — 29–30 mars 2022
Publics et pro­gram­ma­tion — 5–6 avril

Ses­sion immer­sive à Saisons Zéro — 20–21-22 avril
Mod­èle économique, Paris — 17–18 mai

La petite histoire

Mail de C. le 14 juin 2019 à 21h58 en réponse à l’envoi du pro­gramme de for­ma­tion du lende­main  “Arrête tes con­ner­ies Julie et viens au toit-ter­rasse de la Friche, et plus vite que ça”.

À retenir

  • Favoris­er l’apprentissage de pair-à-pair plutôt que l’enseignement descen­dant d’un cor­pus préétabli for­cé­ment incom­plet et non-con­textuel.
  • Réu­nir des pro­fes­sion­nels provenant d’horizons var­iés (pro­fils, dis­ci­plines, secteurs, matu­rité pro­fes­sion­nelle…) au sein d’un col­lec­tif apprenant.
  • Per­me­t­tre aux par­tic­i­pants de décou­vrir le fonc­tion­nement d’un lieu via l’immersion.

En savoir plus

Linkedin, Site inter­net de l’u­ni­ver­sité

Inscrivez-vous à la newslet­ter

Evénement culturel et artistique, Alimentation et restauration, Coco Velten, Accueil de groupes, Région de Marseille, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, En cours

La Cantine Coco Marseille Publiée le 15.09.20

En quelques mots

La Can­tine de Coco Vel­ten, c’est une cui­sine locale et anti-gaspillage, un lieu accueil­lant et engagé.

Nous util­isons des pro­duits locaux issus de l’agriculture raison­née : légumes cul­tivés par les maraich­ers de Provence, pois­sons pêchés au large des côtes méditer­ranéennes, café bio tor­ré­fié à Mar­seille, bière arti­sanale bio de la Drôme et de Mar­seille.
Nous dévelop­pons égale­ment une pro­duc­tion made in Coco : récolte de miel (ruch­es instal­lées sur le toit),  de champignons -(champignon­nière dans les Archives, au sous-sol), bois­sons fer­men­tées au gin­gem­bre avec les Infil­trés.
Avec les Alchimistes, nous avons engagé une réflex­ion sur la réu­til­i­sa­tion des déchets générés, notam­ment grâce au com­post.

La Can­tine est le prin­ci­pal espace d’ouverture et de cohab­i­ta­tion du pro­jet Coco Vel­ten. Plusieurs publics s’y retrou­vent : les rési­dents, les per­son­nes qui y tra­vail­lent, les voisins et habi­tants du quarti­er, les curieux et les habitués pour les ven­dredis soirs. La Can­tine est un espace d’accueil incon­di­tion­nel : il n’y a pas d’obligation de con­som­mer. Toutes les activ­ités pro­posées sont gra­tu­ites, et il est pos­si­ble d’offrir un café à son voisin grâce au sys­tème de cafés et de repas sus­pendus. 50 repas par jour par­tent en maraude pour les per­son­nes sans domi­cile fixe. Les plats de cette aide ali­men­taire sont issus de la même pro­duc­tion que les plats des­tinés à la vente le midi.

Côté cui­sine, la Can­tine a d’abord un rôle d’incubateur : chaque mer­cre­di, des repas à prix libre sont con­coc­tés par ceux qui le souhait­ent (asso­ci­a­tions, col­lec­tifs, par­ti­c­uliers…). 30% des recettes sont rever­sées aux cuisiniers et 70% dans la cagnotte com­mune, per­me­t­tant de financer des pro­jets pour les Cocos (sor­tie pour les enfants de la rési­dence, for­ma­tion radio…).
Les pro­jets culi­naires Par­chi­ta, les Beaux Mets et Solz­in­ho se sont lancés et sont passés der­rière les fourneaux. La cui­sine est égale­ment ouverte à toute per­son­ne qui souhaite pro­pos­er des ate­liers culi­naires par­tic­i­pat­ifs.

Informations clés

Dates
2019 — …

En chiffres
80 places assis­es,
1 repas prix libre par semaine,
3 postes en inser­tion (résident.e.s de Coco Vel­ten),
50 repas par jour des­tinés aux maraudes.

Bud­get :
300,000 euros,
20% de sub­ven­tion pour finance­ment de l’aide ali­men­taire.

Rap­port du pro­jet d’Aide Ali­men­taire

Partenaires

  • Les infil­trés : pro­duc­tion de bois­sons naturelle­ment fer­men­tées.
  • Yem­ma Yum­my : trai­teur engagé aux saveurs du monde fait mai­son & des pro­duits frais éco-respon­s­ables.
  • La Maraude virage dépé : col­lec­tif sol­idaire de sup­port­ers Mar­seil­lais.
  • Les alchimistes : solu­tion de val­ori­sa­tion des biodéchets en com­post.
  • La Table de Cana (juin 2019) : pro­jet des Beaux Mets. Des per­son­nes du Cen­tre péni­ten­ti­aire des Baumettes en fin de peine ont cuis­inés les lundis et mardis du mois de juin 2019 dans la per­spec­tive de l’ouverture d’un restau­rant au sein de la prison. Après des ses­sions de for­ma­tions, la Can­tine de Coco Vel­ten était le restau­rant d’application.
  • Solz­in­ho (nov 2019 — mars 2020) : restau­ra­tion des Balka­ns, incubé pour assur­er les ser­vices du soir.
  • Par­chi­ta (avril 2019 — avril 2020) : restau­rant Sud améri­cain, incubé à Coco Vel­ten pen­dant 12 mois. 

Parte­naires financiers :

Fon­da­tion de France (2021), Fon­da­tion Vin­ci (2020), Fon­da­tion Car­i­tas (2020), Fond Hash­tag (2020), Fond épi­curien (2020), Haut com­mis­sari­at lutte con­tre la pau­vreté.

 

La petite histoire

Le pre­mier mer­cre­di repas prix libre a été cuis­iné par Mohammed aka Momo, un jeune réfugié soma­lien en mis­sion de ser­vice civique sur les chantiers par­tic­i­pat­ifs au sein de Coco Vel­ten. Momo souhaitait faire décou­vrir les plats de son enfance à tous les Cocos. Le repas prix libre s’est clô­turé par une stand­ing ova­tion. Depuis sa pre­mière incur­sion dans la cui­sine de la Can­tine, il a décou­vert une nou­velle voca­tion et tra­vaille aujourd’hui avec des restau­ra­teurs mar­seil­lais !

En savoir plus

Site inter­net, Face­book, Insta­gram 

Architecture et chantiers participatifs, Les Grands Voisins, Accueil de groupes, Terrain de plein air, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris

L’auberge-camping des Grands Voisins Paris Publiée le 07.08.20

En quelques mots

Au print­emps 2016 et six mois après l’ouverture des Grands Voisins, l’idée d’un camp­ing esti­val au sein du pro­jet fleu­rit. A l’image de tous les équipements pro­posés dans le pro­jet, le camp­ing vise à accueil­lir sur le site un pub­lic dif­férent, inter­na­tion­al et touris­tique, et de favoris­er la ren­con­tre entre les dif­férents usagers du site. C’est aus­si, pour Yes We Camp, l’occasion de renouer avec le camp­ing, un équipement qui lui tient à coeur.

Le camp­ing des Grands Voisins pro­pose plus de 100 places d’hébergements touris­tiques au coeur de Paris à l’été 2016 et l’été 2017. Pour accueil­lir le plus grand nom­bre et un pub­lic diver­si­fié, l’association choisit de pro­pos­er des héberge­ments avec dif­férents niveaux de con­fort et tous à petit prix, allant de 8€ la nuit en hamac à 21€ celle en cabane. Au total ce sont plus de 8000 vis­i­teurs qui dormiront au camp­ing des Grands Voisins.

Informations clés

Dates
De mai à octo­bre 2016 et de mai à octo­bre 2017


En chiffres
100 places d’hébergement
8000 nuitées ven­dues
6 cabanes, 1 auberge et 25 tentes

La petite histoire

On a ouvert les portes du camp­ing et les pre­miers vis­i­teurs venus dormir au camp­ing des Grands Voisins sont des voisins du 14e arrondisse­ment : “on est des amoureux du camp­ing”.

À retenir

  • Un lieu d’hébergement touris­tique à petit prix au coeur de Paris.
  • Une ouver­ture au pub­lic 7/7 et 24/24 qui donne une autre dimen­sion au site de pro­jet.
  • Un camp­ing au pied des cen­tres d’hébergement qui pose les ques­tions d’habitat en ville.

En savoir plus

Plus de pho­tos

Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Les Grands Voisins, Activation et accompagnement, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris, Hébergement social et insertion

Les Comptoirs Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

L’affluence du pub­lic dès l’année 2016 aux Grands Voisins donne envie aux rési­dents du site de dévelop­per des petites unités de pro­duc­tion et vente de sand­wichs ou plats cuis­inés. Les pre­mières expéri­ences sont un peu chao­tiques et nous déci­dons pour l’été 2017 de lancer le pro­jet “Les Comp­toirs”. Le principe est de trans­former un espace résidu­el des Grands Voisins en une grande ter­rasse abritée, don­nant sur trois fenêtres ouvertes, chaque fenêtre étant un comp­toir où sont pro­posés des plats du jour. À chaque repas, deux fenêtres sont attribuées à des rési­dents, la troisième étant gérée par Yes We Camp. Le pub­lic choisit indif­férem­ment, sans même le savoir, des repas pré­parés par des cuisiniers pro­fes­sion­nels ou par des rési­dents se for­mant ain­si aux métiers de la restau­ra­tion. Les rési­dents par­tic­i­pant au pro­gramme ont été choi­sis, ils sont 15, ils sont accom­pa­g­nés et for­més, et font cha­cun tra­vailler plusieurs per­son­nes. 

Ce pro­jet culi­naire inclusif est un vrai aboutisse­ment dans le parte­nar­i­at entre Yes We Camp et Aurore. Cette expéri­ence est à la base du pro­jet de restau­rant com­mun Ora­toire.

Informations clés

Dates
2017

En chiffres
10 mois
19 cuisiniers
35 fuites d’eau
180 kg de frites de Fathi
216 fer­me­tures en dansant
403 assi­ettes dis­parues
2320 litres de Bis­s­ap
7675 mer­guez
19001 ren­con­tres

À retenir

  • La réus­site des Comp­toirs à attir­er un pub­lic extérieur (voisins, curieux, per­son­nes tra­vail­lant dans le quarti­er…) pour venir déje­uner sur la ter­rasse.
  • La dimen­sion inclu­sive du pro­jet, qui a per­mis à des rési­dents de lancer leur pro­jet “food” : c’est le cas de Gha­da, qui a ensuite ouvert “Chez Gha­da” dans la cour de l’O­ra­toire.
  • L’as­so­ci­a­tion de plusieurs com­pé­tences de l’as­so­ci­a­tion : archi­tec­ture, inser­tion, cui­sine, ani­ma­tion.

En savoir plus

Site inter­net

Alimentation et restauration, Les Grands Voisins, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris

L’épicerie des Grands Voisins Paris Publiée le 17.09.20

En quelques mots

Au temps du con­fine­ment, l’équipe des Grands Voisins a décidé de soutenir les pro­duc­teurs et de main­tenir le lien avec le pub­lic. Ain­si, nous avons décidé de créer la toute pre­mière épicerie de Yes We Camp ! 

Paniers en pré-com­mande, jolis pro­duits en vrac pour per­me­t­tre à nos voisins de manger bon, beau et respon­s­able ! 

Informations clés

Dates
de juin à sep­tem­bre 2020

En chiffres
345 paniers pré­com­mandés
100% des con­som­ma­teurs sat­is­faits

 

Partenaires

Avec Ecotable, Coop­cy­cle & Olvo

Les four­nisseurs

Le Zingam, La cav­erne, Gob­ard, Les verg­ers de Cos­signy, Champ Ramard, Benoit Feye, Xavier Valet, Grand Bal­leau, Champ Moulin, Gre­go­ry Veret, Ferme de la haye, Mai­son Gail­lard, Ottan­ta, Plaine de forêt, Koorin, Jardin de Courances, Fabi­en Legendre, Les Voisins Bio, La parisi­enne, Le galline feli­ci, La ferme du Bruzi­ka, Annie Bertin…

À retenir

  • Des pro­duits frais, bios, locaux, en cir­cuit court et de sai­son.
  • Des pro­duc­teurs respon­s­ables sélec­tion­nés avec soin.
  • Une agri­cul­ture paysanne durable adap­tée aux ter­ri­toires et respectueuse de son envi­ron­nement et des saisons.

La petite histoire

Lors de la semaine ali­men­ta­tion de sep­tem­bre 2020 nous avons fêté l’épicerie en com­pag­nie de nos drag-queen préférées Rose & Punani ! Elles ont, entre autre, com­men­té le con­cours du meilleur épici­er !

En savoir plus

Site Inter­net

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Les Grands Voisins, Accueil de groupes, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris

La Lingerie Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Pen­dant plusieurs décen­nies au ser­vice de net­toy­age des blous­es et des draps de l’hôpi­tal, la Lin­gerie occupe une posi­tion cen­trale sur le site de Saint-Vin­cent de Paul. Nous avons assez naturelle­ment choisi ce bâti­ment pour en faire “la place du vil­lage”, le café cen­tral où se croisent les tra­vailleurs, les vis­i­teurs, les hébergés. À ces fonc­tions sociales s’est ajoutée une com­posante cul­turelle et fes­tive avec l’organisation de soirées. L’économie générée par ce café / buvette / can­tine a per­mis de faire face au non-aboutisse­ment de nos deman­des de sub­ven­tions, et ain­si de financer tous les amé­nage­ments physiques et activ­ités cul­turelles de la pre­mière phase de pro­jet. 

Pen­dant la sai­son 2, le cen­tre physique du site s’est décalé vers les cours sur rue. Nous avons alors choisi d’ouvrir un nou­v­el espace cen­tral, le restau­rant com­mun Ora­toire, et de ren­forcer la Lin­gerie dans ses fonc­tions cul­turelles et fes­tives, accueil­lant de la musique et des per­for­mances tous les soirs de la semaine. La Lin­gerie con­tin­ue à se trans­former régulière­ment, avec un renou­velle­ment des amé­nage­ments et des instal­la­tions artis­tiques sur les espaces extérieurs.

Informations clés

Dates
2015–2020

En chiffres
7
karaokés du Col­lec­touf
8966 cafés sus­pendus
1345 plats réchauf­fés dans le micro onde
Des mil­liers de pas de danse

À retenir

  • La capac­ité de cet espace à se trans­former au fil de l’évo­lu­tion des Grands Voisins, entre la sai­son 1 et la sai­son 2.
  • Un lieu ouvert à toutes et tous, où les rési­dents s’y sont peu à peu sen­tis chez eux.
  • La fonc­tion inclu­sive de cet espace : la Lin­gerie emploie plusieurs con­trats en inser­tion.

En savoir plus

Site inter­net

Jardin des Héros, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, Passé, Hébergement social et insertion

Le Jardin des Héros Marseille Publiée le 07.08.20

En quelques mots

À deux pas de la Gare Saint-Charles, caché der­rière de hauts murs, se trou­ve un secret bien gardé : un jardin sus­pendu, comme préservé du temps et de l’an­i­ma­tion de la ville.

À la demande de la Fon­da­tion Les Petits Frères des Pau­vres, l’équipe de Yes We Camp a ouvert en douceur cet îlot de ver­dure à ses habi­tants et à son voisi­nage. Une aven­ture col­lab­o­ra­tive, intergénéra­tionnelle et con­textuelle.

Informations clés

Dates :

  • Juin 2020-juil­let 2021

En chiffres :

  • 1200 mètres car­ré,
  • 1 bar­be­cue,
  • 20 habi­tants,
  • 40 per­son­nes impliquées sur la gou­ver­nance. 

Partenaires

Les petits Frères des Pau­vres
Accueil­lir et financer l’in­ter­ven­tion de Yes We Camp pour activ­er un usage partagé du jardin entre des per­son­nes âgées isolées et le voisi­nage.

Jardin de la rotonde

L’école pri­maire des abeilles

Le cen­tre d’animation des abeilles

La petite histoire

Le Jardin des Héros, dont la struc­ture a très peu été mod­i­fiée, con­stitue une des dernières reliques de la colline Saint-Charles à Mar­seille. On pour­rait dire que c’est ici que tout a com­mencé,  au VIe mil­lé­naire avant notre ère, lorsque  les pre­miers “Mar­seil­lais”, des chas­seurs-cueilleurs, s’y instal­lent …

À retenir

  • Ouvrir par­tielle­ment au pub­lic un espace vert privé et y dévelop­per une gou­ver­nance partagée entre les usagers.
  • Tra­vailler sur le lien intergénéra­tionnel entre les enfants et des per­son­nes âgées isolées.
  • Pré­fig­ur­er la nais­sance d’un espace com­mun par une rési­dence d’activation.

En savoir plus

En écrivant à jardin@yeswecamp.org !

Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Hébergement social et insertion

Village Club Soleil Marseille Publiée le 16.09.20

En quelques mots

La prob­lé­ma­tique de l’hébergement d’urgence pour les per­son­nes à la rue a explosé à Mar­seille avec la crise san­i­taire. Une péri­ode dif­fi­cile pour les plus pré­caires, qui a révélé des insuff­i­sances du ter­ri­toire sur la ques­tion.  À l’initiative de Mar­seille Solu­tions, un col­lec­tif sol­idaire s’est créé afin de trou­ver des héberge­ments d’urgence pour les per­son­nes sans-abris. L’association a donc réu­ni autour d’elle des acteurs de la san­té, de l’aide sociale, de l’immobilier et de la mobil­i­sa­tion citoyenne (Le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, Yes We Camp, l’AP-HM, Nou­velle Aube, JUSTet Médecins du Monde)

Sol­lic­ité par le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, les Vil­lages Clubs du Soleil ont été les pre­miers à avoir répon­du favor­able­ment. Dès le 4 mai 2020, 180 per­son­nes sans-abri ont ain­si pu être accueil­lies pour une péri­ode de deux mois dans le com­plexe hôte­lier de la Belle de mai.

Yes We Camp assure l’intermédiation avec l’État, l’hôtelier, et gère l’accueil des rési­dents. Nou­velle Aube et JUST s’occupent de l’accompagnement médi­co-social des hébergés.

Informations clés

Dates
4 mai- 26 juin 2020

En chiffres
180 per­son­nes sans ressources
53 enfants pour  6 vélos
0 cas de covid
1 défilé de mode
40 chanteurs d’Afrimayé

Partenaires

JUST : col­lec­tif de chercheurs et pro­fes­sion­nels de ter­rain expéri­men­tant des solu­tions con­crètes sur le front de la jus­tice sociale. L’outil priv­ilégié de l’association est la recherche-action par­tic­i­pa­tive.

Nou­velle Aube : asso­ci­a­tion ayant pour but la préven­tion, la Réduc­tion Des Risques et des dom­mages ain­si que la pro­mo­tion de la san­té auprès d’un pub­lic jeune, frag­ilisé, stig­ma­tisé, vivant en squat en rue, en abri et en prison.

En savoir plus

Plus de pho­tos

Région d'ailleurs, Evénement culturel et artistique, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Activation et accompagnement, Accueil de groupes, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Espace public

Le Beau bout des Cévennes St.-Martin-de-Boudaux Publiée le 22.06.20

En quelques mots

Un jour le télé­phone sonne. C’est le maire de Saint-Mar­tin-de-Boubaux dans les Cévennes, 100 habi­tants recen­sés. Dés­espérant de trou­ver un exploitant pour l’unique bistrot-épicerie du vil­lage, il a l’idée de s’adresser à nous : “Yes We Camp, que diriez-vous de pass­er trois mois dans mon vil­lage ? Je vous prête une mai­son et vous vous occu­pez de mon com­merce.” Nous prenons nos valis­es et nos out­ils, on débar­que un soir de fête du vil­lage, on prend pos­ses­sion du bistrot avec des amé­nage­ments fonc­tion­nels, et c’est par­ti pour trois mois d’ouverture, avec en moyenne de 50 cou­verts chaque soir, une pro­gram­ma­tion cul­turelle locale, l’animation de débats sur les futurs pos­si­bles du lieu, et l’accueil dans notre équipe d’un repre­neur qui trois ans après est encore à poste de ce com­merce.

Ce pro­jet rur­al nous a été pro­posé juste après l’abandon de Mucem-Plage, per­me­t­tant une étape “plein air” avant notre emmé­nage­ment à Paris à Saint-Vin­cent de Paul, pour ce qui devien­dra le pro­jet Grands Voisins. Nous espérons renou­vel­er de telles expéri­ences en milieu naturel et rur­al, ou pro­pos­er à d’autres jeunes col­lec­tifs de pou­voir s’investir sur des for­mats sim­i­laires de quelques mois, avec des fonc­tions marchan­des à dévelop­per, dans des espaces à l’opposé des métrop­o­les.

Informations clés

Dates
Juil­let — août 2015

En chiffres
Un record de 70 cou­verts à la soirée créole
2 jours de fer­me­ture en 2 mois d’ouverture
3 soirées ciné­ma
57 couch­ers de soleil sur la Val­lée du Galeizon

Partenaires

Mairie de Saint-Mar­tin-de-Boubaux

La petite histoire

Chaque semaine, c’était la mis­sion appro­vi­sion­nement de l’épicerie auprès de plusieurs pro­duc­teurs de la val­lée du Galeizon. 45mn de routes sin­ueuses dans la mon­tagne. Il a fal­lu qu’une fois, le cof­fre s’ouvre et libère toute les cours­es.

A retenir

  • L’importance du rôle du com­merçant qui est au coeur de la vie sociale du vil­lage pour recueil­lir les désirs des habi­tants.
  • Une mise à dis­po­si­tion d’un com­merce et d’un loge­ment pro­priétés de la mairie facile­ment réplic­a­ble dans de nom­breuses sit­u­a­tions rurales sim­i­laires.
  • Une ouver­ture 7 jours sur 7 pour créer de l’habitude et de la con­fi­ance.
  • Une fréquen­ta­tion touris­tique qui aurait souf­fert de la fer­me­ture du com­merce du vil­lage.