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Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, En cours, Hébergement social et insertion, Non classifié(e)

Les Coudes Sur La Table Paris Publiée le 15.05.25

Fête de l’alimentation solidaire, 2ème édition 🥳

🗓️ Le dimanche 8 juin, de 9h à 18h, la joyeuse équipe est heureuse de vous retrou­ver devant l’Académie du Cli­mat, sur la Place Bau­doy­er (Paris 4) pour une sec­onde édi­tion des Coudes sur La Table qui s’inscrit cette année dans le Fes­ti­val du Mieux Manger ! La Com­mu­nauté Ecotable, Yes We Camp et l’ensemble de leurs parte­naires s’associent à l’Académie du Cli­mat pour célébr­er l’égalité dans l’assiette !

Autour d’un grand ban­quet sol­idaire, rassem­blant vis­i­teurs et béné­fi­ci­aires de l’aide ali­men­taire, nous con­coc­tons une journée entière pour ren­dre l’alimentation durable acces­si­ble et fes­tive.

✨ Au pro­gramme : cui­sine à mille mains, ren­con­tres, con­certs, danse et plein d’autres sur­pris­es… De quoi en met­tre plein l’assiette et plein le cœur ! Les détails arrivent, restez dans le coin 🥟🥕🫛🥖

Les associations partenaires

Cette année, les asso­ci­a­tions qui œuvrent toute l’année pour l’égalité dans l’assiette vous font cuisin­er : dès le matin, mille mains pour des mil­liers de ravi­o­lis des ami.e.s.

Et 400 bouch­es pour les engouf­fr­er au déje­uner ! Les asso­ci­a­tions qui cuisi­nent pour vous et avec vous :

🍛 La Chor­ba : une cui­sine généreuse qui dis­tribue chaque jour des cen­taines de repas avec dig­nité et chaleur.

🧄 La Com­mu­nauté Ecotable avec Chez Gha­da : des saveurs syri­ennes au ser­vice du partage et de l’inclusion.

🔥 Le RECHO : un pro­jet sol­idaire qui œuvre depuis 2016 pour un accueil digne des per­son­nes exilées en France et en Europe grâce au pou­voir de la cui­sine

🥗 Les Petites Can­tines : des can­tines de quarti­er où chacun·e met la main à la pâte et à la table, pour retiss­er du lien local.

🍲 Des Étoiles et des Femmes : la pas­sion culi­naire de femmes de quartiers pri­or­i­taires se trans­forme en com­pé­tence pro­fes­sion­nelle grâce à cette équipe emplie de générosité

 

Le Recho, Les Petites Can­tines, Des Etoiles et des Femmes, Chez Gha­da, La Chor­baMou­ve­ment Restau­re, Refugee Food Joyons
Le GR1, La Dou­ve Blanche Fes­ti­val

Avec le sou­tien de Ville de Paris, Audrey Pul­var, Anne Hidal­go et Eau de Paris

Les 5 visages de l’alimentation solidaire

Qu’iels soient restaurateur.ice.s, cuisinier.e.s, producteur.ice.s, bénév­oles ou usager.e.s de nos lieux, tou­stes à leur manière con­tribuent au développe­ment de l’alimentation sol­idaire. La réponse à la pré­car­ité ali­men­taire demande le déploiement d’une véri­ta­ble chaîne humaine : nous don­nons ici la parole aux dif­férents mail­lons de cette chaîne.

Alix Gerbet a co-fondé le RECHO, une structure regroupant un service traiteur, un restaurant et une association qui œuvrent depuis 2016 pour un accueil digne des personnes exilées en France et en Europe grâce au pouvoir de la cuisine.

Pour toi, quel a été le déclic ? 

En mai 2016, un souci de san­té un peu costaud me pousse à faire une pause et je ren­con­tre Vanes­sa Krycève, qui s’apprête à lancer LE RECHO. Le com­bo par­fait, pour pren­dre mon courage à deux mains et me lancer au ser­vice d’un pro­jet qui relie ce qui m’anime : la cui­sine, le lien humain et la jus­tice sociale. Depuis, je milite à coups de fourchette.

Cuisin­er pour créer du lien, répar­er, inclure : manger est un acte citoyen. Et le plus beau dans tout ça ? C’est que ça marche.

De quoi es-tu fière au RECHO ?
En 2016, on était sept femmes avec des casseroles et un food-truck. Aujourd’hui, c’est trente per­son­nes, une asso­ci­a­tion et une entre­prise d’insertion, 35 000 repas/an, 32 salarié·es en inser­tion for­més dans nos équipes depuis 2020.
Une cui­sine bio, éthique, triple­ment labélisée Écotable et surtout un mod­èle économique viable. En 2024, on a bouclé notre pre­mier exer­ci­ce équili­bré. Et tout ça en créant du lien, de la dig­nité, du col­lec­tif.
La preuve que la sol­i­dar­ité peut aus­si rimer avec rigueur, ambi­tion et plaisir.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?
Je ferais en sorte que chacun·e puisse ressen­tir ne serait-ce qu’un dix­ième de ce qu’on vit depuis 2016 en étant sur le ter­rain à tra­vers nos ate­liers de cui­sine. Pour que cha­cun puisse voir naître du lien humain, de la dig­nité, de la joie — même dans des con­textes d’exil, de pré­car­ité ou d’oubli. Ce n’est pas théorique : c’est réel, puis­sant, trans­for­ma­teur.

Alors venez voir. Cuisinez avec nous. Engagez-vous, même un peu. Vous ver­rez : la sol­i­dar­ité, ça se ressent. Et ça change tout.

Depuis 1954, la Ferme de Viltain (78) produit des yaourts au lait de vache. Benoît Dupré, Guillemette et Olivier des Courtils ont pris la décision de livrer leurs surplus à La Chorba, une association humanitaire agissant contre la faim et l’exclusion sociale.

Pour vous, quel a été le déclic? 

Le déclic a eu lieu pen­dant le COVID : nos fri­gos débor­daient de yaourts des­tinés à la restau­ra­tion col­lec­tive, soudaine­ment à l’arrêt. Plutôt que de les jeter, nous avons choisi de les don­ner. C’était une évi­dence face à l’urgence et au gaspillage.

De quoi êtes-vous le plus fiers ? 

Nous sommes fiers de lim­iter le gaspillage tout en val­orisant nos pro­duits autrement. Offrir à tous, sans dis­tinc­tion, des yaourts fer­miers Bleu-Blanc-Cœur, c’est pour nous une belle manière de con­juguer qual­ité, sol­i­dar­ité et respect de l’environnement.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Avec une baguette mag­ique, on aimerait trac­er nos yaourts jusqu’à leur dis­tri­b­u­tion finale. Savoir où ils sont con­som­més nous per­me­t­trait de ren­forcer la trans­parence, de val­oris­er l’engagement de nos équipes et de don­ner encore plus de sens à notre démarche.

François Henrard est bénévole au GR1 depuis juin 2024. Il fait partie de ces milliers de bénévoles qui, chaque jour, permettent aux mécanismes de solidarité de perdurer dans un contexte toujours plus hostile.

Com­ment as-tu trou­vé le GR1 ?

Je suis arrivé au GR1 par le biais d’une autre asso, Kipawa, qui organ­ise des pro­grammes de français langue étrangère (FLE). Les participant.e.s sont invité.e.s à faire des mis­sions de bénévolat dans des asso­ci­a­tions mar­seil­lais­es pour pra­ti­quer le français en dehors de la salle de classe. Je suis venu accom­pa­g­n­er trois per­son­nes un mar­di matin pour découper les légumes qui allaient servir aux repas don­nés aux jeunes du GR1 et dis­tribués dans les maraudes. Et ça a été le coup de foudre avec le lieu et les gens qui le font vivre ! 

De quoi es-tu le plus fier ?

Je suis fier de con­tribuer à une cause qui me tient beau­coup à cœur, l’ac­cès à l’al­i­men­ta­tion pour tou.te.s. Et ce qui est bien ici, c’est de voir de manière tan­gi­ble la portée de son action. D’aider à son échelle à découper des légumes, pour aller ensuite dis­tribuer les repas qui en sont directe­ment issus à celles et ceux qui en ont le plus besoin. 

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

L’en­jeu prin­ci­pal selon moi, c’est le gaspillage ali­men­taire local. Pourquoi pro­duire des repas sol­idaires implique d’acheter des pro­duits quand tant de choses sont jetées ? Les com­munes pour­raient instau­r­er une poli­tique “zéro gaspillage”, avec par exem­ple la récupéra­tion de tous les inven­dus des com­merces et restau­rants. Les munic­i­pal­ités ayant les can­tines sco­laires à leur charge, on pour­rait imag­in­er un sys­tème de ges­tion mutu­al­isée de ces den­rées entre les can­tines et les asso­ci­a­tions qui lut­tent con­tre la pré­car­ité ali­men­taire. 

Mamadou Ciré Diallo est arrivé au GR1 en juin 2024, un lieu ressource pour les mineurs non accompagnés qui propose de nombreuses activités à Marseille. Après avoir participé à la confection de nombreux repas, Mamadou souhaite désormais poursuivre un apprentissage en cuisine.

Com­ment as-tu trou­vé le Gr1  ?

Je suis venu au Gr1 parce que je ne savais pas où aller et je man­quais de moti­va­tion après avoir séjourné à l’hô­tel. On m’avait pro­posé de venir ici, je savais ce que c’était comme endroit, j’avais très faim et j’ai été attiré par l’ac­cueil chaleureux et l’am­biance pos­i­tive.

De quoi es-tu fier depuis ton arrivée au GR1 ? 

Je suis fier d’avoir pu pro­gress­er en cuisi­nant. Je me sens utile en aidant la cui­sine à nous nour­rir tous. Ici, on mange à notre faim. J’ai adoré la nour­ri­t­ure et la cui­sine, notam­ment pré­par­er des plats pour les autres jeunes. Ça m’a don­né de la moti­va­tion et de l’én­ergie pour faire ce tra­vail de pré­pa­ra­tion des repas chaque jour..

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite que le GR1 reste ouvert pour tou­jours. Aujourd’hui, je suis autonome grâce au GR1 mais il faut que ce lieu con­tin­ue à exis­ter pour les autres et pour les généra­tions futures. D’autres vont venir car on meurt de faim chez nous, on meurt de ne plus avoir d’espoir. Le GR1, c’est un lieu impor­tant et essen­tiel pour les jeunes qui ont besoin de sou­tien et de ressources. Je voudrais que ce lieu existe encore pen­dant 100 ans !

Ghada Saïdi, est arrivée aux Grands Voisins en 2016 comme résidente du centre d’hébergement d’urgence. Accompagnée par les structures présentes sur place et grâce à la mise à disposition de la cuisine de l’un des deux restaurants du site, Ghada a pu démarrer son activité. Neuf ans plus tard, elle gère désormais son propre lieu dans le 10eme arrondissement.

Com­ment as-tu trou­vé Les Grands Voisins? 

J’ai trou­vé Les Grands Voisins grâce à Sihem Habchi, direc­trice d’activités de l’association Aurore qui accom­pa­g­nait les femmes de la Mai­son Marceau autour d’une cui­sine partagée. Par la suite, elle m’a pro­posé un parte­nar­i­at dans un lieu pérenne appar­tenant à la mairie du 10e arrondisse­ment. Désor­mais, nous avons un bail de 6 ans, ce qui change tout pour moi. La sta­bil­ité dont j’avais besoin pour dévelop­per mes savoirs-faire.

De quoi es tu la plus fière ?

Aujourd’hui, je suis très fière d’ouvrir mon restau­rant sol­idaire ouvert sur le quarti­er. Je peux mobilis­er toutes mes com­pé­tences per­son­nelles et réalis­er mon rêve : avoir mon pro­pre lieu et ren­dre la sol­i­dar­ité qu’on m’a don­née.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite chang­er la vision qu’on peut avoir des restau­rants sol­idaires en con­tin­u­ant à dévelop­per mon tra­vail en cui­sine. Mon­tr­er que les restau­rants sol­idaires peu­vent être de qual­ité, acces­si­ble, respon­s­able, viable et qu’ils per­me­t­tent au pub­lic de s’in­téress­er à la ques­tion de l’alimentation engagée. 

Infos & Billetterie

Dimanche 8 juin 2025, de 9h à 18h

📍: Académie du Cli­mat — 2 Pl. Bau­doy­er, 75004 Paris

Bil­let­terie

Jardin des Héros, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, Passé, Hébergement social et insertion

Le Jardin des Héros Marseille Publiée le 07.08.20

En quelques mots

À deux pas de la Gare Saint-Charles, caché der­rière de hauts murs, se trou­ve un secret bien gardé : un jardin sus­pendu, comme préservé du temps et de l’an­i­ma­tion de la ville.

À la demande de la Fon­da­tion Les Petits Frères des Pau­vres, l’équipe de Yes We Camp a ouvert en douceur cet îlot de ver­dure à ses habi­tants et à son voisi­nage. Une aven­ture col­lab­o­ra­tive, intergénéra­tionnelle et con­textuelle.

Informations clés

Dates :

  • Juin 2020-juil­let 2021

En chiffres :

  • 1200 mètres car­ré,
  • 1 bar­be­cue,
  • 20 habi­tants,
  • 40 per­son­nes impliquées sur la gou­ver­nance. 

Partenaires

Les petits Frères des Pau­vres
Accueil­lir et financer l’in­ter­ven­tion de Yes We Camp pour activ­er un usage partagé du jardin entre des per­son­nes âgées isolées et le voisi­nage.

Jardin de la rotonde

L’école pri­maire des abeilles

Le cen­tre d’animation des abeilles

La petite histoire

Le Jardin des Héros, dont la struc­ture a très peu été mod­i­fiée, con­stitue une des dernières reliques de la colline Saint-Charles à Mar­seille. On pour­rait dire que c’est ici que tout a com­mencé,  au VIe mil­lé­naire avant notre ère, lorsque  les pre­miers “Mar­seil­lais”, des chas­seurs-cueilleurs, s’y instal­lent …

À retenir

  • Ouvrir par­tielle­ment au pub­lic un espace vert privé et y dévelop­per une gou­ver­nance partagée entre les usagers.
  • Tra­vailler sur le lien intergénéra­tionnel entre les enfants et des per­son­nes âgées isolées.
  • Pré­fig­ur­er la nais­sance d’un espace com­mun par une rési­dence d’activation.

En savoir plus

En écrivant à jardin@yeswecamp.org !

Région d'ailleurs, Evénement culturel et artistique, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Activation et accompagnement, Accueil de groupes, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Espace public

Le Beau bout des Cévennes St.-Martin-de-Boudaux Publiée le 22.06.20

En quelques mots

Un jour le télé­phone sonne. C’est le maire de Saint-Mar­tin-de-Boubaux dans les Cévennes, 100 habi­tants recen­sés. Dés­espérant de trou­ver un exploitant pour l’unique bistrot-épicerie du vil­lage, il a l’idée de s’adresser à nous : “Yes We Camp, que diriez-vous de pass­er trois mois dans mon vil­lage ? Je vous prête une mai­son et vous vous occu­pez de mon com­merce.” Nous prenons nos valis­es et nos out­ils, on débar­que un soir de fête du vil­lage, on prend pos­ses­sion du bistrot avec des amé­nage­ments fonc­tion­nels, et c’est par­ti pour trois mois d’ouverture, avec en moyenne de 50 cou­verts chaque soir, une pro­gram­ma­tion cul­turelle locale, l’animation de débats sur les futurs pos­si­bles du lieu, et l’accueil dans notre équipe d’un repre­neur qui trois ans après est encore à poste de ce com­merce.

Ce pro­jet rur­al nous a été pro­posé juste après l’abandon de Mucem-Plage, per­me­t­tant une étape “plein air” avant notre emmé­nage­ment à Paris à Saint-Vin­cent de Paul, pour ce qui devien­dra le pro­jet Grands Voisins. Nous espérons renou­vel­er de telles expéri­ences en milieu naturel et rur­al, ou pro­pos­er à d’autres jeunes col­lec­tifs de pou­voir s’investir sur des for­mats sim­i­laires de quelques mois, avec des fonc­tions marchan­des à dévelop­per, dans des espaces à l’opposé des métrop­o­les.

Informations clés

Dates
Juil­let — août 2015

En chiffres
Un record de 70 cou­verts à la soirée créole
2 jours de fer­me­ture en 2 mois d’ouverture
3 soirées ciné­ma
57 couch­ers de soleil sur la Val­lée du Galeizon

Partenaires

Mairie de Saint-Mar­tin-de-Boubaux

La petite histoire

Chaque semaine, c’était la mis­sion appro­vi­sion­nement de l’épicerie auprès de plusieurs pro­duc­teurs de la val­lée du Galeizon. 45mn de routes sin­ueuses dans la mon­tagne. Il a fal­lu qu’une fois, le cof­fre s’ouvre et libère toute les cours­es.

A retenir

  • L’importance du rôle du com­merçant qui est au coeur de la vie sociale du vil­lage pour recueil­lir les désirs des habi­tants.
  • Une mise à dis­po­si­tion d’un com­merce et d’un loge­ment pro­priétés de la mairie facile­ment réplic­a­ble dans de nom­breuses sit­u­a­tions rurales sim­i­laires.
  • Une ouver­ture 7 jours sur 7 pour créer de l’habitude et de la con­fi­ance.
  • Une fréquen­ta­tion touris­tique qui aurait souf­fert de la fer­me­ture du com­merce du vil­lage.
Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Gestion de tiers-lieux, Intervention artistique et culturelle, Passé, Région de Paris

Chez Albert Aubervilliers Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Curieux de nos capac­ités décou­vertes lors du Camp­ing 2013, le cen­tre de créa­tion artis­tique “Les Lab­o­ra­toires d’Aubervilliers” pro­posent à Yes We Camp de se déploy­er sur une friche urbaine du quarti­er pop­u­laire des Qua­tre Chemins. L’ouverture est pré­parée par plusieurs mois de ren­con­tres locales. Puis sur site, nous com­mençons par apporter du soin, net­toy­er, iden­ti­fi­er et met­tre en valeur les espèces végé­tales présentes. En util­isant au max­i­mum les matéri­aux trou­vés sur place (briques, poutres, pier­res…), nous fab­riquons des petites instal­la­tions utiles au pub­lic : préau, bar­be­cues, tables, ping-pong, cabane… La friche est ouverte tous les jours de 8h à 20h pen­dant trois mois. 

Ce pro­jet est notre pre­mier déploiement post-2013. Nous avons fait le choix de ne pas dévelop­per d’économie marchande, de miser sur le lien local et la présence humaine, en tra­vail­lant sur la seule base des moyens mod­estes de notre “rési­dence”. Ce pro­jet a été pour nous une sorte d’école, pour tester dans un con­texte dif­férent les fon­da­men­taux de la démarche mise en oeu­vre en 2013. À not­er aus­si : la dif­fi­culté, une fois de plus, à créer suff­isam­ment de con­fi­ance pour obtenir l’autorisation d’ouverture de la friche de la part du pro­prié­taire, l’Étab­lisse­ment Pub­lic Fonci­er d’Ile-de-France (EPFIF), parte­naire-pro­prié­taire que nous retrou­verons sur Les Grands Voisins. 

Informations clés

Dates
Mai — juil­let 2014

Com­man­di­taire
La Semeuse — Les Lab­o­ra­toires d’Aubervilliers avec le sou­tien de la ville d’Aubervilliers

Partenaires

Wall-tek
Réem­ploi de palis­sades de chantier

BricoDépôt
Don en matéri­aux et quin­cail­lerie

À retenir

  • Une expéri­ence de créa­tion d’un espace de cohab­i­ta­tion qui ques­tionne la notion de vivre ensem­ble et de par­tic­i­pa­tion citoyenne.
  • L’appropriation et la requal­i­fi­ca­tion par les habi­tants d’un ter­rain en tran­si­tion, après la destruc­tion des bâti­ments exis­tants et avant la con­struc­tion des nou­veaux édi­fices, par­ticipe aus­si à la réflex­ion sur l’histoire et le devenir de ce quarti­er.

En savoir plus

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