L’ancien campus de Sorbonne-Nouvelle Censier devient CÉSURE pour deux ans, un tiers lieu porté par Plateau Urbain en partenariat avec Yes We Camp axé sur la transmission des savoirs et savoir-faire, dans l’attente de sa réhabilitation par l’EPAURIF. Ce site de 25000 m² accueillant un vaste espace de travail pour plus de 180 structures occupantes et 1000 étudiant·e·s depuis l’été 2022 devient un terrain d’expérimentation afin d’inventer de nouvelles manières d’apprendre les un·e·s des autres. CÉSURE ouvrira ses portes au grand public début 2023 autour d’une programmation culturelle et festive, avec une cantine couplée à une boutique Emmaüs Campüs, un amphithéâtre, une cour intérieure et d’autres espaces à découvrir.
Quatre axes motivent le projet :
- Réunir autour de la transmission de savoirs et savoir-faire
- Ouvrir à tous·tes un lieu culturel, d’alimentation et d’apprentissage-
- Répondre aux besoins d’espaces de travail et de vie abordables
- Lutter contre la précarité étudiante
Et Yes We Camp dans tout ça ?
Cantine et buvette, programmation culturelle festive et engagée, les ingrédients phares de l’association seront déployés à Césure !
Informations clés
Eté 2022 : Arrivée des premièr.e.s occupant.e.s sur site et des étudiant.e.s
Février 2023 : Ouverture festive et culturelle au grand public
Partenaires
Plateau Urbain
EPAURIF (Établissement Public d’Aménagement Universitaire de la Région Ile-de-France)
Les associations Aurore et Yes We Camp sont lauréates de l’appel à projet “À l’orée de la Petite Ceinture”, lancé par la SNCF Immo en 2020. Pendant douze ans, les deux structures vont occuper un bâtiment de 300 m² et un jardin de 200 m² situés rue Florian dans le 20ème arrondissement de Paris et les ouvrir au public, avec pour objectifs :
- Permettre l’insertion professionnelle et l’inclusion sociale de publics en situation d’exclusion et/ou précarité
- Favoriser la rencontre, la médiation, le partage, et le divertissement, dans un lieu commun à tous (familles, liens intergénérationnels, …)
- Sensibiliser les parties prenantes au respect de l’environnement (éducation aux sciences et vie de la terre) et pratiquer ensemble la transition écologique et sociale (circuits courts, pratiques responsables, réemplois, tarifs adaptés)
Dès 2023, la Maison Faitout fournira un service d’accueil et d’accompagnement social aux personnes en situation de précarité suivies par l’association Aurore ainsi qu’un Plateau Technique Restauration permettant la formation et l’accès à l’emploi de publics en insertion. Ouvert au quartier, le lieu proposera également un bar et un point de restauration affichant une carte accessible, composée de produits locaux et de saison. La richesse du lieu permettra également d’offrir une programmation culturelle variée et accessible à tous, ainsi que la mise à disposition d’espaces privatisables.
Il s’agit ici de valoriser l’écosystème et le patrimoine existant de la Petite Ceinture. Le cachet de la maison et la biodiversité foisonnant autour du site, seront aussi l’occasion de sensibiliser les habitants du quartier à l’observation et au respect de l’environnement.
Enfin, le projet a pour vocation de s’inscrire au sein des réseaux associatifs et culturels existants, tout en développant des passerelles vertueuses avec les commerçants de proximité.
Informations clés
Juin — Septembre 2022 : ouverture occasionnelle du jardin au public
Septembre 2022 : début des travaux de la maison
Un projet concret de vivre-ensemble, créé pour et avec l’ensemble des acteurs·rices du 20ème arrondissement, quartier Saint-Blaise. Le projet investit un site, initialement privé et vacant, pour le réhabiliter en lieu d’accueil inconditionnel autour des thématiques de l’insertion-restauration et de la nature en ville.
En 2018, la Ville de Paris se déclare en état d’urgence climatique et annonce la création d’un GIEC Paris regroupant des experts consultés sur les politiques climatiques, ainsi que d’une Académie du Climat visant à sensibiliser les nouvelles générations aux sujets environnementaux.
Le projet se précise, et l’Académie du Climat est destinée à ouvrir ses portes en septembre 2021 dans l’ancienne mairie du 4ème arrondissement, avec une volonté forte d’accessibilité, d’inclusivité et de mixité des publics. Destinée prioritairement aux franciliens et franciliennes de 9 à 25 ans, l’Académie du Climat accueillera des publics scolaires en journée, et travaillera à proposer des contenus culturels militants les soirs et les week-ends. L’objectif est de s’inscrire dans une démarche pédagogique innovante visant à bousculer les pratiques individuelles, et à créer une émulation collective autour des questions environnementales.
L’émergence de l’Académie du Climat est impulsée par la Mairie de Paris. La construction de ce lieu dédié à l’éducation des jeunes générations s’appuie avant tout sur un réseau d’associations de jeunes engagés pour le climat. C’est une vingtaine d’associations militantes qui s’investissent depuis le début dans la construction du lieu, sa programmation et ses aménagements.
Yes We Camp intervient dès l’ouverture du lieu sur divers volets, pour partager son expérience d’amorçage et de gestion d’espaces collectifs : organisation d’une gouvernance collective, accueil des publics et gestion d’une buvette écolo-participative, appui à la programmation culturelle en lien avec les associations présentes sur place. L’objectif : accompagner la Mairie de Paris dans la structuration et la mobilisation d’une gouvernance citoyenne, collective et bienveillante de l’Académie du Climat, ou les acteurs en présence construiraient collectivement un projet à leur image.
Les Amarres, tiers-lieu solidaire et festif sur les quais d’Austerlitz à Paris !
Deux accueils de jour (hommes et familles) accueillant quotidiennement 300 personnes en situation de vulnérabilité et de précarité, une Buvette solidaire à la programmation festive orientée sur l’hospitalité et les justices sociales, ainsi que 20 organisations du champ associatif de l’économie sociale et solidaire travaillant dans 4 000 m² en bord de Seine, dans les anciens locaux des Ports autonomes de Paris.
L’objectif
Créer de multiples synergies entre les publics des Amarres ! Les occupants, les différents bénéficiaires des accueils de jour, les visiteurs, les bénévoles, les équipes, vont se croiser, échanger, se réunir, autour d’une buvette solidaire et commune.
5 octobre 2020 : ouverture de l’accueil de jour pour primo-arrivants et demandeurs d’asiles, suite à la fermeture de la Lingerie des Grands Voisins
1 juin 2021 : installation des premiers sous-occupants
Décembre 2021 : ouverture au public
En chiffres :
Nombre d’hommes isolés accueillis chaque jour : 150 à 180
Nombre de familles accueillies chaque jour : 70 à 90
1100m² d’espace à disposition
Adresse : 24 Quai d’Austerlitz 75013 Paris
Partenaires
Commanditaire : Association Aurore***
Propriétaire : Ports Autonomes de Paris
La petite histoire
A partir du 21 juin et pour cinq semaines, le projet accueille un chantier naval d’insertion, proposé à des jeunes adultes en décrochage scolaire par L’Espace Dynamique d’Insertion L’Odyssée. Un petit dériveur devrait être mis à l’eau à la fin du mois de septembre !
A retenir
Mêler les publics, se souvenir de l ‘expérience enrichissante des Grands Voisins.
Accueillir des personnes en situation de précarité dans un lieu beau et chaleureux.
Créer des liens entre des travailleur.se.s de l’ESS, les publics accueillis et le grand public.
Profiter des bords de Seine et d’une buvette festive !
L’Auberge marseillaise MarseillePubliée le 24.03.21
En quelques mots
En mars 2021, sous l’impulsion de la Mairie de Marseille avec le soutien des services de l’État, un collectif de 7 associations pluridisciplinaires s’est mobilisé pour lancer l’Auberge marseillaise. Le projet est une expérimentation qui consiste à utiliser un bâtiment public temporairement disponible pour créer un lieu d’émancipation et de mise à l’abri pour des femmes vulnérables avec ou sans enfants, faciliter l’insertion et l’accès au logement, et encourager la mixité d’usage et l’activité associative pour contribuer aux dynamiques locales.
L’Auberge marseillaise prend place dans l’Auberge de Jeunesse Bonneveine, temporairement fermée, située dans les quartiers Sud de Marseille, à 300m des plages du Prado et 3 KM du parc national des Calanques.
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Informations clés
Dates mars 2021 — En chiffres 60 femmes et enfants à 2 min des plages.
JUST, Animation de réseau, équipe d’intervention soutien droit et santé communautaire, empowerment, rétablissement, réduction des risques.
NOUVELLE AUBE, Travail de rue spécialisé, autosupport, réduction des risques, accès au droit et au soin, et synchronisation du parcours de santé.
Marseille-Solutions, Accélérateur de territoire, essaimage et capitalisation.
L’AMICALE DU NID, Accompagnement de personnes majeures et mineures en situation actuelle ou passée ou en risque de prostitution.
SOS FEMMES 13, Accueil, orientation, accompagnement et hébergement de femmes victimes de violences conjugales, accompagnées ou non d’enfants, animation de réseaux et de formations autour sur les violences conjugales.
H.A.S, Association pour l’Habitat Alternatif Social, défend par le droit au logement et le droit à la santé, la dignité des personnes fragilisées.
À retenir
Un lieu de vie d’hébergement capacitant et participatif.
Une dynamique partenariale inédite.
De l’intelligence collective : co-construction d’un vivre-ensemble et définition collective des règles de gestion du lieu (organisation logistique, entretien…).
Une appropriation de l’espace par les résidentes : transformation de l’espace > peinture, construction de mobilier, jardinage.
De l’innovation sociale : les équipes encadrantes sont mixtes/interdisciplinaires et composées de travailleurs sociaux et médico-sociaux mais également de régisseurs sociaux (travailleurs pairs/experts d’expérience).
Une mixité des usages et des publics : co-construction avec les usagères et usagers d’un lieux ouvert et mixte (bureaux et ateliers pour des acteurs de l’ESS et des artisans, salle polyvalente, cuisine partagée, salle de réunion, insertion par l’activité économique, jardin partagé, garderie…)
L’émergence contributive d’un quartier en devenir.
L’occupation du site de Bercy-Charenton, c’est l’occasion d’un espace disponible pour quelques années : un terrain en friche, des bureaux désaffectés au-dessus d’un centre d’hébergement d’urgence, un projet de ZAC en transformation, avec des acquisitions progressive de foncier à transformer.
C’est aussi l’ambition de transformer ces espaces disponibles en un cadre audacieux, généreux et fertile, un environnement mis en commun, pour accueillir les initiatives expérimentales de chacun et d’aujourd’hui, qui contribue à des solutions collectives désirables pour le quartier de demain.
Les intentions du projet :
Aménager un espace beau, accueillant et outillé
Créer une communauté d’acteurs et de pratiques engagées et conviviales
Soutenir et augmenter les activités de l’association Aurore
Expérimenter autour de l’économie circulaire et de la nature en ville
Fournir un espace de dialogue pour la préfiguration de la ZACUn lieu pour concrétiser et co-construire des projets, toutes sortes d’initiatives expérimentales, artistiques, économiques et solidaires, avec en perspective : l’émergence contributive d’un quartier en devenir, celui de la ZAC de Bercy-Charenton.
L’association Yes We Camp et plus de cinquante artistes marseillais se sont mobilisés pour construire un projet ambitieux : l’occupation temporaire d’un grand immeuble de bureaux dans le 9e arrondissement de Marseille. Ce bâtiment de 16 000 m², voué à la démolition, est occupé depuis le mois de février par 200 artistes et par une école d’infirmières de la Croix Rouge. Le projet, qui se déroule sur une durée de 18 mois, est soutenu par la Mairie de Marseille.
Buropolis, c’est la tentative de créer un lieu d’art hybride dans lequel les artistes disposent des espaces habituels de production et d’exposition mais également de la possibilité de prendre en main artistiquement tous les petits aspects de la vie quotidienne : manger, construire, jardiner, socialiser.… Un lieu de travail et de vie qui permet le rayonnement des pratiques artistiques sur la manière de fabriquer un environnement et propose un espace de discussion sur la place des artistes à Marseille.
La croissance d’une effervescence culturelle face à une pression foncière forte.
La transformation de 16000 m² en un outil imaginé par ses usagers.
Une communauté soudée autour d’un espace artistique partagé.
Une volonté d’interface avec les publics par la création d’espaces ouverts à tou.te.s.
À venir : une programmation d’expositions, de performances et concerts proposés par ses occupants, l’accueil de cours à destination des enfants et l’ouverture d’une buvette au rez-de-chaussée.
Coco Velten, c’est le résultat d’un pari pris en 2018 par la préfecture des Bouches-du-Rhône, à l’initiative des ateliers du Lab Zéro, avec Yes We Camp, rejoints très rapidement par Plateau Urbain et le Groupe SOS Solidarités. Son but : valoriser le patrimoine foncier vacant de l’Etat, en y développant des projets d’innovation à haute valeur ajoutée sociétale. Le projet repose sur la cohabitation, sur un site réhabilité, de personnes hébergées, d’artisans et entrepreneur.se.s de l’économie sociale et solidaire et de toutes celles et ceux qui viennent déjeuner ou prendre un cours de danse.
Derrière ce pari, plusieurs intentions : démontrer qu’un centre d’hébergement social a droit de cité en coeur de ville ; qu’un équipement de quartier qui n’est ni une bibliothèque publique, ni un centre d’activité ou une école, peut aussi remplir des fonctions d’apprentissage, d’éveil, de rencontre, et de création ; qu’il est possible, via des lieux qui accueillent les implications de tous.tes, de devenir co-créateur.rice de son quotidien ; que différents usages et différents publics au même endroit vont s’enrichir mutuellement grâce à une juste médiation ; qu’en centre-ville peuvent exister des espaces ouverts à tous.tes où il est possible de venir se reposer sans obligation de consommer. Parce qu’elles présument d’un changement de posture de tous.tes ceux.celles qui s’engagent dans ce projet, ces intentions sont ambitieuses. Nous les concevons cependant de manière réaliste : notre engagement est d’abord d’essayer, ensemble.
En chiffres : Coco Velten, depuis le début du projet c’est :
135 personnes logées au sein de la résidence sociale,
55 ateliers bureaux accueillis, soit 130 personnes qui développent leur activité au quotidien,
261 évènements culturels et artistiques gratuits co-organisés,
35 artistes en résidence,
738 jeunes plants pour végétaliser le quartier,
32 220 repas pour les personnes sans domicile fixe.
1950 colis alimentaires pour les familles du quartier de Belsunce
205 bénévoles qui ont mis du cœur à l’ouvrage
856 vis posées dans le cadre de chantiers participatifs
Budget : 650 000 euros en budget de fonctionnement, 1/3 subventions — 2/3 autofinancement.
Partenaires
Groupe SOS Hébergement d’urgence et accueil des personnes vulnérables.
Plateau Urbain Animation de la communauté des Ateliers-bureaux et médiation avec le quartier.
Lab Zéro et Préfecture des Bouches-du-Rhône Aménageur et propriétaire du site.
À retenir
La richesse de l’accompagnement social lorsqu’un centre d’hébergement s’entoure d’autres usages et activités.
Les multiples leviers d’implications possibles pour les riverains et acteurs locaux : chantiers participatifs, jardin commun, programmation culturelle, cuisine ouverte, résidences artistiques et ateliers de bricolage partagé.
La capacité d’engagement des parties prenantes dans les transformations du projet collectif : changement de programme du sous-sol, participation à la gestion du site, mobilisation pendant la crise sanitaire du Covid.
La confiance accordée par les services de l’Etat, à la suite du projet Grands Voisins.
Jardin commun et végétalisation dans la rue.
Financeurs
Fondation SNCF, Fondation Truffaut, Préfecture de Région (dont PDEC), Aix-Marseille Métropole (Investissement — FIH), TremplinAsso (CGET), Euroméditerranée, Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC), Caisse des Dépôts et Consignations, Conseil Régional (Investissement), Conseil Départemental, Quartiers d’été (CGET), Lab Zéro, Préfecture des Bouches-du-Rhône.
La Cantine de Coco Velten, c’est une cuisine locale et anti-gaspillage, un lieu accueillant et engagé.
Nous utilisons des produits locaux issus de l’agriculture raisonnée : légumes cultivés par les maraichers de Provence, poissons pêchés au large des côtes méditerranéennes, café bio torréfié à Marseille, bière artisanale bio de la Drôme et de Marseille. Nous développons également une production made in Coco : récolte de miel (ruches installées sur le toit), de champignons -(champignonnière dans les Archives, au sous-sol), boissons fermentées au gingembre avec les Infiltrés. Avec les Alchimistes, nous avons engagé une réflexion sur la réutilisation des déchets générés, notamment grâce au compost.
La Cantine est le principal espace d’ouverture et de cohabitation du projet Coco Velten. Plusieurs publics s’y retrouvent : les résidents, les personnes qui y travaillent, les voisins et habitants du quartier, les curieux et les habitués pour les vendredis soirs. La Cantine est un espace d’accueil inconditionnel : il n’y a pas d’obligation de consommer. Toutes les activités proposées sont gratuites, et il est possible d’offrir un café à son voisin grâce au système de cafés et de repas suspendus. 50 repas par jour partent en maraude pour les personnes sans domicile fixe. Les plats de cette aide alimentaire sont issus de la même production que les plats destinés à la vente le midi.
Côté cuisine, la Cantine a d’abord un rôle d’incubateur : chaque mercredi, des repas à prix libre sont concoctés par ceux qui le souhaitent (associations, collectifs, particuliers…). 30% des recettes sont reversées aux cuisiniers et 70% dans la cagnotte commune, permettant de financer des projets pour les Cocos (sortie pour les enfants de la résidence, formation radio…). Les projets culinaires Parchita, les Beaux Mets et Solzinho se sont lancés et sont passés derrière les fourneaux. La cuisine est également ouverte à toute personne qui souhaite proposer des ateliers culinaires participatifs.
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Aide alimentaire à Coco Velten, mars 2020
Informations clés
Dates 2019 — …
En chiffres 80 places assises, 1 repas prix libre par semaine, 3 postes en insertion (résident.e.s de Coco Velten), 50 repas par jour destinés aux maraudes.
Budget : 300,000 euros, 20% de subvention pour financement de l’aide alimentaire.
Les alchimistes: solution de valorisation des biodéchets en compost.
La Table de Cana (juin 2019) : projet des Beaux Mets. Des personnes du Centre pénitentiaire des Baumettes en fin de peine ont cuisinés les lundis et mardis du mois de juin 2019 dans la perspective de l’ouverture d’un restaurant au sein de la prison. Après des sessions de formations, la Cantine de Coco Velten était le restaurant d’application.
Solzinho (nov 2019 — mars 2020) : restauration des Balkans, incubé pour assurer les services du soir.
Parchita (avril 2019 — avril 2020) : restaurant Sud américain, incubé à Coco Velten pendant 12 mois.
Partenaires financiers :
Fondation de France (2021), Fondation Vinci (2020), Fondation Caritas (2020), Fond Hashtag (2020), Fond épicurien (2020), Haut commissariat lutte contre la pauvreté.
La petite histoire
Le premier mercredi repas prix libre a été cuisiné par Mohammed aka Momo, un jeune réfugié somalien en mission de service civique sur les chantiers participatifs au sein de Coco Velten. Momo souhaitait faire découvrir les plats de son enfance à tous les Cocos. Le repas prix libre s’est clôturé par une standing ovation. Depuis sa première incursion dans la cuisine de la Cantine, il a découvert une nouvelle vocation et travaille aujourd’hui avec des restaurateurs marseillais !
C’est l’histoire d’un grand terrain en pentes et collines, dans les quartiers Nord de Marseille. Ce terrain artificiel, né du chantier de construction du centre commercial Grand Littoral, est aujourd’hui un espace de nature. Il y a eu un projet de parc public, mais l’investissement et le coût de gestion ont semblé trop cher à la collectivité, et le terrain appartient désormais à des propriétaires privés, qui ont proposé à Yes We Camp d’investir le site.
Ainsi pendant quatre ans, nous avons rencontré les riverains et les acteurs locaux, associatifs, économiques, éducatifs… Avec eux, nous avons organisé des ateliers de découverte du parc, des activités culturelles ou de production avec les matériaux disponibles. Pour répondre à leurs attentes, accompagnés de nombreux bénévoles et partenaires, nous avons aménagé les entrées et les circulations ; construit une Base-vie, une Maison des porteurs de projet en paille et terre, des jeux et équipements sportifs, et d’autres modules ; dessiné les formes et les usages du parc ; sécurisé les pratiques ; reçu et accompagnés des porteurs de projets aux parcours variés.
En 2021, nous passons le flambeau aux acteurs locaux, par un accord de passation du projet à une structure 100% locale, l’Association Foresta, une première.
Notre intention ? Jouer un rôle d’amorçage : se déployer sur site, créer du lien, aménager progressivement les lieux, avec l’objectif de faire émerger en quelques années des usages, une identité, une économie et une gouvernance. Nous croyons fortement en la force sociale, poétique, économique, écologique, identitaire et touristique de Foresta.
Sur site, les porteurs de projet poursuivent leurs activités et vous accueillent : l’Académie des Jouets, l’association Dyhia, le Boxing Club, Graines de Savoir, le Jardin d’Hamida, Radio Foresta, le Ranch Karamane, et la Station-Ciel.
Construction de la balançoire de Foresta
Les chevaux de Foresta
Le parc de Foresta
Buvette de Foresta - Les aprem Fofo
Informations clés
Dates :
2016 — janvier 2022
Propriétaire :
résiliance.
Superficie :
16 hectares de collines.
Installations :
2 rings de boxe
1 parcours pour enfants
2 agrès sportifs
1 scène 250 marches d’escaliers
120 m² de bureaux, salle de réunion, stockage
un centre équestre (boxs, paddocks, carrière)
un module d’architecture légère
un jardin permacole
un poulailler pédagogique
1 container à disposition des sportifs du parc
1 container de stockage pour location de jeux de plein air
6 porteurs d’activités installés sur site
Partenaires historiques
Hôtel du Nord Aide au maillage territorial et à l’ancrage local Création d’explorations botaniques et de balades patrimoniales Co-réalisation de projets collectifs (récits, fabrication d’instruments…)
Bureau des Guides du GR2013 Exploration des paysages et réflexion associant constructeurs et habitants autour de la construction d’un refuge urbain sur le site.
Collectif Saf Participation à la réflexion autour du developpement du projet et de la connaissance et protection de la biodiversité. Organisation des ateliers “Jardiner la Colline” et de chantiers participatifs (tressage de cannes de provence…)
À retenir
Le contexte de délaissé urbain peu constructible, situation qui existe dans de nombreuses villes.
Une longue période d’observation et de rencontres avant installation permanente sur site.
L’inscription dans une démarche itérative au sein d’un cadre de financement institutionnel.
Le fait d’être en-dehors d’un contexte «transitoire» avec projection sur une utilité long terme.
La démarche de «capacitation» envers les habitants des quartiers populaires voisins.
Les bénéfices de la présence d’animaux (chèvres, ânes et chevaux).
L’accueil et l’accompagnement de porteurs de projets locaux, le partage de connaissances.