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Evénement culturel et artistique, Alimentation et restauration, Coco Velten, Accueil de groupes, Région de Marseille, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, En cours

La Cantine Coco Marseille Publiée le 15.09.20

En quelques mots

La Can­tine de Coco Vel­ten, c’est une cui­sine locale et anti-gaspillage, un lieu accueil­lant et engagé.

Nous util­isons des pro­duits locaux issus de l’agriculture raison­née : légumes cul­tivés par les maraich­ers de Provence, pois­sons pêchés au large des côtes méditer­ranéennes, café bio tor­ré­fié à Mar­seille, bière arti­sanale bio de la Drôme et de Mar­seille.
Nous dévelop­pons égale­ment une pro­duc­tion made in Coco : récolte de miel (ruch­es instal­lées sur le toit),  de champignons -(champignon­nière dans les Archives, au sous-sol), bois­sons fer­men­tées au gin­gem­bre avec les Infil­trés.
Avec les Alchimistes, nous avons engagé une réflex­ion sur la réu­til­i­sa­tion des déchets générés, notam­ment grâce au com­post.

La Can­tine est le prin­ci­pal espace d’ouverture et de cohab­i­ta­tion du pro­jet Coco Vel­ten. Plusieurs publics s’y retrou­vent : les rési­dents, les per­son­nes qui y tra­vail­lent, les voisins et habi­tants du quarti­er, les curieux et les habitués pour les ven­dredis soirs. La Can­tine est un espace d’accueil incon­di­tion­nel : il n’y a pas d’obligation de con­som­mer. Toutes les activ­ités pro­posées sont gra­tu­ites, et il est pos­si­ble d’offrir un café à son voisin grâce au sys­tème de cafés et de repas sus­pendus. 50 repas par jour par­tent en maraude pour les per­son­nes sans domi­cile fixe. Les plats de cette aide ali­men­taire sont issus de la même pro­duc­tion que les plats des­tinés à la vente le midi.

Côté cui­sine, la Can­tine a d’abord un rôle d’incubateur : chaque mer­cre­di, des repas à prix libre sont con­coc­tés par ceux qui le souhait­ent (asso­ci­a­tions, col­lec­tifs, par­ti­c­uliers…). 30% des recettes sont rever­sées aux cuisiniers et 70% dans la cagnotte com­mune, per­me­t­tant de financer des pro­jets pour les Cocos (sor­tie pour les enfants de la rési­dence, for­ma­tion radio…).
Les pro­jets culi­naires Par­chi­ta, les Beaux Mets et Solz­in­ho se sont lancés et sont passés der­rière les fourneaux. La cui­sine est égale­ment ouverte à toute per­son­ne qui souhaite pro­pos­er des ate­liers culi­naires par­tic­i­pat­ifs.

Informations clés

Dates
2019 — …

En chiffres
80 places assis­es,
1 repas prix libre par semaine,
3 postes en inser­tion (résident.e.s de Coco Vel­ten),
50 repas par jour des­tinés aux maraudes.

Bud­get :
300,000 euros,
20% de sub­ven­tion pour finance­ment de l’aide ali­men­taire.

Rap­port du pro­jet d’Aide Ali­men­taire

Partenaires

  • Les infil­trés : pro­duc­tion de bois­sons naturelle­ment fer­men­tées.
  • Yem­ma Yum­my : trai­teur engagé aux saveurs du monde fait mai­son & des pro­duits frais éco-respon­s­ables.
  • La Maraude virage dépé : col­lec­tif sol­idaire de sup­port­ers Mar­seil­lais.
  • Les alchimistes : solu­tion de val­ori­sa­tion des biodéchets en com­post.
  • La Table de Cana (juin 2019) : pro­jet des Beaux Mets. Des per­son­nes du Cen­tre péni­ten­ti­aire des Baumettes en fin de peine ont cuis­inés les lundis et mardis du mois de juin 2019 dans la per­spec­tive de l’ouverture d’un restau­rant au sein de la prison. Après des ses­sions de for­ma­tions, la Can­tine de Coco Vel­ten était le restau­rant d’application.
  • Solz­in­ho (nov 2019 — mars 2020) : restau­ra­tion des Balka­ns, incubé pour assur­er les ser­vices du soir.
  • Par­chi­ta (avril 2019 — avril 2020) : restau­rant Sud améri­cain, incubé à Coco Vel­ten pen­dant 12 mois. 

Parte­naires financiers :

Fon­da­tion de France (2021), Fon­da­tion Vin­ci (2020), Fon­da­tion Car­i­tas (2020), Fond Hash­tag (2020), Fond épi­curien (2020), Haut com­mis­sari­at lutte con­tre la pau­vreté.

 

La petite histoire

Le pre­mier mer­cre­di repas prix libre a été cuis­iné par Mohammed aka Momo, un jeune réfugié soma­lien en mis­sion de ser­vice civique sur les chantiers par­tic­i­pat­ifs au sein de Coco Vel­ten. Momo souhaitait faire décou­vrir les plats de son enfance à tous les Cocos. Le repas prix libre s’est clô­turé par une stand­ing ova­tion. Depuis sa pre­mière incur­sion dans la cui­sine de la Can­tine, il a décou­vert une nou­velle voca­tion et tra­vaille aujourd’hui avec des restau­ra­teurs mar­seil­lais !

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Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Foresta, Activation et accompagnement, Accueil de groupes, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, Passé

Foresta Marseille Publiée le 26.05.20

En quelques mots

C’est l’histoire d’un grand ter­rain en pentes et collines, dans les quartiers Nord de Mar­seille. Ce ter­rain arti­fi­ciel, né du chantier de con­struc­tion du cen­tre com­mer­cial Grand Lit­toral, est aujourd’hui un espace de nature. Il y a eu un pro­jet de parc pub­lic, mais l’investissement et le coût de ges­tion ont sem­blé trop cher à la col­lec­tiv­ité, et le ter­rain appar­tient désor­mais à des pro­prié­taires privés, qui ont pro­posé à Yes We Camp d’investir le site. 

Ain­si pen­dant qua­tre ans, nous avons ren­con­tré les riverains et les acteurs locaux, asso­ci­at­ifs, économiques, édu­cat­ifs… Avec eux, nous avons organ­isé des ate­liers de décou­verte du parc, des activ­ités cul­turelles ou de pro­duc­tion avec les matéri­aux disponibles. Pour répon­dre à leurs attentes, accom­pa­g­nés de nom­breux bénév­oles et parte­naires, nous avons amé­nagé les entrées et les cir­cu­la­tions ; con­stru­it une Base-vie, une Mai­son des por­teurs de pro­jet en paille et terre, des jeux et équipements sportifs, et d’autres mod­ules ; dess­iné les formes et les usages du parc ; sécurisé les pra­tiques ; reçu et accom­pa­g­nés des por­teurs de pro­jets aux par­cours var­iés.

En 2021, nous pas­sons le flam­beau aux acteurs locaux, par un accord de pas­sa­tion du pro­jet à une struc­ture 100% locale, l’Association Fores­ta, une pre­mière.

Notre inten­tion ? Jouer un rôle d’amorçage : se déploy­er sur site, créer du lien, amé­nag­er pro­gres­sive­ment les lieux, avec l’objectif de faire émerg­er en quelques années des usages, une iden­tité, une économie et une gou­ver­nance. Nous croyons forte­ment en la force sociale, poé­tique, économique, écologique, iden­ti­taire et touris­tique de Fores­ta.

Sur site, les por­teurs de pro­jet pour­suiv­ent leurs activ­ités et vous accueil­lent : l’Académie des Jou­ets, l’association Dyhia, le Box­ing Club, Graines de Savoir, le Jardin d’Hamida, Radio Fores­ta, le Ranch Kara­mane, et la Sta­tion-Ciel.

Informations clés

Dates :

  • 2016 — jan­vi­er 2022

Pro­prié­taire :

  • résiliance.

Super­fi­cie :

  • 16 hectares de collines.

Instal­la­tions :

  • 2 rings de boxe
  • 1 par­cours pour enfants
  • 2 agrès sportifs
  • 1 scène
    250 march­es d’escaliers 
  • 120 m² de bureaux, salle de réu­nion, stock­age
  • un cen­tre équestre (boxs, pad­docks, car­rière)
  • un mod­ule d’architecture légère 
  • un jardin per­ma­cole
  • un poulailler péd­a­gogique
  • 1 con­tain­er à dis­po­si­tion des sportifs du parc
  • 1 con­tain­er de stock­age pour loca­tion de jeux de plein air
  • 6 por­teurs d’activités instal­lés sur site

Partenaires historiques

Hôtel du Nord
Aide au mail­lage ter­ri­to­r­i­al et à l’ancrage local
Créa­tion d’ex­plo­rations botaniques et de balades pat­ri­mo­ni­ales
Co-réal­i­sa­tion de pro­jets col­lec­tifs (réc­its, fab­ri­ca­tion d’instruments…)

Bureau des Guides du GR2013
Explo­ration des paysages et réflex­ion asso­ciant con­struc­teurs et habi­tants autour de la con­struc­tion d’un refuge urbain sur le site.

Col­lec­tif Saf
Par­tic­i­pa­tion à la réflex­ion autour du devel­oppe­ment du pro­jet et de la con­nais­sance et pro­tec­tion de la bio­di­ver­sité. Organ­i­sa­tion des ate­liers “Jar­diner la Colline” et  de chantiers par­tic­i­pat­ifs (tres­sage de cannes de provence…)

À retenir

  • Le con­texte de délais­sé urbain peu con­structible, sit­u­a­tion qui existe dans de nom­breuses villes.
  • Une longue péri­ode d’observation et de ren­con­tres avant instal­la­tion per­ma­nente sur site.
  • L’inscription dans une démarche itéra­tive au sein d’un cadre de finance­ment insti­tu­tion­nel.
  • Le fait d’être en-dehors d’un con­texte «tran­si­toire» avec pro­jec­tion sur une util­ité long terme.
  • La démarche de «capac­i­ta­tion» envers les habi­tants des quartiers pop­u­laires voisins.
  • Les béné­fices de la présence d’animaux (chèvres, ânes et chevaux).
  • L’accueil et l’accompagnement de por­teurs de pro­jets locaux, le partage de con­nais­sances.

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Revue de presse

Les Grands Voisins, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris, Hébergement social et insertion

Les Grands Voisins Paris Publiée le 03.06.20

En quelques mots

Avenue Den­fert-Rochere­au à Paris. L’hôpital Saint-Vin­cent de Paul ferme ses portes, la Ville reprend le site pour dévelop­per de nou­veaux loge­ments. Avant que les travaux ne com­men­cent, il existe un moment de latence de plusieurs années. C’est dans ce con­texte, et sur la base de la ques­tion “Com­ment utilis­er avec audace et générosité un site de qua­tre hectares tem­po­raire­ment disponible au cœur de Paris ?” que s’est con­stru­it le pro­jet Grands Voisins. Les locaux vides de l’ancien hôpi­tal ont d’abord accueil­li des per­son­nes sans domi­cile, puis des arti­sans, asso­ci­a­tions ou jeunes struc­tures qui y ont instal­lé leurs ate­liers et bureaux. Nous avons ensuite ouvert le site au pub­lic, avec des amé­nage­ments famil­i­aux et sportifs, un camp­ing, de la restau­ra­tion, une salle de con­férences, des activ­ités cul­turelles et une pro­gram­ma­tion artis­tique. Le pro­jet devient rapi­de­ment une des­ti­na­tion, un lieu très vivant où cohab­itent avec inten­sité des activ­ités sociales, pro­duc­tives, marchan­des et cul­turelles. Quand il arrive sur site, l’aménageur en charge de la réal­i­sa­tion du futur quarti­er pro­pose de pro­longer autant que pos­si­ble le pro­jet en par­al­lèle des chantiers, esti­mant que la vital­ité sociale pro­duite par les Grands Voisins con­tribue directe­ment à sa mis­sion d’aménagement urbain.

Le pro­jet Grands Voisins mar­que un moment de bas­cule dans l’histoire de l’as­so­ci­a­tion. La taille du site per­met d’exprimer toute la palette de nos savoir-faire ; l’équipe s’élargit ; nous mon­tons le bar cen­tral La Lin­gerie pour financer les amé­nage­ments et les activ­ités ; nous com­mençons à nous vers­er des salaires ; nous décou­vrons le tra­vail social et con­stru­isons une rela­tion de con­fi­ance avec nos parte­naires Aurore et Plateau Urbain. 

Informations clés

Dates :

  • 2015 ‑2020.

Pro­prié­taires du site :

  • Paris et Métro­pole Amé­nage­ments,
  • Ville de Paris (anci­en­nement Assis­tance Publique des Hôpi­taux de Paris, puis Etab­lisse­ment Pub­lic Fonci­er d’Île-de-France).

En chiffres :

  • 3,4 hectares vides dans Paris intra-muros à nou­veau utiles pen­dant 5 ans,
  • 2000 per­son­nes vivent et/ou tra­vail­lent sur place,
  • 1000 per­son­nes en héberge­ment d’urgence sur site,
  • 46 500 per­son­nes reçues à l’accueil de jour pour deman­deurs d’asile et réfugiés,
  • 250€/m²/an TTC CC de sur­face nette pour des atelier/bureaux au coeur de Paris,
  • 300 événe­ments cul­turels, édu­cat­ifs et artis­tiques gra­tu­its pro­posés à plus de 600 000 vis­i­teurs par an,
  • Plus de 5000 bénév­oles impliqués en 5 ans,
  • 2M d’€ de ges­tion annuelle sur un bud­get com­mun entre les 3 organ­i­sa­tions de pilotage.

Sai­son 1 :
20 000 m² de bâtis et 15 000 m² d’espaces extérieurs, 250 struc­tures instal­lées dans les locaux, 600 places d’hébergement, 4000 vis­i­teurs par jour.

Sai­son 2 :
10 000 m² d’espaces bâtis et 3 500 m² d’espaces extérieurs, 140 struc­tures, 100 places d’hébergement, 1 accueil de jour pour deman­deurs d’asile, 4000 vis­i­teurs par jour.

Partenaires

Asso­ci­a­tion Aurore
Ges­tion du site, héberge­ment d’urgence, accueil de jour pour deman­deurs d’asile, inser­tion par l’emploi.

Plateau Urbain
Choix et ges­tion des occu­pants des locaux et ani­ma­tion de leur réseau, coor­di­na­tion tech­nique.

Paris & Métro­pole Amé­nage­ment
Amé­nageur de la ville de Paris, pro­prié­taire du site.

À retenir

  • L’utilité socié­tale de la pos­si­bil­ité d’occuper gra­tu­ite­ment des espaces pro­vi­soire­ment désaf­fec­tés en cen­tre-ville dense : héberge­ment d’urgence, tra­vail social, espaces de tra­vail bon marché…
  • La mise en place de guichets et dis­posi­tifs d’implication citoyenne à l’échelle d’un quarti­er.
  • La con­struc­tion d’un lieu de des­ti­na­tion cul­turelle, et d’expériences artis­tiques mul­ti­ples, acces­si­ble au plus grand nom­bre.
  • La démon­stra­tion par l’expérience sur un for­mat tem­po­raire pour inspir­er ailleurs.
  • La richesse et la réac­tiv­ité d’un mod­èle d’économie et de pilotage à trois têtes, issus de métiers dif­férents.
  • La résilience du mod­èle et son adapt­abil­ité face aux change­ments et crises con­tem­po­raines.

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Architecture et chantiers participatifs, Les Grands Voisins, Accueil de groupes, Terrain de plein air, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris

L’auberge-camping des Grands Voisins Paris Publiée le 07.08.20

En quelques mots

Au print­emps 2016 et six mois après l’ouverture des Grands Voisins, l’idée d’un camp­ing esti­val au sein du pro­jet fleu­rit. A l’image de tous les équipements pro­posés dans le pro­jet, le camp­ing vise à accueil­lir sur le site un pub­lic dif­férent, inter­na­tion­al et touris­tique, et de favoris­er la ren­con­tre entre les dif­férents usagers du site. C’est aus­si, pour Yes We Camp, l’occasion de renouer avec le camp­ing, un équipement qui lui tient à coeur.

Le camp­ing des Grands Voisins pro­pose plus de 100 places d’hébergements touris­tiques au coeur de Paris à l’été 2016 et l’été 2017. Pour accueil­lir le plus grand nom­bre et un pub­lic diver­si­fié, l’association choisit de pro­pos­er des héberge­ments avec dif­férents niveaux de con­fort et tous à petit prix, allant de 8€ la nuit en hamac à 21€ celle en cabane. Au total ce sont plus de 8000 vis­i­teurs qui dormiront au camp­ing des Grands Voisins.

Informations clés

Dates
De mai à octo­bre 2016 et de mai à octo­bre 2017


En chiffres
100 places d’hébergement
8000 nuitées ven­dues
6 cabanes, 1 auberge et 25 tentes

La petite histoire

On a ouvert les portes du camp­ing et les pre­miers vis­i­teurs venus dormir au camp­ing des Grands Voisins sont des voisins du 14e arrondisse­ment : “on est des amoureux du camp­ing”.

À retenir

  • Un lieu d’hébergement touris­tique à petit prix au coeur de Paris.
  • Une ouver­ture au pub­lic 7/7 et 24/24 qui donne une autre dimen­sion au site de pro­jet.
  • Un camp­ing au pied des cen­tres d’hébergement qui pose les ques­tions d’habitat en ville.

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Les Comptoirs Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

L’affluence du pub­lic dès l’année 2016 aux Grands Voisins donne envie aux rési­dents du site de dévelop­per des petites unités de pro­duc­tion et vente de sand­wichs ou plats cuis­inés. Les pre­mières expéri­ences sont un peu chao­tiques et nous déci­dons pour l’été 2017 de lancer le pro­jet “Les Comp­toirs”. Le principe est de trans­former un espace résidu­el des Grands Voisins en une grande ter­rasse abritée, don­nant sur trois fenêtres ouvertes, chaque fenêtre étant un comp­toir où sont pro­posés des plats du jour. À chaque repas, deux fenêtres sont attribuées à des rési­dents, la troisième étant gérée par Yes We Camp. Le pub­lic choisit indif­férem­ment, sans même le savoir, des repas pré­parés par des cuisiniers pro­fes­sion­nels ou par des rési­dents se for­mant ain­si aux métiers de la restau­ra­tion. Les rési­dents par­tic­i­pant au pro­gramme ont été choi­sis, ils sont 15, ils sont accom­pa­g­nés et for­més, et font cha­cun tra­vailler plusieurs per­son­nes. 

Ce pro­jet culi­naire inclusif est un vrai aboutisse­ment dans le parte­nar­i­at entre Yes We Camp et Aurore. Cette expéri­ence est à la base du pro­jet de restau­rant com­mun Ora­toire.

Informations clés

Dates
2017

En chiffres
10 mois
19 cuisiniers
35 fuites d’eau
180 kg de frites de Fathi
216 fer­me­tures en dansant
403 assi­ettes dis­parues
2320 litres de Bis­s­ap
7675 mer­guez
19001 ren­con­tres

À retenir

  • La réus­site des Comp­toirs à attir­er un pub­lic extérieur (voisins, curieux, per­son­nes tra­vail­lant dans le quarti­er…) pour venir déje­uner sur la ter­rasse.
  • La dimen­sion inclu­sive du pro­jet, qui a per­mis à des rési­dents de lancer leur pro­jet “food” : c’est le cas de Gha­da, qui a ensuite ouvert “Chez Gha­da” dans la cour de l’O­ra­toire.
  • L’as­so­ci­a­tion de plusieurs com­pé­tences de l’as­so­ci­a­tion : archi­tec­ture, inser­tion, cui­sine, ani­ma­tion.

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Alimentation et restauration, Les Grands Voisins, Gestion de tiers-lieux, Passé, Région de Paris

L’épicerie des Grands Voisins Paris Publiée le 17.09.20

En quelques mots

Au temps du con­fine­ment, l’équipe des Grands Voisins a décidé de soutenir les pro­duc­teurs et de main­tenir le lien avec le pub­lic. Ain­si, nous avons décidé de créer la toute pre­mière épicerie de Yes We Camp ! 

Paniers en pré-com­mande, jolis pro­duits en vrac pour per­me­t­tre à nos voisins de manger bon, beau et respon­s­able ! 

Informations clés

Dates
de juin à sep­tem­bre 2020

En chiffres
345 paniers pré­com­mandés
100% des con­som­ma­teurs sat­is­faits

 

Partenaires

Avec Ecotable, Coop­cy­cle & Olvo

Les four­nisseurs

Le Zingam, La cav­erne, Gob­ard, Les verg­ers de Cos­signy, Champ Ramard, Benoit Feye, Xavier Valet, Grand Bal­leau, Champ Moulin, Gre­go­ry Veret, Ferme de la haye, Mai­son Gail­lard, Ottan­ta, Plaine de forêt, Koorin, Jardin de Courances, Fabi­en Legendre, Les Voisins Bio, La parisi­enne, Le galline feli­ci, La ferme du Bruzi­ka, Annie Bertin…

À retenir

  • Des pro­duits frais, bios, locaux, en cir­cuit court et de sai­son.
  • Des pro­duc­teurs respon­s­ables sélec­tion­nés avec soin.
  • Une agri­cul­ture paysanne durable adap­tée aux ter­ri­toires et respectueuse de son envi­ron­nement et des saisons.

La petite histoire

Lors de la semaine ali­men­ta­tion de sep­tem­bre 2020 nous avons fêté l’épicerie en com­pag­nie de nos drag-queen préférées Rose & Punani ! Elles ont, entre autre, com­men­té le con­cours du meilleur épici­er !

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La Lingerie Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Pen­dant plusieurs décen­nies au ser­vice de net­toy­age des blous­es et des draps de l’hôpi­tal, la Lin­gerie occupe une posi­tion cen­trale sur le site de Saint-Vin­cent de Paul. Nous avons assez naturelle­ment choisi ce bâti­ment pour en faire “la place du vil­lage”, le café cen­tral où se croisent les tra­vailleurs, les vis­i­teurs, les hébergés. À ces fonc­tions sociales s’est ajoutée une com­posante cul­turelle et fes­tive avec l’organisation de soirées. L’économie générée par ce café / buvette / can­tine a per­mis de faire face au non-aboutisse­ment de nos deman­des de sub­ven­tions, et ain­si de financer tous les amé­nage­ments physiques et activ­ités cul­turelles de la pre­mière phase de pro­jet. 

Pen­dant la sai­son 2, le cen­tre physique du site s’est décalé vers les cours sur rue. Nous avons alors choisi d’ouvrir un nou­v­el espace cen­tral, le restau­rant com­mun Ora­toire, et de ren­forcer la Lin­gerie dans ses fonc­tions cul­turelles et fes­tives, accueil­lant de la musique et des per­for­mances tous les soirs de la semaine. La Lin­gerie con­tin­ue à se trans­former régulière­ment, avec un renou­velle­ment des amé­nage­ments et des instal­la­tions artis­tiques sur les espaces extérieurs.

Informations clés

Dates
2015–2020

En chiffres
7
karaokés du Col­lec­touf
8966 cafés sus­pendus
1345 plats réchauf­fés dans le micro onde
Des mil­liers de pas de danse

À retenir

  • La capac­ité de cet espace à se trans­former au fil de l’évo­lu­tion des Grands Voisins, entre la sai­son 1 et la sai­son 2.
  • Un lieu ouvert à toutes et tous, où les rési­dents s’y sont peu à peu sen­tis chez eux.
  • La fonc­tion inclu­sive de cet espace : la Lin­gerie emploie plusieurs con­trats en inser­tion.

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Jardin des Héros, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Gestion de tiers-lieux, Passé, Hébergement social et insertion

Le Jardin des Héros Marseille Publiée le 07.08.20

En quelques mots

À deux pas de la Gare Saint-Charles, caché der­rière de hauts murs, se trou­ve un secret bien gardé : un jardin sus­pendu, comme préservé du temps et de l’an­i­ma­tion de la ville.

À la demande de la Fon­da­tion Les Petits Frères des Pau­vres, l’équipe de Yes We Camp a ouvert en douceur cet îlot de ver­dure à ses habi­tants et à son voisi­nage. Une aven­ture col­lab­o­ra­tive, intergénéra­tionnelle et con­textuelle.

Informations clés

Dates :

  • Juin 2020-juil­let 2021

En chiffres :

  • 1200 mètres car­ré,
  • 1 bar­be­cue,
  • 20 habi­tants,
  • 40 per­son­nes impliquées sur la gou­ver­nance. 

Partenaires

Les petits Frères des Pau­vres
Accueil­lir et financer l’in­ter­ven­tion de Yes We Camp pour activ­er un usage partagé du jardin entre des per­son­nes âgées isolées et le voisi­nage.

Jardin de la rotonde

L’école pri­maire des abeilles

Le cen­tre d’animation des abeilles

La petite histoire

Le Jardin des Héros, dont la struc­ture a très peu été mod­i­fiée, con­stitue une des dernières reliques de la colline Saint-Charles à Mar­seille. On pour­rait dire que c’est ici que tout a com­mencé,  au VIe mil­lé­naire avant notre ère, lorsque  les pre­miers “Mar­seil­lais”, des chas­seurs-cueilleurs, s’y instal­lent …

À retenir

  • Ouvrir par­tielle­ment au pub­lic un espace vert privé et y dévelop­per une gou­ver­nance partagée entre les usagers.
  • Tra­vailler sur le lien intergénéra­tionnel entre les enfants et des per­son­nes âgées isolées.
  • Pré­fig­ur­er la nais­sance d’un espace com­mun par une rési­dence d’activation.

En savoir plus

En écrivant à jardin@yeswecamp.org !

Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, Passé, Hébergement social et insertion

Village Club Soleil Marseille Publiée le 16.09.20

En quelques mots

La prob­lé­ma­tique de l’hébergement d’urgence pour les per­son­nes à la rue a explosé à Mar­seille avec la crise san­i­taire. Une péri­ode dif­fi­cile pour les plus pré­caires, qui a révélé des insuff­i­sances du ter­ri­toire sur la ques­tion.  À l’initiative de Mar­seille Solu­tions, un col­lec­tif sol­idaire s’est créé afin de trou­ver des héberge­ments d’urgence pour les per­son­nes sans-abris. L’association a donc réu­ni autour d’elle des acteurs de la san­té, de l’aide sociale, de l’immobilier et de la mobil­i­sa­tion citoyenne (Le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, Yes We Camp, l’AP-HM, Nou­velle Aube, JUSTet Médecins du Monde)

Sol­lic­ité par le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, les Vil­lages Clubs du Soleil ont été les pre­miers à avoir répon­du favor­able­ment. Dès le 4 mai 2020, 180 per­son­nes sans-abri ont ain­si pu être accueil­lies pour une péri­ode de deux mois dans le com­plexe hôte­lier de la Belle de mai.

Yes We Camp assure l’intermédiation avec l’État, l’hôtelier, et gère l’accueil des rési­dents. Nou­velle Aube et JUST s’occupent de l’accompagnement médi­co-social des hébergés.

Informations clés

Dates
4 mai- 26 juin 2020

En chiffres
180 per­son­nes sans ressources
53 enfants pour  6 vélos
0 cas de covid
1 défilé de mode
40 chanteurs d’Afrimayé

Partenaires

JUST : col­lec­tif de chercheurs et pro­fes­sion­nels de ter­rain expéri­men­tant des solu­tions con­crètes sur le front de la jus­tice sociale. L’outil priv­ilégié de l’association est la recherche-action par­tic­i­pa­tive.

Nou­velle Aube : asso­ci­a­tion ayant pour but la préven­tion, la Réduc­tion Des Risques et des dom­mages ain­si que la pro­mo­tion de la san­té auprès d’un pub­lic jeune, frag­ilisé, stig­ma­tisé, vivant en squat en rue, en abri et en prison.

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Le Beau bout des Cévennes St.-Martin-de-Boudaux Publiée le 22.06.20

En quelques mots

Un jour le télé­phone sonne. C’est le maire de Saint-Mar­tin-de-Boubaux dans les Cévennes, 100 habi­tants recen­sés. Dés­espérant de trou­ver un exploitant pour l’unique bistrot-épicerie du vil­lage, il a l’idée de s’adresser à nous : “Yes We Camp, que diriez-vous de pass­er trois mois dans mon vil­lage ? Je vous prête une mai­son et vous vous occu­pez de mon com­merce.” Nous prenons nos valis­es et nos out­ils, on débar­que un soir de fête du vil­lage, on prend pos­ses­sion du bistrot avec des amé­nage­ments fonc­tion­nels, et c’est par­ti pour trois mois d’ouverture, avec en moyenne de 50 cou­verts chaque soir, une pro­gram­ma­tion cul­turelle locale, l’animation de débats sur les futurs pos­si­bles du lieu, et l’accueil dans notre équipe d’un repre­neur qui trois ans après est encore à poste de ce com­merce.

Ce pro­jet rur­al nous a été pro­posé juste après l’abandon de Mucem-Plage, per­me­t­tant une étape “plein air” avant notre emmé­nage­ment à Paris à Saint-Vin­cent de Paul, pour ce qui devien­dra le pro­jet Grands Voisins. Nous espérons renou­vel­er de telles expéri­ences en milieu naturel et rur­al, ou pro­pos­er à d’autres jeunes col­lec­tifs de pou­voir s’investir sur des for­mats sim­i­laires de quelques mois, avec des fonc­tions marchan­des à dévelop­per, dans des espaces à l’opposé des métrop­o­les.

Informations clés

Dates
Juil­let — août 2015

En chiffres
Un record de 70 cou­verts à la soirée créole
2 jours de fer­me­ture en 2 mois d’ouverture
3 soirées ciné­ma
57 couch­ers de soleil sur la Val­lée du Galeizon

Partenaires

Mairie de Saint-Mar­tin-de-Boubaux

La petite histoire

Chaque semaine, c’était la mis­sion appro­vi­sion­nement de l’épicerie auprès de plusieurs pro­duc­teurs de la val­lée du Galeizon. 45mn de routes sin­ueuses dans la mon­tagne. Il a fal­lu qu’une fois, le cof­fre s’ouvre et libère toute les cours­es.

A retenir

  • L’importance du rôle du com­merçant qui est au coeur de la vie sociale du vil­lage pour recueil­lir les désirs des habi­tants.
  • Une mise à dis­po­si­tion d’un com­merce et d’un loge­ment pro­priétés de la mairie facile­ment réplic­a­ble dans de nom­breuses sit­u­a­tions rurales sim­i­laires.
  • Une ouver­ture 7 jours sur 7 pour créer de l’habitude et de la con­fi­ance.
  • Une fréquen­ta­tion touris­tique qui aurait souf­fert de la fer­me­ture du com­merce du vil­lage.