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Alimentation et restauration, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Bâtiment vacant, Gestion de tiers-lieux, En cours, Hébergement social et insertion

L’Auberge marseillaise Marseille Publiée le 24.03.21

En quelques mots

L’Auberge Mar­seil­laise est un lieu refuge dédié aux femmes en sit­u­a­tion de grande vul­néra­bil­ité, prenant place dans l’ancienne Auberge de Jeunesse Bon­n­eveine, située dans les quartiers Sud de Mar­seille, à 300m des plages du Pra­do.

Le pro­jet a été lancé en mars 2021, en pleine crise san­i­taire et sociale, dans un élan inédit de coopéra­tion entre 9 asso­ci­a­tions impliquées locale­ment dans la lutte con­tre la pré­car­ité, avec le sou­tien de la Ville et de l’Etat. C’est une expéri­men­ta­tion qui vise à con­stru­ire un lieu de vie par­tic­i­patif en alter­na­tive aux hôtels soci­aux et aux cen­tres d’hébergement d’urgence dans un bâti­ment pub­lic tem­po­raire­ment disponible.

À ce jour, elle accueille 70 per­son­nes (femmes avec ou sans enfants) qui ont accès aux besoins pri­maires (sécu­rité, eau, hygiène, héberge­ment, ali­men­ta­tion). Avec l’équipe, elles ini­tient des par­cours d’accès aux droits et à la san­té, à l’insertion et au loge­ment, dans une approche glob­ale d’amélioration des con­di­tions de vie et de san­té des per­son­nes accueil­lies. L’accueil à l’Auberge mar­seil­laise y est incon­di­tion­nel et sa durée s’adapte aux besoins et aux tem­po­ral­ités de rétab­lisse­ment des per­son­nes.

Les chiffres clés

  • Date de créa­tion : 2021
  • Nom­bre de salariés : 17 ETP
  • Offres d’hébergement : 70 places /40 cham­bres
  • Pub­lic : Femmes et enfants vul­nérables
  • Réseau : Struc­tures parte­naires et leur réseau

Les partenaires

  • Ville de Mar­seille (pro­prié­taire et financeur)
  • Pré­fec­ture de région SUD (financeur)
  • JUST, Ani­ma­tion de réseau, équipe d’intervention sou­tien droit et san­té com­mu­nau­taire, empow­er­ment, rétab­lisse­ment, réduc­tion des risques.
  • NOUVELLE AUBE, Tra­vail de rue spé­cial­isé, auto­sup­port, réduc­tion des risques, accès au droit et au soin, et syn­chro­ni­sa­tion du par­cours de san­té.
  • Mar­seille-Solu­tions, Accéléra­teur de ter­ri­toire, essaim­age et cap­i­tal­i­sa­tion.
  • L’AMICALE DU NID, Accom­pa­g­ne­ment de per­son­nes majeures et mineures en sit­u­a­tion actuelle ou passée ou en risque de pros­ti­tu­tion.
  • SOS FEMMES 13, Accueil, ori­en­ta­tion, accom­pa­g­ne­ment et héberge­ment de femmes vic­times de vio­lences con­ju­gales, accom­pa­g­nées ou non d’enfants, ani­ma­tion de réseaux et de for­ma­tions autour sur les vio­lences con­ju­gales.
  • H.A.S, Asso­ci­a­tion pour l’Habitat Alter­natif Social, défend par le droit au loge­ment et le droit à la san­té, la dig­nité des per­son­nes frag­ilisées.

À retenir

  • Un lieu de vie d’héberge­ment capac­i­tant et par­tic­i­patif.
  • Une dynamique parte­nar­i­ale inédite.
  • De l’intelligence col­lec­tive : co-con­struc­tion d’un vivre-ensem­ble et déf­i­ni­tion col­lec­tive des règles de ges­tion du lieu (organ­i­sa­tion logis­tique, entre­tien…).
  • Une appro­pri­a­tion de l’espace par les rési­dentes : trans­for­ma­tion de l’espace > pein­ture, con­struc­tion de mobili­er, jar­di­nage.
  • De l’innovation sociale : les équipes encad­rantes sont mixtes/interdisciplinaires et com­posées de tra­vailleurs soci­aux et médi­co-soci­aux mais égale­ment de régis­seurs soci­aux (tra­vailleurs pairs/experts d’expérience).
  • Une mix­ité des usages et des publics : co-con­struc­tion avec les usagères et usagers d’un lieux ouvert et mixte (bureaux et ate­liers pour des acteurs de l’ESS et des arti­sans, salle poly­va­lente, cui­sine partagée, salle de réu­nion, inser­tion par l’activité économique, jardin partagé, garderie…)