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Vision

Yes We Camp propose une utilisation inventive des espaces disponibles

D’après nous, les mécan­ismes actuels de fab­ri­ca­tion et de ges­tion des villes étouf­fent les pos­si­bil­ités d’appropriation et d’invention spon­tanée de la part de toutes celles et ceux qui vivent ou pra­tiquent ces espaces au quo­ti­di­en. Les usager·e·s des villes sont en inter­face avec des fournisseur·euse·s de ser­vices, publics et privés ; sont considéré·e·s comme des consommateur·trice·s ou béné­fi­ci­aires, rarement comme des coproducteur·rice·s. 

Nous œuvrons pour aider à opér­er une bas­cule d’at­ti­tude, pour per­me­t­tre à chacun·e de devenir “coproducteur·trice local·e” de ser­vices quo­ti­di­ens. Il ne s’agit pas de nous assign­er à des mis­sions nou­velles et oblig­a­toires, à la manière d’un ser­vice civ­il ou mil­i­taire ; il s’agit de mieux utilis­er nos cohab­i­ta­tions, d’accepter de compter sur la présence des autres pour créer des réciproc­ités naturelles entre toutes et tous.

Dans des con­textes de friche, de vacance ou d’ur­ban­isme tran­si­toire, Yes We Camp peut engager un pro­to­cole parte­nar­i­al qui per­met que ces espaces disponibles devi­en­nent, pen­dant un temps don­né, une zone de ten­ta­tive pos­si­ble et d’invention facil­itée, à la ren­con­tre de plusieurs ambi­tions : pro­duc­tion locale, accueil des plus frag­iles, rela­tion au vivant, développe­ment des appren­tis­sages, créa­tion artis­tique, réal­i­sa­tions col­lec­tives.

 

[TALK] MÉTAMORPHOSES : Nico­las Détrie — Et si on vivait dans un monde moins con­sumériste ?