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Le GR1, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Accueil de groupes, Région de Marseille, Third places of solidarity, In progress, Social hosting, Uncategorized

Les Coudes Sur La Table Paris Publiée le 15.05.25

Fête de l’alimentation solidaire, 2ème édition 🥳

🗓️ Le dimanche 8 juin, de 9h à 18h, la joyeuse équipe est heureuse de vous retrou­ver devant l’Académie du Cli­mat, sur la Place Bau­doy­er (Paris 4) pour une sec­onde édi­tion des Coudes sur La Table qui s’inscrit cette année dans le Fes­ti­val du Mieux Manger ! La Com­mu­nauté Ecotable, Yes We Camp et l’ensemble de leurs parte­naires s’associent à l’Académie du Cli­mat pour célébr­er l’égalité dans l’assiette !

Autour d’un grand ban­quet sol­idaire, rassem­blant vis­i­teurs et béné­fi­ci­aires de l’aide ali­men­taire, nous con­coc­tons une journée entière pour ren­dre l’alimentation durable acces­si­ble et fes­tive.

✨ Au pro­gramme : cui­sine à mille mains, ren­con­tres, con­certs, danse et plein d’autres sur­pris­es… De quoi en met­tre plein l’assiette et plein le cœur ! Les détails arrivent, restez dans le coin 🥟🥕🫛🥖

Les associations partenaires

Cette année, les asso­ci­a­tions qui œuvrent toute l’année pour l’égalité dans l’assiette vous font cuisin­er : dès le matin, mille mains pour des mil­liers de ravi­o­lis des ami.e.s.

Et 400 bouch­es pour les engouf­fr­er au déje­uner ! Les asso­ci­a­tions qui cuisi­nent pour vous et avec vous :

🍛 La Chor­ba : une cui­sine généreuse qui dis­tribue chaque jour des cen­taines de repas avec dig­nité et chaleur.

🧄 La Com­mu­nauté Ecotable avec Chez Gha­da : des saveurs syri­ennes au ser­vice du partage et de l’inclusion.

🔥 Le RECHO : un pro­jet sol­idaire qui œuvre depuis 2016 pour un accueil digne des per­son­nes exilées en France et en Europe grâce au pou­voir de la cui­sine

🥗 Les Petites Can­tines : des can­tines de quarti­er où chacun·e met la main à la pâte et à la table, pour retiss­er du lien local.

🍲 Des Étoiles et des Femmes : la pas­sion culi­naire de femmes de quartiers pri­or­i­taires se trans­forme en com­pé­tence pro­fes­sion­nelle grâce à cette équipe emplie de générosité

 

Le Recho, Les Petites Can­tines, Des Etoiles et des Femmes, Chez Gha­da, La Chor­baMou­ve­ment Restau­re, Refugee Food Joyons
Le GR1, La Dou­ve Blanche Fes­ti­val

Avec le sou­tien de Ville de Paris, Audrey Pul­var, Anne Hidal­go et Eau de Paris

Les 5 visages de l’alimentation solidaire

Qu’iels soient restaurateur.ice.s, cuisinier.e.s, producteur.ice.s, bénév­oles ou usager.e.s de nos lieux, tou­stes à leur manière con­tribuent au développe­ment de l’alimentation sol­idaire. La réponse à la pré­car­ité ali­men­taire demande le déploiement d’une véri­ta­ble chaîne humaine : nous don­nons ici la parole aux dif­férents mail­lons de cette chaîne.

Alix Gerbet a co-fondé le RECHO, une structure regroupant un service traiteur, un restaurant et une association qui œuvrent depuis 2016 pour un accueil digne des personnes exilées en France et en Europe grâce au pouvoir de la cuisine.

Pour toi, quel a été le déclic ? 

En mai 2016, un souci de san­té un peu costaud me pousse à faire une pause et je ren­con­tre Vanes­sa Krycève, qui s’apprête à lancer LE RECHO. Le com­bo par­fait, pour pren­dre mon courage à deux mains et me lancer au ser­vice d’un pro­jet qui relie ce qui m’anime : la cui­sine, le lien humain et la jus­tice sociale. Depuis, je milite à coups de fourchette.

Cuisin­er pour créer du lien, répar­er, inclure : manger est un acte citoyen. Et le plus beau dans tout ça ? C’est que ça marche.

De quoi es-tu fière au RECHO ?
En 2016, on était sept femmes avec des casseroles et un food-truck. Aujourd’hui, c’est trente per­son­nes, une asso­ci­a­tion et une entre­prise d’insertion, 35 000 repas/an, 32 salarié·es en inser­tion for­més dans nos équipes depuis 2020.
Une cui­sine bio, éthique, triple­ment labélisée Écotable et surtout un mod­èle économique viable. En 2024, on a bouclé notre pre­mier exer­ci­ce équili­bré. Et tout ça en créant du lien, de la dig­nité, du col­lec­tif.
La preuve que la sol­i­dar­ité peut aus­si rimer avec rigueur, ambi­tion et plaisir.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?
Je ferais en sorte que chacun·e puisse ressen­tir ne serait-ce qu’un dix­ième de ce qu’on vit depuis 2016 en étant sur le ter­rain à tra­vers nos ate­liers de cui­sine. Pour que cha­cun puisse voir naître du lien humain, de la dig­nité, de la joie — même dans des con­textes d’exil, de pré­car­ité ou d’oubli. Ce n’est pas théorique : c’est réel, puis­sant, trans­for­ma­teur.

Alors venez voir. Cuisinez avec nous. Engagez-vous, même un peu. Vous ver­rez : la sol­i­dar­ité, ça se ressent. Et ça change tout.

Depuis 1954, la Ferme de Viltain (78) produit des yaourts au lait de vache. Benoît Dupré, Guillemette et Olivier des Courtils ont pris la décision de livrer leurs surplus à La Chorba, une association humanitaire agissant contre la faim et l’exclusion sociale.

Pour vous, quel a été le déclic? 

Le déclic a eu lieu pen­dant le COVID : nos fri­gos débor­daient de yaourts des­tinés à la restau­ra­tion col­lec­tive, soudaine­ment à l’arrêt. Plutôt que de les jeter, nous avons choisi de les don­ner. C’était une évi­dence face à l’urgence et au gaspillage.

De quoi êtes-vous le plus fiers ? 

Nous sommes fiers de lim­iter le gaspillage tout en val­orisant nos pro­duits autrement. Offrir à tous, sans dis­tinc­tion, des yaourts fer­miers Bleu-Blanc-Cœur, c’est pour nous une belle manière de con­juguer qual­ité, sol­i­dar­ité et respect de l’environnement.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Avec une baguette mag­ique, on aimerait trac­er nos yaourts jusqu’à leur dis­tri­b­u­tion finale. Savoir où ils sont con­som­més nous per­me­t­trait de ren­forcer la trans­parence, de val­oris­er l’engagement de nos équipes et de don­ner encore plus de sens à notre démarche.

François Henrard est bénévole au GR1 depuis juin 2024. Il fait partie de ces milliers de bénévoles qui, chaque jour, permettent aux mécanismes de solidarité de perdurer dans un contexte toujours plus hostile.

Com­ment as-tu trou­vé le GR1 ?

Je suis arrivé au GR1 par le biais d’une autre asso, Kipawa, qui organ­ise des pro­grammes de français langue étrangère (FLE). Les participant.e.s sont invité.e.s à faire des mis­sions de bénévolat dans des asso­ci­a­tions mar­seil­lais­es pour pra­ti­quer le français en dehors de la salle de classe. Je suis venu accom­pa­g­n­er trois per­son­nes un mar­di matin pour découper les légumes qui allaient servir aux repas don­nés aux jeunes du GR1 et dis­tribués dans les maraudes. Et ça a été le coup de foudre avec le lieu et les gens qui le font vivre ! 

De quoi es-tu le plus fier ?

Je suis fier de con­tribuer à une cause qui me tient beau­coup à cœur, l’ac­cès à l’al­i­men­ta­tion pour tou.te.s. Et ce qui est bien ici, c’est de voir de manière tan­gi­ble la portée de son action. D’aider à son échelle à découper des légumes, pour aller ensuite dis­tribuer les repas qui en sont directe­ment issus à celles et ceux qui en ont le plus besoin. 

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

L’en­jeu prin­ci­pal selon moi, c’est le gaspillage ali­men­taire local. Pourquoi pro­duire des repas sol­idaires implique d’acheter des pro­duits quand tant de choses sont jetées ? Les com­munes pour­raient instau­r­er une poli­tique “zéro gaspillage”, avec par exem­ple la récupéra­tion de tous les inven­dus des com­merces et restau­rants. Les munic­i­pal­ités ayant les can­tines sco­laires à leur charge, on pour­rait imag­in­er un sys­tème de ges­tion mutu­al­isée de ces den­rées entre les can­tines et les asso­ci­a­tions qui lut­tent con­tre la pré­car­ité ali­men­taire. 

Mamadou Ciré Diallo est arrivé au GR1 en juin 2024, un lieu ressource pour les mineurs non accompagnés qui propose de nombreuses activités à Marseille. Après avoir participé à la confection de nombreux repas, Mamadou souhaite désormais poursuivre un apprentissage en cuisine.

Com­ment as-tu trou­vé le Gr1  ?

Je suis venu au Gr1 parce que je ne savais pas où aller et je man­quais de moti­va­tion après avoir séjourné à l’hô­tel. On m’avait pro­posé de venir ici, je savais ce que c’était comme endroit, j’avais très faim et j’ai été attiré par l’ac­cueil chaleureux et l’am­biance pos­i­tive.

De quoi es-tu fier depuis ton arrivée au GR1 ? 

Je suis fier d’avoir pu pro­gress­er en cuisi­nant. Je me sens utile en aidant la cui­sine à nous nour­rir tous. Ici, on mange à notre faim. J’ai adoré la nour­ri­t­ure et la cui­sine, notam­ment pré­par­er des plats pour les autres jeunes. Ça m’a don­né de la moti­va­tion et de l’én­ergie pour faire ce tra­vail de pré­pa­ra­tion des repas chaque jour..

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite que le GR1 reste ouvert pour tou­jours. Aujourd’hui, je suis autonome grâce au GR1 mais il faut que ce lieu con­tin­ue à exis­ter pour les autres et pour les généra­tions futures. D’autres vont venir car on meurt de faim chez nous, on meurt de ne plus avoir d’espoir. Le GR1, c’est un lieu impor­tant et essen­tiel pour les jeunes qui ont besoin de sou­tien et de ressources. Je voudrais que ce lieu existe encore pen­dant 100 ans !

Ghada Saïdi, est arrivée aux Grands Voisins en 2016 comme résidente du centre d’hébergement d’urgence. Accompagnée par les structures présentes sur place et grâce à la mise à disposition de la cuisine de l’un des deux restaurants du site, Ghada a pu démarrer son activité. Neuf ans plus tard, elle gère désormais son propre lieu dans le 10eme arrondissement.

Com­ment as-tu trou­vé Les Grands Voisins? 

J’ai trou­vé Les Grands Voisins grâce à Sihem Habchi, direc­trice d’activités de l’association Aurore qui accom­pa­g­nait les femmes de la Mai­son Marceau autour d’une cui­sine partagée. Par la suite, elle m’a pro­posé un parte­nar­i­at dans un lieu pérenne appar­tenant à la mairie du 10e arrondisse­ment. Désor­mais, nous avons un bail de 6 ans, ce qui change tout pour moi. La sta­bil­ité dont j’avais besoin pour dévelop­per mes savoirs-faire.

De quoi es tu la plus fière ?

Aujourd’hui, je suis très fière d’ouvrir mon restau­rant sol­idaire ouvert sur le quarti­er. Je peux mobilis­er toutes mes com­pé­tences per­son­nelles et réalis­er mon rêve : avoir mon pro­pre lieu et ren­dre la sol­i­dar­ité qu’on m’a don­née.

Si tu avais une baguette mag­ique, qu’est-ce que tu voudrais voir chang­er ?

Je souhaite chang­er la vision qu’on peut avoir des restau­rants sol­idaires en con­tin­u­ant à dévelop­per mon tra­vail en cui­sine. Mon­tr­er que les restau­rants sol­idaires peu­vent être de qual­ité, acces­si­ble, respon­s­able, viable et qu’ils per­me­t­tent au pub­lic de s’in­téress­er à la ques­tion de l’alimentation engagée. 

Infos & Billetterie

Dimanche 8 juin 2025, de 9h à 18h

📍: Académie du Cli­mat — 2 Pl. Bau­doy­er, 75004 Paris

Bil­let­terie

Caravanade, Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Programme itinérant, Support / activation, Région de Marseille, Intervention artistique et culturelle, In progress, Espace public

Caravanade Marseille Publiée le 05.08.20

En quelques mots

Le pro­jet a pour voca­tion d’accompagner les ini­tia­tives citoyennes sur le ter­ri­toire mét­ro­pol­i­tain et départe­men­tal. Nous pro­posons une panoplie d’outils var­iés à tra­vers cinq car­a­vanes pour per­me­t­tre la réal­i­sa­tion d’actions par­tic­i­pa­tives en plein air, dans tout type d’espace urbain.
Le pro­gramme Car­a­vanade est un dis­posi­tif de sou­tien à ces ini­tia­tives locales, en pro­posant de venir en appui à des acteurs ou groupes soci­aux locaux (asso­ci­a­tions, cen­tres soci­aux, col­lec­tif d’habitants, écoles…), sur une journée ou plusieurs, en met­tant à dis­po­si­tion des out­ils et des com­pé­tences.
Nos actions sont tou­jours ori­en­tées sur l’acquisition de com­pé­tences par le “faire”. Nous avons observé que la réal­i­sa­tion col­lec­tive con­crète est vecteur d’envie et de con­fi­ance en soi. Nous souhaitons que nos pro­jets aient une portée éduca­tive, citoyenne, tech­nique et joyeuse.

Informations clés

Dates
2014-…

En chiffres :

  • 5 car­a­vanes : ate­lier (bois prin­ci­pale­ment), média (projection/radio), cui­sine, ham­mam, scène
  • + de 250 actions depuis la créa­tion
  • + de 40 000h sur le ter­rain
  • une cen­taine de parte­naires sur le ter­ri­toire mar­seil­lais

 

La petite histoire

Car­a­vanade est la mis­sion la plus anci­enne de Yes We Camp, elle a débuté en 2014 ! 

À retenir

  • Notre capac­ité à mobilis­er de l’implication volon­taire pour ces réal­i­sa­tions par­tic­i­pa­tives.
  • La force de la mise en scène par nos car­a­vanes col­orées.
  • La mobil­i­sa­tion col­lec­tive depuis la con­cep­tion jusqu’à la réal­i­sa­tion et l’entretien.
  • Les deman­des nom­breuses d’outils de quartiers : com­pos­teurs, col­lecteurs d’eau de pluie…
  • Le soin apporté par les habi­tants aux objets qu’ils ont con­tribué à con­stru­ire.

En savoir plus

Site Inter­net, Doc­u­men­taire sur Car­a­vanade, Insta­gram

Ville, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Support / activation, Jardinage et agriculture urbaine, Vacant building, Passé

École des Beaux-Arts de Nantes Nantes Publiée le 08.01.25

En quelques mots

Forte de ses expéri­ences (le Beau Tiers-lieu, Plan B, la galerie du Zéro déchet…) et inspirée par des pro­jets comme l’Hôtel Pas­teur à Rennes, la Ville de Nantes souhaite  incar­n­er sa vision d’une fab­rique de la ville renou­velée, sobre, plus ouverte, citoyenne au sein de l’ancienne École des Beaux Arts, ensem­ble pat­ri­mo­ni­al vacant depuis 2017. 

À cette fin, elle lance une mis­sion d’activation et d’étude de pré-pro­gram­ma­tion pour la recon­ver­sion de l’É­cole. Le groupe­ment mené par Yes We Camp est retenu pour men­er cette mis­sion — qui nous rap­pelle l’accompagnement mené à Saisons Zéro ! — et celle-ci débute dès l’automne 2024.

Le groupe­ment est con­sti­tué de Bien Urbaines et Inter­stices, acteur.ice.s du ter­ri­toire déjà en lien avec la col­lec­tiv­ité, les insti­tu­tions et les asso­ci­a­tions locales, mobilisé.e.s sur les ques­tions de la fab­rique de la ville col­lec­tive et itéra­tive à Nantes. Mais aus­si de Yes We Camp, Ancoats et Encore Heureux, struc­tures qui, par leurs expéri­ences de ges­tion et con­duite de pro­jet partout en France, ont la capac­ité d’ac­com­pa­g­n­er et d’essaimer leurs méth­odes et pro­to­coles expéri­men­tés, afin de per­me­t­tre à la col­lec­tiv­ité et aux acteurs locaux de con­solid­er leur méthodolo­gie. 

Cette mis­sion nous offre l’op­por­tu­nité d’ex­plor­er col­lec­tive­ment de nou­velles approches urbaines et archi­tec­turales, en phase avec notre vision de l’ur­ban­isme et de l’ar­chi­tec­ture comme vecteurs de trans­for­ma­tion sociale. 

 

Quelles sont les prochaines étapes ? La mis­sion se déroule sur trois années, pen­dant les prochains mois : 

  • 1 — On explore le site et le quarti­er pour en com­pren­dre les spé­ci­ficités (archi­tec­turales, tech­niques, fonc­tion­nelles, paysagères) et récolter les anec­dotes. 
  • 2- On apprend à con­naître nos com­man­di­taires et les parte­naires locaux. 
  • 3 — On co-définit un mod­èle économique, un statut juridique et un sys­tème de gou­ver­nance et un cal­en­dri­er pour pré­par­er une pre­mière ouver­ture au print­emps !

L’activation du site est prop­ice à mieux con­naître les besoins des acteur.ice.s du ter­ri­toire, les spé­ci­ficités du lieu et ses pos­si­bles, pre­mière étape pour réfléchir à une pré-pro­gram­ma­tion. Le lieu sera pro­gres­sive­ment ouvert au pub­lic et aux expéri­men­ta­tions, et une démarche de gou­ver­nance ouverte per­me­t­tra d’affiner les besoins pro­gram­ma­tiques. La dou­ble mis­sion d’ac­tiv­er pro­gres­sive­ment les espaces et les usages tout en pro­duisant une étude pré-pro­gram­ma­tique autorise à tester des usages en s’appuyant sur l’itération et la con­tri­bu­tion pour définir le pro­jet. Elle sert à la fois de catal­y­seur d’envies et d’implication citoyenne et de lieu d’apprentissage pour la col­lec­tiv­ité et per­met d’alimenter le pro­gramme et les modal­ités de fonc­tion­nement et de ges­tion futurs du site par l’expérimentation avant un pas­sage à l’échelle. La Ville ambi­tionne de met­tre en œuvre une gou­ver­nance ouverte et mixte, entre la col­lec­tiv­ité, l’écosystème d’acteur.ice.s et les citoyen.ne.s qui cherchent des nou­veaux mod­èles économiques et démoc­ra­tiques pour la fab­rique de la ville. Cette démarche, qui s’apparente à une étude de pro­gram­ma­tion en actes, reflète une volon­té de ques­tion­ner et d’enrichir les pra­tiques actuelles en matière d’amé­nage­ment archi­tec­tur­al et urbain. La Ville de Nantes invite à tester, pré­fig­ur­er, doc­u­menter et éval­uer une méth­ode dans une per­spec­tive d’essaimage et de réplic­a­bil­ité.

Informations clés

  • Dates : une mis­sion de 3 ans (2024–2027)
  • En chiffres : 9 bâti­ments vacants XX m²

Partenaires

Com­man­di­taires : Ville de Nantes

Groupe­ment : Ancoats, Bien Urbaines, Encore Heureux, Inter­stices, Yes We Camp

À retenir

Une mis­sion d’accompagnement qui vise à :

  • créer du lien entre acteur.ice.s et parte­naires potentiel.le.s du pro­jet de voca­tion et d’intérêts dif­férents en les inté­grant au pro­jet, dès sa pro­gram­ma­tion
  • appro­fondir le rôle du nou­v­el espace en com­plé­men­tar­ité de ceux déjà exis­tants 
  • com­pren­dre et analyser les spé­ci­ficités paysagères, économiques, urban­is­tiques et citoyennes du site pour définir un pro­gramme archi­tec­tur­al et fonc­tion­nel du lieu
  • étudi­er les aspects tech­niques, archi­tec­turaux et régle­men­taires de l’établissement d’un tel pro­jet
  • prévoir un mod­èle économique hybride qui ne repose pas unique­ment sur des fonds publics ni sur des recettes marchan­des, qui explore les pos­si­bil­ités de l’économie con­tribu­tive, afin d’assurer sa dura­bil­ité
  • prévoir le statut juridique, la gou­ver­nance de ce lieu et plus générale­ment sécuris­er le pro­jet
  • activ­er pro­gres­sive­ment le site avec l’appui des acteurs locaux
  • cap­i­talis­er sur le démarche afin de pou­voir essaimer et répli­quer la méth­ode pour d’autres pro­jets

En savoir plus

Arti­cle de Ouest France

Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Support / activation, Jardinage et agriculture urbaine, Vacant building, Passé, Paris

Chantiers au Village Reille Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Dans un ancien cou­vent des Sœurs Fran­cis­caines de 3 600m², situé impasse Reille à deux pas du parc Montsouris dans le 14ème arrondisse­ment de Paris, mis à dis­po­si­tion pour 15 mois, ce pro­jet porté par Plateau Urbain accueille un cen­tre d’hébergement d’urgence de 60 per­son­nes de l’association Aurore, une colo­ca­tion sol­idaire de 8 per­son­nes gérée par Cara­col.

55 struc­tures rési­den­tres accom­pa­g­nées par Plateau Urbain sont aus­si présentes sur le site et sont issues d’u­nivers var­iés dont :

  • La sol­i­dar­ité : ser­vice de bagagerie pour les sans-abris, accès aux droits, inser­tion et for­ma­tion, pra­tiques éco- respon­s­ables, aide ali­men­taire…
  • La cul­ture : pein­ture, musique, pho­togra­phie, vidéo, édi­tion, dessin, écri­t­ure…
  • L’artisanat : pâtis­serie, cou­ture, déco­ra­tion, menuis­erie
  • Les entre­pris­es et ser­vices : médias, archi­tec­ture, design, réem­ploi, urban­isme …

En 2021, Yes We Camp accom­pa­gne sur quelques mois le Vil­lage Reille dans l’amé­nage­ment de ses espaces com­muns dont le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es à tra­vers des chantiers par­tic­i­pat­ifs impli­quant les struc­tures rési­dentes et les habi­tants du pro­jet : pein­ture, con­struc­tion de mobiliers, d’assises et de jar­dinières…

Informations clés

  • Durée de l’in­ter­ven­tion : mars/avril 2021
  • Une dizaine de bénév­oles lors des chantiers par­tic­i­pat­ifs sur le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es

Partenaires

Com­man­di­taires : Plateau Urbain, Asso­ci­a­tion Aurore, Cara­col.

Pro­prié­taire : INLI

La petite histoire

Le cou­vent accueil­lait avant 80 sœurs fran­cis­caines mis­sion­naires de Marie. Des résident.e.s et habitant.e.s ayant par­ticipé aux chantiers con­tin­u­ent la fab­ri­ca­tion de jar­dinières en autonomie.

En savoir plus

Arti­cle du Parisien
Site de la Mairie du 14è
Album Flickr

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Support / activation, Vacant building, Passé, Paris, Social hosting

C.A.I.R (Paris 2019) Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Yes We Camp est inter­venu avec Actes & Cités en juin 2020 au cen­tre d’héberge­ment d’urgence Cair-Caman dans le 12e arrondisse­ment de Paris, géré par l’As­so­ci­a­tion Aurore. Le cen­tre accueille 200 hommes isolés et des dizaines de  familles. L’une des voca­tions du lieu est la facil­i­ta­tion de l’intégration pro­fes­sion­nelle et sociale des per­son­nes réfugiées.

Un chantier par­tic­i­patif de con­struc­tion d’un espace de con­vivi­al­ité d’extérieur et d’agriculture urbaine a été mené. Yes We Camp a con­stru­it des tables et des bancs pour se restau­r­er, des transats pour se prélass­er, a égale­ment instal­lé quelques dis­posi­tifs légers de sport (ping-pong, foot et vol­ley) ain­si qu’un ensem­ble de jar­dinières-assis­es et de sus­pen­sions en tex­tile pour plantes aro­ma­tiques et à fruits. Le tout agré­men­té de manch­es à air et de fan­ions col­orés en tis­su. 

Le dernier jour a don­né lieu à un joyeux goûter avec les usagers et les usagères du cen­tre en guise d’inauguration de leur nou­v­el espace com­mun.

Informations clés

Dates :
juin 2020

En chiffres :
200 hommes afghans et soudanais et 70 familles

Adresse :
Cen­tre d’héberge­ment CAIR du 12e — boule­vard Poni­a­tows­ki

Partenaires

Com­man­di­taire : Asso­ci­a­tion Aurore
Inter­venants : Actes et Cités, Pépins pro­duc­tion

En savoir plus

Arti­cle Info Migrants

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Programme itinérant, Support / activation, Région de Marseille, Intervention artistique et culturelle, Passé, Espace public

Cap Fada 3 Martigues Publiée le 30.06.21

En quelques mots

Cap Fada ! C’est le nom de la col­lab­o­ra­tion entre les Marté­gaux et Marté­gales, leurs équipes munic­i­pales et le col­lec­tif Yes We Camp. Ensem­ble, nous œuvrons à créer des espace-temps de lib­erté, des lieux où l’on se sent autorisé à s’impliquer, à se dépass­er. Ce pro­jet c’est aus­si la joie, celle de la fête pop­u­laire, de l’accueil incon­di­tion­nel et de l’aven­ture. Pour la sai­son 3, nous pro­posons de com­bin­er le meilleur des deux pre­mières édi­tions de Cap Fada.

Des pré­parat­ifs fes­tifs
Un pre­mier volet nomade, com­posé de ren­dez-vous aux qua­tre coins de Mar­tigues pour pré­par­er la fête, con­stru­ire le pro­gramme. Une per­ma­nence mobile, le Syn­di­cat Fada, instal­lée à la journée dans les lieux de pas­sage de la com­mune (marché, foire, fêtes de quartiers), pour partager de bons moments, com­mu­ni­quer sur le pro­jet, col­lecter les envies d’implication et dénich­er des por­teurs de pro­jets cul­turels et sol­idaires.

Fin juil­let, une semaine de fête pop­u­laire
Le grand retour de la fête esti­vale ! En 2021, à l’image de l’édition 2019, nous investis­sons la place des Aires et son Théâtre de ver­dure pen­dant une semaine. Les ren­con­tres effec­tuées lors des inter­ven­tions précé­dentes per­me­t­tent de com­pos­er une pro­gram­ma­tion 100% locale, faite de spec­ta­cles, d’ateliers, de débats… Rien à ven­dre, on vient, à la bonne fran­quette, avec sa glacière et son pique-nique. Côté décor : un camp­ing éphémère, au bord de l’étang de Berre, des jeux d’eau et beau­coup d’autres sur­pris­es…

L’originalité de l’année : un ate­lier per­ma­nent de con­struc­tion de radeaux, avec out­ils et matéri­aux à dis­po­si­tion des vis­i­teurs.
Apogée de la sai­son esti­vale de Cap Fada, la Grande Parade sur l’eau clô­ture la semaine par un grand défilé inter-quartiers sur le port de Fer­rières, jusqu’à la place des Aires.

Cap Fada : bilan des trois édi­tions 

Retour en images !

Cap Fada 1 Cap Fada 2

Informations clés

Du 26 juil­let au 1er Août, sur la place des Aires à Mar­tigues

Partenaires

Mar­tigues : Ville — Mai­son de quarti­er — Cer­cle de voile — MJC
ASTI (Asso­ci­a­tion de Sou­tien au Tra­vailleurs Immi­grés)

A retenir

  • Une col­lab­o­ra­tion fer­tile entre Yes We Camp, les habi­tants d’une ville moyenne et leur Ser­vice Cul­turel.
  • Un pro­jet cul­turel basé sur l’au­todéter­mi­na­tion et l’implication volon­taire, de la pro­gram­ma­tion artis­tique à l’ équipe de mise en œuvre.
  • Un dis­posi­tif cal­i­bré à l’échelle d’un ter­ri­toire : tournée de fêtes de quarti­er, puis fes­ti­val d’une semaine réu­nis­sant les acteurs impliqués.

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Architecture et chantiers participatifs, Les Grands Voisins, Accueil de groupes, Terrain de plein air, Third places of solidarity, Passé, Paris

L’auberge-camping des Grands Voisins Paris Publiée le 07.08.20

En quelques mots

Au print­emps 2016 et six mois après l’ouverture des Grands Voisins, l’idée d’un camp­ing esti­val au sein du pro­jet fleu­rit. A l’image de tous les équipements pro­posés dans le pro­jet, le camp­ing vise à accueil­lir sur le site un pub­lic dif­férent, inter­na­tion­al et touris­tique, et de favoris­er la ren­con­tre entre les dif­férents usagers du site. C’est aus­si, pour Yes We Camp, l’occasion de renouer avec le camp­ing, un équipement qui lui tient à coeur.

Le camp­ing des Grands Voisins pro­pose plus de 100 places d’hébergements touris­tiques au coeur de Paris à l’été 2016 et l’été 2017. Pour accueil­lir le plus grand nom­bre et un pub­lic diver­si­fié, l’association choisit de pro­pos­er des héberge­ments avec dif­férents niveaux de con­fort et tous à petit prix, allant de 8€ la nuit en hamac à 21€ celle en cabane. Au total ce sont plus de 8000 vis­i­teurs qui dormiront au camp­ing des Grands Voisins.

Informations clés

Dates
De mai à octo­bre 2016 et de mai à octo­bre 2017


En chiffres
100 places d’hébergement
8000 nuitées ven­dues
6 cabanes, 1 auberge et 25 tentes

La petite histoire

On a ouvert les portes du camp­ing et les pre­miers vis­i­teurs venus dormir au camp­ing des Grands Voisins sont des voisins du 14e arrondisse­ment : “on est des amoureux du camp­ing”.

À retenir

  • Un lieu d’hébergement touris­tique à petit prix au coeur de Paris.
  • Une ouver­ture au pub­lic 7/7 et 24/24 qui donne une autre dimen­sion au site de pro­jet.
  • Un camp­ing au pied des cen­tres d’hébergement qui pose les ques­tions d’habitat en ville.

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Plus de pho­tos

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La Guinguette de La Grève-sur-Mignon La-Grève-sur-Mignon Publiée le 20.07.21

En quelques mots

Dans le cadre du pro­gramme Réin­ven­ter le Pat­ri­moine, Yes We Camp et Encore Heureux Archi­tectes s’associent sur le pro­jet de réno­va­tion de l’ancienne Bri­que­terie du vil­lage de La Grève-sur-Mignon, à l’entrée du parc naturel du Marais Poitevin.

Sur la place du port, à quelques mètres du site excep­tion­nel de La Bri­que­terie, les équipes instal­lent une guinguette et invi­tent les habitant·e·s à venir racon­ter leur ter­ri­toire tout en prof­i­tant d’un moment de con­vivi­al­ité. Autour des mets locaux, l’enjeu sera alors d’imaginer les futurs usages de La Bri­que­terie en inter­ro­geant les habitant·e·s sur leur manière d’habiter leur envi­ron­nement.

Du 14 juil­let au 15 août 2021, les habitant·e·s du ter­ri­toire, les touristes et les passant·e·s sont invité·e·s à venir ali­menter cette recherche col­lec­tive ! Des ate­liers, des jeux, des con­certs et autres ciné­mas en plein air sont aus­si organ­isés.

Informations clés

Ça se passe du mer­cre­di 14 juil­let au dimanche 15 août  2021 du mer­cre­di au jeu­di de 11h à 22h et du ven­dre­di au dimanche de 11h à 23h, au port de la Grève-sur-Mignon.

Partenaires

Encore Heureux Archi­tectes

Atout France

Com­mu­nauté de Com­mune Aunis Atlan­tique

Mairie de La Grève-sur-Mignon

 

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Evène­ment Face­book 

Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Les Grands Voisins, Support / activation, Third places of solidarity, Passé, Paris, Social hosting

Les Comptoirs Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

L’affluence du pub­lic dès l’année 2016 aux Grands Voisins donne envie aux rési­dents du site de dévelop­per des petites unités de pro­duc­tion et vente de sand­wichs ou plats cuis­inés. Les pre­mières expéri­ences sont un peu chao­tiques et nous déci­dons pour l’été 2017 de lancer le pro­jet “Les Comp­toirs”. Le principe est de trans­former un espace résidu­el des Grands Voisins en une grande ter­rasse abritée, don­nant sur trois fenêtres ouvertes, chaque fenêtre étant un comp­toir où sont pro­posés des plats du jour. À chaque repas, deux fenêtres sont attribuées à des rési­dents, la troisième étant gérée par Yes We Camp. Le pub­lic choisit indif­férem­ment, sans même le savoir, des repas pré­parés par des cuisiniers pro­fes­sion­nels ou par des rési­dents se for­mant ain­si aux métiers de la restau­ra­tion. Les rési­dents par­tic­i­pant au pro­gramme ont été choi­sis, ils sont 15, ils sont accom­pa­g­nés et for­més, et font cha­cun tra­vailler plusieurs per­son­nes. 

Ce pro­jet culi­naire inclusif est un vrai aboutisse­ment dans le parte­nar­i­at entre Yes We Camp et Aurore. Cette expéri­ence est à la base du pro­jet de restau­rant com­mun Ora­toire.

Informations clés

Dates
2017

En chiffres
10 mois
19 cuisiniers
35 fuites d’eau
180 kg de frites de Fathi
216 fer­me­tures en dansant
403 assi­ettes dis­parues
2320 litres de Bis­s­ap
7675 mer­guez
19001 ren­con­tres

À retenir

  • La réus­site des Comp­toirs à attir­er un pub­lic extérieur (voisins, curieux, per­son­nes tra­vail­lant dans le quarti­er…) pour venir déje­uner sur la ter­rasse.
  • La dimen­sion inclu­sive du pro­jet, qui a per­mis à des rési­dents de lancer leur pro­jet “food” : c’est le cas de Gha­da, qui a ensuite ouvert “Chez Gha­da” dans la cour de l’O­ra­toire.
  • L’as­so­ci­a­tion de plusieurs com­pé­tences de l’as­so­ci­a­tion : archi­tec­ture, inser­tion, cui­sine, ani­ma­tion.

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La Lingerie Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Pen­dant plusieurs décen­nies au ser­vice de net­toy­age des blous­es et des draps de l’hôpi­tal, la Lin­gerie occupe une posi­tion cen­trale sur le site de Saint-Vin­cent de Paul. Nous avons assez naturelle­ment choisi ce bâti­ment pour en faire “la place du vil­lage”, le café cen­tral où se croisent les tra­vailleurs, les vis­i­teurs, les hébergés. À ces fonc­tions sociales s’est ajoutée une com­posante cul­turelle et fes­tive avec l’organisation de soirées. L’économie générée par ce café / buvette / can­tine a per­mis de faire face au non-aboutisse­ment de nos deman­des de sub­ven­tions, et ain­si de financer tous les amé­nage­ments physiques et activ­ités cul­turelles de la pre­mière phase de pro­jet. 

Pen­dant la sai­son 2, le cen­tre physique du site s’est décalé vers les cours sur rue. Nous avons alors choisi d’ouvrir un nou­v­el espace cen­tral, le restau­rant com­mun Ora­toire, et de ren­forcer la Lin­gerie dans ses fonc­tions cul­turelles et fes­tives, accueil­lant de la musique et des per­for­mances tous les soirs de la semaine. La Lin­gerie con­tin­ue à se trans­former régulière­ment, avec un renou­velle­ment des amé­nage­ments et des instal­la­tions artis­tiques sur les espaces extérieurs.

Informations clés

Dates
2015–2020

En chiffres
7
karaokés du Col­lec­touf
8966 cafés sus­pendus
1345 plats réchauf­fés dans le micro onde
Des mil­liers de pas de danse

À retenir

  • La capac­ité de cet espace à se trans­former au fil de l’évo­lu­tion des Grands Voisins, entre la sai­son 1 et la sai­son 2.
  • Un lieu ouvert à toutes et tous, où les rési­dents s’y sont peu à peu sen­tis chez eux.
  • La fonc­tion inclu­sive de cet espace : la Lin­gerie emploie plusieurs con­trats en inser­tion.

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