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Evénement culturel et artistique, Alimentation et restauration, Coco Velten, Accueil de groupes, Région de Marseille, Vacant building, Third places of solidarity, In progress

La Cantine Coco Marseille Publiée le 15.09.20

En quelques mots

La Can­tine de Coco Vel­ten, c’est une cui­sine locale et anti-gaspillage, un lieu accueil­lant et engagé.

Nous util­isons des pro­duits locaux issus de l’agriculture raison­née : légumes cul­tivés par les maraich­ers de Provence, pois­sons pêchés au large des côtes méditer­ranéennes, café bio tor­ré­fié à Mar­seille, bière arti­sanale bio de la Drôme et de Mar­seille.
Nous dévelop­pons égale­ment une pro­duc­tion made in Coco : récolte de miel (ruch­es instal­lées sur le toit),  de champignons -(champignon­nière dans les Archives, au sous-sol), bois­sons fer­men­tées au gin­gem­bre avec les Infil­trés.
Avec les Alchimistes, nous avons engagé une réflex­ion sur la réu­til­i­sa­tion des déchets générés, notam­ment grâce au com­post.

La Can­tine est le prin­ci­pal espace d’ouverture et de cohab­i­ta­tion du pro­jet Coco Vel­ten. Plusieurs publics s’y retrou­vent : les rési­dents, les per­son­nes qui y tra­vail­lent, les voisins et habi­tants du quarti­er, les curieux et les habitués pour les ven­dredis soirs. La Can­tine est un espace d’accueil incon­di­tion­nel : il n’y a pas d’obligation de con­som­mer. Toutes les activ­ités pro­posées sont gra­tu­ites, et il est pos­si­ble d’offrir un café à son voisin grâce au sys­tème de cafés et de repas sus­pendus. 50 repas par jour par­tent en maraude pour les per­son­nes sans domi­cile fixe. Les plats de cette aide ali­men­taire sont issus de la même pro­duc­tion que les plats des­tinés à la vente le midi.

Côté cui­sine, la Can­tine a d’abord un rôle d’incubateur : chaque mer­cre­di, des repas à prix libre sont con­coc­tés par ceux qui le souhait­ent (asso­ci­a­tions, col­lec­tifs, par­ti­c­uliers…). 30% des recettes sont rever­sées aux cuisiniers et 70% dans la cagnotte com­mune, per­me­t­tant de financer des pro­jets pour les Cocos (sor­tie pour les enfants de la rési­dence, for­ma­tion radio…).
Les pro­jets culi­naires Par­chi­ta, les Beaux Mets et Solz­in­ho se sont lancés et sont passés der­rière les fourneaux. La cui­sine est égale­ment ouverte à toute per­son­ne qui souhaite pro­pos­er des ate­liers culi­naires par­tic­i­pat­ifs.

Informations clés

Dates
2019 — …

En chiffres
80 places assis­es,
1 repas prix libre par semaine,
3 postes en inser­tion (résident.e.s de Coco Vel­ten),
50 repas par jour des­tinés aux maraudes.

Bud­get :
300,000 euros,
20% de sub­ven­tion pour finance­ment de l’aide ali­men­taire.

Rap­port du pro­jet d’Aide Ali­men­taire

Partenaires

  • Les infil­trés : pro­duc­tion de bois­sons naturelle­ment fer­men­tées.
  • Yem­ma Yum­my : trai­teur engagé aux saveurs du monde fait mai­son & des pro­duits frais éco-respon­s­ables.
  • La Maraude virage dépé : col­lec­tif sol­idaire de sup­port­ers Mar­seil­lais.
  • Les alchimistes : solu­tion de val­ori­sa­tion des biodéchets en com­post.
  • La Table de Cana (juin 2019) : pro­jet des Beaux Mets. Des per­son­nes du Cen­tre péni­ten­ti­aire des Baumettes en fin de peine ont cuis­inés les lundis et mardis du mois de juin 2019 dans la per­spec­tive de l’ouverture d’un restau­rant au sein de la prison. Après des ses­sions de for­ma­tions, la Can­tine de Coco Vel­ten était le restau­rant d’application.
  • Solz­in­ho (nov 2019 — mars 2020) : restau­ra­tion des Balka­ns, incubé pour assur­er les ser­vices du soir.
  • Par­chi­ta (avril 2019 — avril 2020) : restau­rant Sud améri­cain, incubé à Coco Vel­ten pen­dant 12 mois. 

Parte­naires financiers :

Fon­da­tion de France (2021), Fon­da­tion Vin­ci (2020), Fon­da­tion Car­i­tas (2020), Fond Hash­tag (2020), Fond épi­curien (2020), Haut com­mis­sari­at lutte con­tre la pau­vreté.

 

La petite histoire

Le pre­mier mer­cre­di repas prix libre a été cuis­iné par Mohammed aka Momo, un jeune réfugié soma­lien en mis­sion de ser­vice civique sur les chantiers par­tic­i­pat­ifs au sein de Coco Vel­ten. Momo souhaitait faire décou­vrir les plats de son enfance à tous les Cocos. Le repas prix libre s’est clô­turé par une stand­ing ova­tion. Depuis sa pre­mière incur­sion dans la cui­sine de la Can­tine, il a décou­vert une nou­velle voca­tion et tra­vaille aujourd’hui avec des restau­ra­teurs mar­seil­lais !

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Site inter­net, Face­book, Insta­gram 

Ville, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Support / activation, Jardinage et agriculture urbaine, Vacant building, Passé

École des Beaux-Arts de Nantes Nantes Publiée le 08.01.25

En quelques mots

Forte de ses expéri­ences (le Beau Tiers-lieu, Plan B, la galerie du Zéro déchet…) et inspirée par des pro­jets comme l’Hôtel Pas­teur à Rennes, la Ville de Nantes souhaite  incar­n­er sa vision d’une fab­rique de la ville renou­velée, sobre, plus ouverte, citoyenne au sein de l’ancienne École des Beaux Arts, ensem­ble pat­ri­mo­ni­al vacant depuis 2017. 

À cette fin, elle lance une mis­sion d’activation et d’étude de pré-pro­gram­ma­tion pour la recon­ver­sion de l’É­cole. Le groupe­ment mené par Yes We Camp est retenu pour men­er cette mis­sion — qui nous rap­pelle l’accompagnement mené à Saisons Zéro ! — et celle-ci débute dès l’automne 2024.

Le groupe­ment est con­sti­tué de Bien Urbaines et Inter­stices, acteur.ice.s du ter­ri­toire déjà en lien avec la col­lec­tiv­ité, les insti­tu­tions et les asso­ci­a­tions locales, mobilisé.e.s sur les ques­tions de la fab­rique de la ville col­lec­tive et itéra­tive à Nantes. Mais aus­si de Yes We Camp, Ancoats et Encore Heureux, struc­tures qui, par leurs expéri­ences de ges­tion et con­duite de pro­jet partout en France, ont la capac­ité d’ac­com­pa­g­n­er et d’essaimer leurs méth­odes et pro­to­coles expéri­men­tés, afin de per­me­t­tre à la col­lec­tiv­ité et aux acteurs locaux de con­solid­er leur méthodolo­gie. 

Cette mis­sion nous offre l’op­por­tu­nité d’ex­plor­er col­lec­tive­ment de nou­velles approches urbaines et archi­tec­turales, en phase avec notre vision de l’ur­ban­isme et de l’ar­chi­tec­ture comme vecteurs de trans­for­ma­tion sociale. 

 

Quelles sont les prochaines étapes ? La mis­sion se déroule sur trois années, pen­dant les prochains mois : 

  • 1 — On explore le site et le quarti­er pour en com­pren­dre les spé­ci­ficités (archi­tec­turales, tech­niques, fonc­tion­nelles, paysagères) et récolter les anec­dotes. 
  • 2- On apprend à con­naître nos com­man­di­taires et les parte­naires locaux. 
  • 3 — On co-définit un mod­èle économique, un statut juridique et un sys­tème de gou­ver­nance et un cal­en­dri­er pour pré­par­er une pre­mière ouver­ture au print­emps !

L’activation du site est prop­ice à mieux con­naître les besoins des acteur.ice.s du ter­ri­toire, les spé­ci­ficités du lieu et ses pos­si­bles, pre­mière étape pour réfléchir à une pré-pro­gram­ma­tion. Le lieu sera pro­gres­sive­ment ouvert au pub­lic et aux expéri­men­ta­tions, et une démarche de gou­ver­nance ouverte per­me­t­tra d’affiner les besoins pro­gram­ma­tiques. La dou­ble mis­sion d’ac­tiv­er pro­gres­sive­ment les espaces et les usages tout en pro­duisant une étude pré-pro­gram­ma­tique autorise à tester des usages en s’appuyant sur l’itération et la con­tri­bu­tion pour définir le pro­jet. Elle sert à la fois de catal­y­seur d’envies et d’implication citoyenne et de lieu d’apprentissage pour la col­lec­tiv­ité et per­met d’alimenter le pro­gramme et les modal­ités de fonc­tion­nement et de ges­tion futurs du site par l’expérimentation avant un pas­sage à l’échelle. La Ville ambi­tionne de met­tre en œuvre une gou­ver­nance ouverte et mixte, entre la col­lec­tiv­ité, l’écosystème d’acteur.ice.s et les citoyen.ne.s qui cherchent des nou­veaux mod­èles économiques et démoc­ra­tiques pour la fab­rique de la ville. Cette démarche, qui s’apparente à une étude de pro­gram­ma­tion en actes, reflète une volon­té de ques­tion­ner et d’enrichir les pra­tiques actuelles en matière d’amé­nage­ment archi­tec­tur­al et urbain. La Ville de Nantes invite à tester, pré­fig­ur­er, doc­u­menter et éval­uer une méth­ode dans une per­spec­tive d’essaimage et de réplic­a­bil­ité.

Informations clés

  • Dates : une mis­sion de 3 ans (2024–2027)
  • En chiffres : 9 bâti­ments vacants XX m²

Partenaires

Com­man­di­taires : Ville de Nantes

Groupe­ment : Ancoats, Bien Urbaines, Encore Heureux, Inter­stices, Yes We Camp

À retenir

Une mis­sion d’accompagnement qui vise à :

  • créer du lien entre acteur.ice.s et parte­naires potentiel.le.s du pro­jet de voca­tion et d’intérêts dif­férents en les inté­grant au pro­jet, dès sa pro­gram­ma­tion
  • appro­fondir le rôle du nou­v­el espace en com­plé­men­tar­ité de ceux déjà exis­tants 
  • com­pren­dre et analyser les spé­ci­ficités paysagères, économiques, urban­is­tiques et citoyennes du site pour définir un pro­gramme archi­tec­tur­al et fonc­tion­nel du lieu
  • étudi­er les aspects tech­niques, archi­tec­turaux et régle­men­taires de l’établissement d’un tel pro­jet
  • prévoir un mod­èle économique hybride qui ne repose pas unique­ment sur des fonds publics ni sur des recettes marchan­des, qui explore les pos­si­bil­ités de l’économie con­tribu­tive, afin d’assurer sa dura­bil­ité
  • prévoir le statut juridique, la gou­ver­nance de ce lieu et plus générale­ment sécuris­er le pro­jet
  • activ­er pro­gres­sive­ment le site avec l’appui des acteurs locaux
  • cap­i­talis­er sur le démarche afin de pou­voir essaimer et répli­quer la méth­ode pour d’autres pro­jets

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Arti­cle de Ouest France

Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Support / activation, Jardinage et agriculture urbaine, Vacant building, Passé, Paris

Chantiers au Village Reille Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Dans un ancien cou­vent des Sœurs Fran­cis­caines de 3 600m², situé impasse Reille à deux pas du parc Montsouris dans le 14ème arrondisse­ment de Paris, mis à dis­po­si­tion pour 15 mois, ce pro­jet porté par Plateau Urbain accueille un cen­tre d’hébergement d’urgence de 60 per­son­nes de l’association Aurore, une colo­ca­tion sol­idaire de 8 per­son­nes gérée par Cara­col.

55 struc­tures rési­den­tres accom­pa­g­nées par Plateau Urbain sont aus­si présentes sur le site et sont issues d’u­nivers var­iés dont :

  • La sol­i­dar­ité : ser­vice de bagagerie pour les sans-abris, accès aux droits, inser­tion et for­ma­tion, pra­tiques éco- respon­s­ables, aide ali­men­taire…
  • La cul­ture : pein­ture, musique, pho­togra­phie, vidéo, édi­tion, dessin, écri­t­ure…
  • L’artisanat : pâtis­serie, cou­ture, déco­ra­tion, menuis­erie
  • Les entre­pris­es et ser­vices : médias, archi­tec­ture, design, réem­ploi, urban­isme …

En 2021, Yes We Camp accom­pa­gne sur quelques mois le Vil­lage Reille dans l’amé­nage­ment de ses espaces com­muns dont le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es à tra­vers des chantiers par­tic­i­pat­ifs impli­quant les struc­tures rési­dentes et les habi­tants du pro­jet : pein­ture, con­struc­tion de mobiliers, d’assises et de jar­dinières…

Informations clés

  • Durée de l’in­ter­ven­tion : mars/avril 2021
  • Une dizaine de bénév­oles lors des chantiers par­tic­i­pat­ifs sur le réfec­toire, la cui­sine et les ter­rass­es

Partenaires

Com­man­di­taires : Plateau Urbain, Asso­ci­a­tion Aurore, Cara­col.

Pro­prié­taire : INLI

La petite histoire

Le cou­vent accueil­lait avant 80 sœurs fran­cis­caines mis­sion­naires de Marie. Des résident.e.s et habitant.e.s ayant par­ticipé aux chantiers con­tin­u­ent la fab­ri­ca­tion de jar­dinières en autonomie.

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Arti­cle du Parisien
Site de la Mairie du 14è
Album Flickr

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Alimentation et restauration, Support / activation, Vacant building, Passé, Paris, Social hosting

C.A.I.R (Paris 2019) Paris Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Yes We Camp est inter­venu avec Actes & Cités en juin 2020 au cen­tre d’héberge­ment d’urgence Cair-Caman dans le 12e arrondisse­ment de Paris, géré par l’As­so­ci­a­tion Aurore. Le cen­tre accueille 200 hommes isolés et des dizaines de  familles. L’une des voca­tions du lieu est la facil­i­ta­tion de l’intégration pro­fes­sion­nelle et sociale des per­son­nes réfugiées.

Un chantier par­tic­i­patif de con­struc­tion d’un espace de con­vivi­al­ité d’extérieur et d’agriculture urbaine a été mené. Yes We Camp a con­stru­it des tables et des bancs pour se restau­r­er, des transats pour se prélass­er, a égale­ment instal­lé quelques dis­posi­tifs légers de sport (ping-pong, foot et vol­ley) ain­si qu’un ensem­ble de jar­dinières-assis­es et de sus­pen­sions en tex­tile pour plantes aro­ma­tiques et à fruits. Le tout agré­men­té de manch­es à air et de fan­ions col­orés en tis­su. 

Le dernier jour a don­né lieu à un joyeux goûter avec les usagers et les usagères du cen­tre en guise d’inauguration de leur nou­v­el espace com­mun.

Informations clés

Dates :
juin 2020

En chiffres :
200 hommes afghans et soudanais et 70 familles

Adresse :
Cen­tre d’héberge­ment CAIR du 12e — boule­vard Poni­a­tows­ki

Partenaires

Com­man­di­taire : Asso­ci­a­tion Aurore
Inter­venants : Actes et Cités, Pépins pro­duc­tion

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Arti­cle Info Migrants

Vacant building, Social hosting, Paris, Third places of solidarity

Les Grands Voisins Paris Publiée le 03.06.20

In a few words

Avenue Den­fert-Rochere­au in Paris. Saint-Vin­cent de Paul Hos­pi­tal is clos­ing its doors, the City takes over the site to devel­op new hous­ing. Before the work begins, there is a lag of sev­er­al years. It is in this con­text, and on the basis of the ques­tion “How to bold­ly and gen­er­ous­ly use a four hectare site tem­porar­i­ly avail­able in the heart of Paris?” that the Grands Voisins project was built. The emp­ty premis­es of the old hos­pi­tal first wel­comed home­less peo­ple, then crafts­men, asso­ci­a­tions or young struc­tures who set up their work­shops and offices there. We then opened the site to the pub­lic, with fam­i­ly and sports facil­i­ties, camp­ing, cater­ing, a con­fer­ence room, cul­tur­al activ­i­ties and artis­tic pro­gram­ming. The project quick­ly becomes a des­ti­na­tion, a very live­ly place where social, pro­duc­tive, com­mer­cial and cul­tur­al activ­i­ties coex­ist with inten­si­ty. When he arrives on site, the devel­op­er in charge of build­ing the future dis­trict pro­pos­es to extend the project as much as pos­si­ble in par­al­lel with the con­struc­tion sites, believ­ing that the social vital­i­ty pro­duced by the Grands Voisins con­tributes direct­ly to his urban devel­op­ment mis­sion.

The Grands Voisins project marks a turn­ing point in the his­to­ry of the asso­ci­a­tion. The size of the site allows the full range of our know-how to be expressed; the team is grow­ing; we set up the cen­tral bar La Lin­gerie to finance the fit­tings and activ­i­ties; we start pay­ing our­selves salaries; we dis­cov­er social work and build a rela­tion­ship of trust with our part­ners Aurore and Plateau Urbain.

Key information

Dates
2015 ‑2020

Site own­ers
Paris and Metrop­o­lis Amé­nage­ments, City of Paris
(for­mer­ly Assis­tance Publique des Hôpi­taux de Paris, then Etab­lisse­ment Pub­lic Fonci­er in Île-de-France)

In num­bers
60 pub­lic hours per week
Four mil­lion euros annu­al joint man­age­ment bud­get

Sea­son 1 :
20,000 m² of build­ings and 15,000 m² of out­door spaces, 250 struc­tures installed in the premis­es, 600 accom­mo­da­tion places, 4,000 vis­i­tors per day

Sea­son 2 :
10,000 m² of built space and 3,500 m² of out­door space, 140 struc­tures, 100 accom­mo­da­tion places, 1 day care cen­ter for asy­lum seek­ers, 4,000 vis­i­tors per day

Partners

Asso­ci­a­tion Aurore
Site man­age­ment, emer­gency accom­mo­da­tion, day care for asy­lum seek­ers, inte­gra­tion through employ­ment.

Plateau Urbain
Choice and man­age­ment of occu­pants of the premis­es and ani­ma­tion of their net­work, tech­ni­cal coor­di­na­tion

Paris & Métro­pole Amé­nage­ment
Devel­op­er of the city of Paris, own­er of the site

To remember

  • The soci­etal util­i­ty of the pos­si­bil­i­ty of occu­py­ing tem­porar­i­ly dis­used spaces in dense city cen­ters free of charge: emer­gency accom­mo­da­tion, social work, inex­pen­sive work­spaces …
  • The estab­lish­ment of coun­ters and cit­i­zen involve­ment sys­tems at the lev­el of a neigh­bor­hood.
  • The con­struc­tion of a place of cul­tur­al des­ti­na­tion, and mul­ti­ple artis­tic expe­ri­ences, acces­si­ble to the great­est num­ber.
  • Demon­stra­tion by expe­ri­ence in a tem­po­rary for­mat to inspire else­where.
  • The rich­ness and respon­sive­ness of a three-head­ed eco­nom­ic and man­age­ment mod­el, from dif­fer­ent pro­fes­sions
  • The mod­el’s resilience and its adapt­abil­i­ty to con­tem­po­rary changes and crises.

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Région d'ailleurs, Formation et atelier créatif, Terrain de plein air, Vacant building, Passé, Social hosting

Hôpital Charial Lyon Publiée le 31.08.21

En quelques mots

Inspirés par les Grands Voisins, l’Armée du Salut et Notre Dame des Sans Abris ont fait appel à Plateau Urbain et Yes We Camp afin de les accom­pa­g­n­er dans le lance­ment d’un tiers-lieux sol­idaire sur le site de l’ancien hôpi­tal géri­a­trique Antoine Char­i­al à Francheville en périphérie de Lyon.

Ce lieu abrite déjà 600 per­son­nes en héberge­ment d’urgence, ain­si que des espaces com­muns créa­teurs de lien avec le quarti­er et ses habi­tantes et habi­tants à tra­vers pro­gram­ma­tion cul­turelle, sportive, fes­tive, offre de restau­ra­tion, accueil d’artistes, arti­sans et entre­pris­es, amé­nage­ment paysager, agri­cul­ture urbaine…

Dans ce cadre là Yes We Camp a :

  • vis­iter le site 
  • pro­posé un ate­lier créatif 
  • organ­isé l’ate­lier sur 2 jours (18–19 mai 2021) : rassem­ble­ment des por­teurs de pro­jet et par­ties prenantes. Organ­i­sa­tion de temps de tra­vail autour de la com­mu­ni­ca­tion du pro­jet, de la tech­nique et de la pro­gram­ma­tion, de la gou­ver­nance, des espaces extérieurs, de la pro­gram­ma­tion et de l’alimentation/restauration. Ren­con­tre avec les poten­tiels parte­naires insti­tu­tion­nels (métro­pole, villes voisines, état)
  • accom­pa­g­né au lance­ment du pro­jet : pro­duc­tion de plans et d’études archi + accom­pa­g­ne­ment lors de réu­nions de pilotage + pro­duc­tion d’une étude sur la restau­ra­tion + pro­duc­tion d’un cahi­er des charges pour les por­teurs de pro­jets à venir dans les espaces extérieurs 

Informations clés

  • Lieu : Francheville, à côté de Lyon 
  • Chiffres :
    8 hectares,
    2 000 m²,
    600 per­son­nes en héberge­ment d’urgence.

Partenaires

  • Plateau Urbain 
  • Armée du Salut 
  • Notre Dame des Sans Abris 
  • YWC

A retenir

  • Occu­pa­tion tem­po­raire d’un ancien hôpi­tal géri­ar­tique. 
  • Acteur.ices : Armée du Salut, Notre Dame des Sans Abris.
Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Région de Marseille, Vacant building, Third places of solidarity, Passé, Social hosting

Village Club Soleil Marseille Publiée le 16.09.20

En quelques mots

La prob­lé­ma­tique de l’hébergement d’urgence pour les per­son­nes à la rue a explosé à Mar­seille avec la crise san­i­taire. Une péri­ode dif­fi­cile pour les plus pré­caires, qui a révélé des insuff­i­sances du ter­ri­toire sur la ques­tion.  À l’initiative de Mar­seille Solu­tions, un col­lec­tif sol­idaire s’est créé afin de trou­ver des héberge­ments d’urgence pour les per­son­nes sans-abris. L’association a donc réu­ni autour d’elle des acteurs de la san­té, de l’aide sociale, de l’immobilier et de la mobil­i­sa­tion citoyenne (Le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, Yes We Camp, l’AP-HM, Nou­velle Aube, JUSTet Médecins du Monde)

Sol­lic­ité par le Club Immo­bili­er Mar­seille Provence, les Vil­lages Clubs du Soleil ont été les pre­miers à avoir répon­du favor­able­ment. Dès le 4 mai 2020, 180 per­son­nes sans-abri ont ain­si pu être accueil­lies pour une péri­ode de deux mois dans le com­plexe hôte­lier de la Belle de mai.

Yes We Camp assure l’intermédiation avec l’État, l’hôtelier, et gère l’accueil des rési­dents. Nou­velle Aube et JUST s’occupent de l’accompagnement médi­co-social des hébergés.

Informations clés

Dates
4 mai- 26 juin 2020

En chiffres
180 per­son­nes sans ressources
53 enfants pour  6 vélos
0 cas de covid
1 défilé de mode
40 chanteurs d’Afrimayé

Partenaires

JUST : col­lec­tif de chercheurs et pro­fes­sion­nels de ter­rain expéri­men­tant des solu­tions con­crètes sur le front de la jus­tice sociale. L’outil priv­ilégié de l’association est la recherche-action par­tic­i­pa­tive.

Nou­velle Aube : asso­ci­a­tion ayant pour but la préven­tion, la Réduc­tion Des Risques et des dom­mages ain­si que la pro­mo­tion de la san­té auprès d’un pub­lic jeune, frag­ilisé, stig­ma­tisé, vivant en squat en rue, en abri et en prison.

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Plus de pho­tos

Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Programme itinérant, Opération d'urbanisme, Alimentation et restauration, Formation et atelier créatif, Support / activation, Accueil de groupes, Vacant building, Intervention artistique et culturelle, Passé, Espace public

L’Ambassade Bordeaux Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Pour sa sai­son cul­turelle esti­vale 2019, la Ville de Bor­deaux invite Yes We Camp à inve­stir les anci­ennes Archives Munic­i­pales, instal­lées dans un hôtel par­ti­c­uli­er du cen­tre-ville, qui était fer­mé au pub­lic depuis qua­tre ans. En quelques mois, Yes We Camp invente un pro­jet d’usage, à réalis­er avec la mobil­i­sa­tion d’une dizaine de col­lec­tifs et artistes locaux.
Résul­tat : une grande salle de pro­jec­tion, un espace accueil, un dor­toir pour accueil­lir des rési­dences, une scène ouverte, et une cui­sine-buvette déployée dedans-dehors, sous la glycine cen­te­naire qui débor­de sur la rue. Le pro­jet s’appelle l’Ambassade. Ambas­sade des par­tic­i­pants à la sai­son cul­turelle, et ambas­sade des Républiques Nomades, événe­ments de 24h que nous pro­posons en dif­férents points du ter­ri­toire bor­de­lais. Au bar, vins et bières soigneuse­ment choi­sis, et en cui­sine, carte blanche à l’association Ernest, qui utilise la restau­ra­tion comme out­il de sol­i­dar­ité.

Informations clés

Date
Du 25 juin au 20 août 2019

En chiffres
7 col­lec­tifs bor­de­lais mobil­isés pour les chantiers
52 jours d’ouverture
10 000 bières servies

La petite histoire

Les Républiques Nomades, micro-événe­ments de 24h pro­posés tout au long de l’été aux qua­tre coins du ter­ri­toire bor­de­lais, pro­po­saient aux habi­tants de décou­vrir leur quarti­er d’une façon inédite : par exem­ple, 24 tentes con­stru­ites en trois jours ont per­mis au pub­lic de dormir en bivouac dans un parc du cen­tre ville ! 

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Insta­gram,Revue de presse

Région d'ailleurs, Evénement culturel et artistique, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Support / activation, Accueil de groupes, Vacant building, Third places of solidarity, Passé, Espace public

Le Beau bout des Cévennes St.-Martin-de-Boudaux Publiée le 22.06.20

En quelques mots

Un jour le télé­phone sonne. C’est le maire de Saint-Mar­tin-de-Boubaux dans les Cévennes, 100 habi­tants recen­sés. Dés­espérant de trou­ver un exploitant pour l’unique bistrot-épicerie du vil­lage, il a l’idée de s’adresser à nous : “Yes We Camp, que diriez-vous de pass­er trois mois dans mon vil­lage ? Je vous prête une mai­son et vous vous occu­pez de mon com­merce.” Nous prenons nos valis­es et nos out­ils, on débar­que un soir de fête du vil­lage, on prend pos­ses­sion du bistrot avec des amé­nage­ments fonc­tion­nels, et c’est par­ti pour trois mois d’ouverture, avec en moyenne de 50 cou­verts chaque soir, une pro­gram­ma­tion cul­turelle locale, l’animation de débats sur les futurs pos­si­bles du lieu, et l’accueil dans notre équipe d’un repre­neur qui trois ans après est encore à poste de ce com­merce.

Ce pro­jet rur­al nous a été pro­posé juste après l’abandon de Mucem-Plage, per­me­t­tant une étape “plein air” avant notre emmé­nage­ment à Paris à Saint-Vin­cent de Paul, pour ce qui devien­dra le pro­jet Grands Voisins. Nous espérons renou­vel­er de telles expéri­ences en milieu naturel et rur­al, ou pro­pos­er à d’autres jeunes col­lec­tifs de pou­voir s’investir sur des for­mats sim­i­laires de quelques mois, avec des fonc­tions marchan­des à dévelop­per, dans des espaces à l’opposé des métrop­o­les.

Informations clés

Dates
Juil­let — août 2015

En chiffres
Un record de 70 cou­verts à la soirée créole
2 jours de fer­me­ture en 2 mois d’ouverture
3 soirées ciné­ma
57 couch­ers de soleil sur la Val­lée du Galeizon

Partenaires

Mairie de Saint-Mar­tin-de-Boubaux

La petite histoire

Chaque semaine, c’était la mis­sion appro­vi­sion­nement de l’épicerie auprès de plusieurs pro­duc­teurs de la val­lée du Galeizon. 45mn de routes sin­ueuses dans la mon­tagne. Il a fal­lu qu’une fois, le cof­fre s’ouvre et libère toute les cours­es.

A retenir

  • L’importance du rôle du com­merçant qui est au coeur de la vie sociale du vil­lage pour recueil­lir les désirs des habi­tants.
  • Une mise à dis­po­si­tion d’un com­merce et d’un loge­ment pro­priétés de la mairie facile­ment réplic­a­ble dans de nom­breuses sit­u­a­tions rurales sim­i­laires.
  • Une ouver­ture 7 jours sur 7 pour créer de l’habitude et de la con­fi­ance.
  • Une fréquen­ta­tion touris­tique qui aurait souf­fert de la fer­me­ture du com­merce du vil­lage.
Evénement culturel et artistique, Architecture et chantiers participatifs, Patrimoine remarquable, Alimentation et restauration, Support / activation, Jardinage et agriculture urbaine, Terrain de plein air, Vacant building, In progress, Paris, Social hosting

Les Cinq Toits Paris Publiée le 15.09.20

En quelques mots

Depuis début 2019, Yes We Camp inter­vient en sou­tien de l’association Aurore sur le pro­jet des Cinq Toits, ini­tia­tive d’accueil de cen­tres d’hébergement dans l’ancienne caserne Exel­mans, dans le 16ème arrondisse­ment de Paris. Cette caserne, qui accueil­lait autre­fois des gen­darmes, héberge aujourd’hui réfugiés, deman­deurs d’asile, tra­vailleurs soci­aux, asso­ci­a­tions, entre­pre­neurs, arti­sans ou artistes, sur le mod­èle des Grands Voisins. Les Cinq Toits héber­gent plus de 350 per­son­nes, dont 250 réfugiés et deman­deurs d’asile. Elle offre égale­ment 100 places pour des familles en sit­u­a­tion d’urgence. Avec l’ambition de créer un lieu de vie ouvert, fondé sur l’hospitalité et la ren­con­tre. Notre équipe œuvre régulière­ment sur le pro­jet selon les besoins du site : nar­ra­tion glob­ale, recom­man­da­tions pour la pro­gram­ma­tion cul­turelle, quelques con­seils pour la ges­tion de site, le restau­rant et l’atelier partagé, mais surtout des amé­nage­ments pour les espaces extérieurs, végé­tal­i­sa­tion, sig­nalé­tique, iden­tité graphique… 

La présence d’actrices et d’acteurs asso­ci­at­ifs, cul­turels et économiques sur le site a rapi­de­ment porté ses pre­miers fruits, avec des marchés créat­ifs per­me­t­tant d’accueillir le voisi­nage, et la mise en place de démarch­es pilotes : restau­ra­tion en inser­tion, etc…

Informations clés

Dates
Depuis début 2019

En chiffres
300 per­son­nes, dont 250 réfugiés et deman­deurs d’asile
50 places pour des familles
99 BACSAC

Adresse
51 boule­vard Exel­mans, Paris 16ème

Partenaires

Asso­ci­a­tion Aurore
Ges­tion du site, héberge­ment d’urgence, inser­tion par l’emploi.

Plateau Urbain
Créa­tion d’e­spaces d’ac­tiv­ités mixtes

 

À retenir

  • La mise en place de plusieurs activ­ités “inclu­sives” de la restau­ra­tion en inser­tion grâce à la présence d’actrices et d’acteurs asso­ci­at­ifs, cul­turels et économiques sur le site.
  • Le lien au quarti­er avec des événe­ments ouverts au pub­lic extérieur (marché, car­naval, expo­si­tion…).
  • Un restau­rant sol­idaire : Le Recho.

En savoir plus

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